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Quand Super Hasard, nous apporte sur un plateau d'argent béni, l'ouvrage remarquable de 1873 de Jules Gay, alors professeur de Physique à Montpellier.


I Introduction.

          Dans le courant de 2010, (des problèmes informatiques nous ont fait perdre la missive en question), un très aimable internaute, nous apprenait l'existence d'un opuscule de 16 pages dont la couverture se présentait comme suit :



II Genèse de l'Affaire.

     Nous avons immédiatement lancé une recherche à ce sujet au Service d'information des bibliothécaires à distance (SINDBAD) :

et voici la reponse que nous avons obtenue : ----- Original Message -----
From: reserve-livres-rares@bnf.fr
To: fred.idylle@orange.fr
Sent: Wednesday, October 06, 2010 10:20 AM
Subject: Question de la bibliothèque - Réponse [Question #5958001]

     vMadame, Monsieur,

     Vous trouverez ci-dessous la réponse à la question que vous avez envoyée au service de réponses à distance de la BnF (SINDBAD).

     L'ouvrage est accessible en version PDF à partir de la notice du catalogue général:

    Cordialement     Catherine A....... pour le Service d'information des bibliothécaires à distance (SINDBAD) Département de la Réserve des livres rares         Bibliothèque nationale de France


Hélas il nous fut impossible impossible d'ouvrir le document...d'où notre missive suivante

----- Original Message -----
From: fred Idylle To: reserve-livres-rares@bnf.fr
Sent: Wednesday, October 06, 2010 12:59 PM
Subject: Re: Question à la bibliothèque Nationnale - Réponse [Question #5958001]

     Très chère Madame Catherine A.....
     Bonjour de la Caraïbe.

     Vous ne pouvez imaginer le plaisir que m'apporte votre réponse.

     Mais à l'url indiqué, je n'ai touvé nulle part l'onglet Visualiser me permetant d'accéder à ce livre très important pour moi :

Type : texte imprimé, monographie
Auteur(s) : Gay, Jules (1838-19..)
Titre(s) : La Mer libre du pôle Nord, par M. Jules Gay,... [Texte imprimé]
Publication : Paris : C. Douniol, 1873
Description matérielle : In-8° , 16 p. Note(s) : Extrait du "Correspondant"
Notice n° : FRBNF30491462

     Pouvez vous, SVP, alors m'indiquer où se trouve placé cet onglet Visualiser, ou mieux envoyez-moi SVP, l'url qui correspondrait directement à l'ouverture du document en PDF ? Merci mille fois pour votre inestimable collaboration .

     Vives cordialités tropicales.

           Fred Idylle

     http://artivision.eu


----- Original Message -----
From: fred Idylle
To: reserve-livres-rares@bnf.fr
Sent: Wednesday, October 06, 2010 12:59 PM Subject: Re: Question à la bibliothèque Nationnale - Réponse [Question #5958001]
     Très chère Madame Catherine A........

     Bonjour de la Caraïbe.

     Vous ne pouvez imaginer le plaisir que m'apporte votre réponse.      Mais à l'url indiqué, je n'ai touvé nulle part l'onglet Visualiser me permetant d'accéder à ce livre très important pour moi :

Type : texte imprimé, monographie
Auteur(s) : Gay, Jules (1838-19..)
Titre(s) : La Mer libre du pôle Nord, par M. Jules Gay,... [Texte imprimé] Publication : Paris : C. Douniol, 1873
Description matérielle : In-8° , 16 p.
Note(s) : Extrait du "Correspondant"
Notice n° : FRBNF30491462

     Pouvez vous, SVP, alors m'indiquer où se trouve placé cet onglet Visualiser, ou mieux envoyez-moi SVP, l'url qui correspondrait directement à l'ouverture du document en PDF ? Merci mille fois pour votre inestimable collaboration .

     Vives cordialités tropicales.

          Fred Idylle

http://artivision.eu


     Hélas cette nouvelle démarche fut vaine et nous n'avons jamais reçu de réponse...

      Puis nous avons tapé sur Google l'expression :
"La Mer libre du pôle Nord" + Jules Gay + 1873
, et nous avons abouti à Amazon.com tel que :

La Mer libre du pôle Nord, par M. Jules Gay [Reliure inconnue]
Jules-Claude Gay (Auteur)

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     Actuellement indisponible.

     Nous ne savons pas quand cet article sera de nouveau approvisionné ni s'il le sera.

     Nous avons attendu aussi vainement qu'Amazon nous avertisse de la disponibilité de l'ouvrage. alors nous avons lancé un message dans certains articles de notre site à l'attention d'un internaute béni qui pourrait retrouver quelque part cet ouvrage...

et donc le 31 Mai 2012 soit 3 ans environ, après le début de nos recherches nous avons reçu la missive merveilleuse suivante d'un internaute qui possédait chez lui cet opuscule si rare :

From: Phil Du T.....
Sent: Thursday, May 31, 2012 7:09 PM
To: Fred IDYLLE
Subject: De la part de Phil de PARIS !...

          Bonjour de Métropole cher Fred !

     Vous avez écrit :

"Merci d'avance à l'internaute béni, qui pourrait découvrir cet ouvrage quelque part."
     Et bien voilà, l'heure de la bénédiction a sonné ! Le texte va s'étaler sur plusieurs mails pour éviter les lourdeurs risquant d'entraver la correspondance entre nos deux adresses...

          Bonne lecture !

     A bientôt Fred !

     Avec tous mes encouragements et mes vifs remerciements pour votre travail !


C'est ainsi que les 16 pages de l'ouvrage sont arrivées chez nous sous forme d'images dont nous allons ici vous digitaliser sans crainte certains passages car cet ouvrage a bien plus de 70 ans, et est donc tombé dans le domaine public.

Presentons cepedant d'abord le début, tel quel, en page 5 :



     Merci donc mille fois à cet internaute béni pour sa, si efficace participation aux recherches d'ARTivision.      On voit alors déjà, que pour nous guider dans notre perception du sujet évoqué, le professeur Jules GAY nous présente d'emblée, à juste titre, quelques ouvrages disponibles à son époque, et que nous rassemblons dans la liste suivante, en invitant alors les internautes qui pourraient retrouver ces ouvrages anciens, de bien vouloir, nous en toucher si possibe, deux petits mots :

- Histoire des deux voyages entrepris par ordre du gouvernement anglais, l'un par terre, dirigé par le Capitaine Frankling, l'autre par mer, sous les ordres du capitaine Parry, traduit de l'anglais. 1 Vol in 8, Paris Gide 1824

- Voyage à la recherche du passage N. O. pendant le années 1829à 1833. par Sir J. ROSS, traduit de l'anglais par Defauconpret. 2 vol in 8 Paris 1835.

- Voyage dans les régions artiques à la recherche du capitaine Ross en 1834 et 1835 Capitaine Back, traduit par Caseaux; 2 vol . In 8. Paris, Artus Bertrand 1836.

- Journal d'un Voyage aux Mers Polaires de J.-R. Bellot 1 vol In -12 Pérotin libraire Editeur 1866 .

- La Mer polaire - De Lanoye - 1 vol in 18 Paris Hachette (Date non mentionnée).

- Voyage dans les glaces du pôle arctique - Hervé et De Lanoye - vol in 18 Paris Hachette (Date non mentionnée).

- Voyage of the Fox, in the Arctic seas - Mac Clintock - In 8 Londres 1959.

- Discovery of a N.-W. Passage by H.M.S investigator 1850-54 - Mac Clure - In 8, Edimbourg 1865..

- Stray leaves from and Arctis journal 18 Months in the Polar regions, - Osborne - in 8 Edinbourg 1865

- The polar Regions Richardson - in 8 Edimbourg 1861

- Artics Explorations - Kane - in 8 Philadelphie 1857.

- Du Spitz berg au Sahara - Ch. Martin - in 8 Paris 1866.

- Esquisse physyque des îles Spitzbergen et du pôle Arctique - Ch. Grad - in 8 Paris 1866

- Les voyageurs au pôle Nord - Desprez - in 8 Paris 1869

- La Mer libre du Pôle . - Dr Hayes - trad. par Ferd de Lanoye, In 8 Paris Hachette 1868 (date trouvée par ARTivision)

- Lettres écrites des régions polaires. - Lord Dufferin - trad. par Ferd de Lanoye in 8, Paris Hachette (Date non mentionnée).

- Année géographique - Vivien de Saint Martin - Paris Hachette (Date non mentionnée).

- Le Tour du Monde journal des Voyages. Paris Hachette ( Auteur et date non mentionnés).

- Le Bulletin de la Société géographique (n°s non mentionnés).

- Geograph Mittheilungen - Aug. Petermann -(date non mentionnée).

etc etc ...


      Mais poursuivons donc maintenant, la digitalisation de quelques passages de cet opuscule :

      " Les bords de ce bassin polaire , de cette espèce de cuvette qui l'occupe l'extrémité Nord de notre globe sont maintenant connus. Les côtes de l'Asie ont été déterminées avec précision, depuis longtemps déjà, par les officiers russes. Quant aux côtes septentrionales de l'Amérique, elles ont été plus récemment décrites. Jusqu'en 1818, on n'en connaissait que les deux extrémités et un ou deux points intermédiaires. A partir de cette époque, les admirables voyages de Franklin et de ses émules, les Parry, les Ross, etc. ; puis à partir de 1845, les expéditionq envoyées â la recherche de l'illustre Franklin ont achevé le relevé de ces côtes sur l'immense étendue de 75 degrés en longitude. En méme temps, ont été parcourues et déterminées la plupart des îles qui forment l'archipel du nord de l'Amérique; les côtes occidentales du Groënland ont élé relevées, justlu'au 83° degré de latitude, par les Américains Kane et Hayes. Mais qu'y a-t-il au delà de ce 80" parallèle, qui, trois fois seulement, a été notablement dépassé par Parry, en 1827, par Kane en 1854, par Hayes en 1861 ?

     A cette question il est permis de répondre avec une probabilité équivalente presque à une certitude : Il y a une mer, libre au moins pendant l'été. Cette mer contient peut-étre quelques iles ; elle est entourée par une ceinture de glaces à peu près immobiles pendant l'hiver, qui se brisent en été, et dérivant rapidement vers le sud vont fondre dans les eaux chaudes de l'atlantique et du Pacifique."

     Les preuves de ce fait sont tout â la fois théoriques et expérimentales. Il nous reste â les exposer.

Fin de l'introduction.

Chapitre I


            " Au commencement de ce siècle, l'opinion admise était qu'une calotte de glace continue couvrait toute la zone polaire. (Note 1 du Webmaster : Cette opinion a subsisté jusqu'à nos jours et nous n'en voulons pour preuve, par exemple, que cette représentation de la zone polaire dans un livre réservé aux élèves de 6 éme et publié en 1977 par Fernand Nathan :




Vous avez bien noté que le Pôle Nord se situe en plein dans la zone de la "banquise permanante". Reste à savoir pourquoi nos gouvernements, nous cachent cette mer libre du Pôle Nord, dont il est question dans ce fascicule...)


     Partant de cette idée, Parry, déjà célèbre par quatre expéditions arctiques, résolut de gagner le pôle en traineaux sur cette surface solide. Après avoir mouillé son navire à l'extrémité supérieure du Spitzberg, (Voir l'emplacement du Spitzberg en rouge sur la carte suivante )

:



à l'endroit l'entrée du détroit de Hinlopen, par 80° latitude N. Parry se dirigea droit vers le nord avec deux embarcations munies de patins, construites tout exprès pour servir â la fois sur mer et sur la glace. Il avait des vivres pour soixante-onze jours. James Ross commandait sous Parry. Partie du navire le 21 juin 1821, l'expédition rencontra la banquise le 24 juin ; et les hommes s'attelant aux canots transformés en traineaux pendant que Parry et Ross marchaient en avant pour éclairer la route, tous, olliciers et matelots, se mirent en route pleins de confiance dans le succès de l'expédition.

     Une première déception les attendait presque aussitôt. Au lieu de la surface unie qu'ils comptaient trouver, ils rencontrèrent un sol étrangement accidenté : ce n'étaient que saillies et entassements de glaces, crevasses profondes, parloiS de larges bras de mer. Tantôt il l'allait décliargcr les Iraincaux cl faire jusqu'à trois voyages pour transporter tout le matériel en avant; tantôt il fallait mettre les chaloupes à la mer, puis les hisser péniblement sur la glace. Au milieu de ces dillicullés et malgré l'avantage d'un jour perpétuel, on n'avançut qu'avec une extrême lenteur. ( Note 2 du Webmastesr :Voici quelques images qui pourraient illustrer à peu près, la situation très pénible vécue par Parry et Ross :

  
  

      Ces images nous viennent de l'ouvrage de 580 pages d'Adolphus W. Greely édité en 1889, par la Librairie Hachette, mais paru dès 1886 à New York chez Charles Scribner's Sons, sous le titre "Three Years of Arctic Service" :


    Il est cependant utile de noter ici, en passant, que dans la préface en page 10, de l'auteur, nous découvrons d'abord les quelques propos surprenants suivants :

    " Depuis, la transmission au Département de la guerre de mes Rapports officiels, je n'ai épargné ni ma santé, ni mes forces pour préparer un livre qu'on me demandait de toutes parts : le ministre a bien voulu me permettre d'y reproduire les cartes, les dessins et les fragments de mon journal officiel....

    .... De crainte que mes récits des merveilles de ces régions éloignées ne fussent taxés d'exagérations enthousiastes, je n'ai point osé reproduire, la plupart des lignes écrites sous l'impression de phénomèmes qu'on accuse si souvent les voyageurs de peindre de couleurs trop vives.....
"


     Vous avez bien noté, nous l'espèrons, que l'auteur nous explique qu'il a pris un soin tout particulier, à minimiser ( et nous le regrettons vivement ), l'impact de certains phénomènes bizarrement décrits par d'autres explorateurs , et survenus dans la zone polaire en question.

    Voilà une chose qui ne manque pas de nous interpeller au départ, car c'est justement ces phénomênes " embarrassants", qui font l'objet de toute l'attention du site ARTivision . Pourrait-il s'agir, par exemple, d'aurores boréales exceptionnelles, d'oiseaux qui disparaissent pendant l'hiver, de vestiges de Mammouths dans le permafrost, de bois flottant sur la Mer Arctique dont la provenance est inexplicable..etc..?

      Fin de la note n° 2)


      Dans les quatre premiers jours, ils gagnèrent à peine onze kilomètres dans la direction du nord. Bientôt une pluie abondante, et telle que Parry n'en avait jamais vu dans les contrées arctiques, vint à plusieurs reprises contrarier leur marche. En méme temps, la température se montre plus élevée qu'on ne s'y attendait, et les champs de glace étaient à chaque instant interrompus par de larges crevasses d'eau libre.

     Le 22 juillet , après, vingt-huit jours d'efforts héroïques, après avoir fait plus de chemin qu'il n'en fallait pour atteindre le pôle, les intrépides explorateurs se trouvaient seulement par 82° 40', â plus de 7 ou 800 kilomètres du but de leurs efforts. Parry et Ross durent avouer à leurs hommes un fait que depuis plusieurs jours ceux-ci soupçonnaient. Pendant qu'ils marchaient péniblement vers le nord, les glaces dérivaient rapidement sous eux et les ramenaient au sud. (Note 3 du Webmaster : Dans les lignes qui vont suivre, Jules GAY, pour expliquer ce phénomène étrange, pense que c'est le bassin polaire qui déborde après avoir reçu le flot du débit des fleuves qui l'entourent et cela est responsable de cette dérive de la banquise. Mais il y a d'autres explications parallèles...

     Cette affaire très énigmatique de la dérive de la glace polaire a été en effet, évoquée dans un article de la revue "Science et Avenir"142 Hors série d'Avril- Mai 2005, sous la plume de Marie Noelle Houssais.



     Dans cette revue, il y a donc, un super article où Mme Marie Noelle Houssais fait état d'une théorie prétenduement bien structurée, expliquant que "la dérive de la glace polaire", mise en évidence par Fridtjof Nansen en 1896 après une dérive de son navire le Fram durant 35 mois sur la banquise, est due au vent du coin et à la force de Coriolis, bien connue et expliquée scientifiquement.



     Et pour les fortiches en Science, voici quelques éléments de cette théorie concernant la "force de Coriolis"

 


, et en couleurs, on découvre ceci :



     Tout cela serait super, si les chercheurs hors normes, Williams REED et Marshall B.Gardner (voir le titre et la photo de leur ouvrage dans notre article : audelaGrandNord.html) eux, ne nous disaient pas (il y a plus de 100 ans pour Reed), que cette énorme dérive de la banquise, ne peut venir que de puissants fleuves sous-marins issus de l'intérieur de la Terre, et de plus, ces fleuves sont à l'origine de la création des icebergs, quand ils gêlent à la sortie des ouvertures polaires, où régne un froid terrible. Et c'est pour cela en plus que l'on constate que ces icebergs....sont uniquement faits d'eau douce ...Mais mieux encore , ils disent que les mammouths trouvés congelés sur les bords du bassin polaire viennent aussi de l'intérieur de la Terre, et pourquoi pas, c'est ARTivision qui le dit, cette incroyable baleine telle que tiré du Science et Vie
d'Avril 1959 n° 499 on découvre à droite de la couverture :

  

:

info vraiment surprenante qui a surpris tout un chacun, au Canada, en Suisse, en Belgique, en Russie etc ....et bien sûr en France ...et information qu'Artivision cherche à vérifier, à tout prix, tant elle semble être un Poisson d'Avril . Nous avons d'abord bien sûr, vérifié dans tout le n° 500 de Mai 1959, si Science et Vie parlait de cette affaire comme d'un poisson d'Avril et, il n'y avait rien du tout sur cela et d'ailleurs ce n'était à l'époque le genre de la maison, de lancer des poissons d'avril, alors que la revue n'est pas sortie semble-t-il, sur le marché, juste le premier Avril. Toute aide à ce sujet serait, bien sûr, tout à fait bénie .

     Si cela est vrai, il est donc déjà, de la plus haute importance, pour tout chercheur intéressé par cette théorie, qu'il puisse avoir sous la main une étude officielle démontrant que les icebergs sont bien constitués d'eau douce , car ces masses parfois gigantesques, ne peuvent en aucune manière, sortir de bocs de la banquise arctique qui est elle, est salée. Avis aux amateurs.... Fin de la note n° 3 et continuation du texte de Jules GAY)


     Une lutte plus longue devenait vaine. Les deux chefs, d'ailleurs, étaient souffrants par suite de fatigues ou d'accidents de route. Parry accorda un jour de repos â ses hommes; les officiers firent toutes les observations qu'ils purent; puis on se remit en route, et, le 21 aoùt, après une absence de soixante et un jours, l'expédition rejoignit le navire, sans avoir perdu un seul homme. A la fin de l'année, les navigateurs étaient de retour en Angleterre.

     Cette tentative est restée justement célèbre : elle démontre l'impossibilité d'atteindre le pôle en traineaux, du moins pendant l'été...é cause de la non-continuité de la calotte de glaces, et du mouvement qui les entraine rapidement vers le sud.

     Ainsi, un vaste et puissant courant , suivant surtout les côtes orientales du 6roénland, déverse dans l'Atlantique le trop plein du bassin polaire. Mais un courant, comme le disait Gustave Lambert, ne sort pas d'un mur; il ne peut sortir qua d'une mer libre, ou a peu prés libre de glaces.( Note 4 du Webmaster : Nous avons plus haut, donné une autre explication hors normes de Williams REED et Marshall B.Gardner que ne pouvaient imaginer Jules GAY est ses contemporains par manque de moyens mais que nous nous pouvons vérifier grâce à des photos satellites, bien que ces photos sont caviardées, en majeures parties par les Gouvernants.

     II est facile, d'ailleurs, de s'expliquer son origine. Ce vaste bassin que nous avons décrit, espèce de cuvette dont les bords sont inégalement échancrés sur deux points, se remplit incessamment. D'une part, le Gulf-Stream, après avoir emmaga- siné de la chaleur dans le golfe du Mexique, cc calorifère de l'Europe, vient échauffer les côtes d'Europe et en éloigner les glaces du Nord; il pénètre en partie dans le bassin polaire, entre la Nouvellc-Zemble et le Spitzberg, et y apporte un puissant afflux d'eaux relativement tièdes. Dans l'océan Pacifique, le symétrique du Gulf-Stream, le Kuro-Siwo, ou courant noir du Japon, verse également, par le détroit de Behring, une partie de aes eaux dans le bassin polaire.( Les côtes de la Nouvelle-Sibérie, comme celles du Spitzberg, sont couvertes de bois flottés appartenant à des essences d'Amérique, Ils n'ont pu être charriés que par le Gulf-Stream. ) ( Note 5 du Webmaster : Cette affaire de bois flottés est bien plus extraordinaire que Jules GAY ne le pensait. En effet cette affaire va nous permettre d'évoquer, en passant, d'autres affaires de même nature, dont ne parle pas Jules Gay, sans doute, pour que l'on ne l'incrimine pas, comme il est dit plus haut, par Greely , de parler sans discernement : "... de phénomènes qu'on accuse si souvent les voyageurs de peindre de couleurs trop vives"

      Voyons déjà, ce que nous en dit, le livre jaune n°6 des Editions Félix, paru au début 2000 :

    ...Il y a un autre phénomène qui a surpris plus d'un explorateur : subitement, à certains endroits, la neige était colorée, rouge, noire, verte ou jaune. On a pris des échantillons et on a découvert que le noir était dû à des cendres volcaniques, les autres couleurs étaient dues à du pollen de fleurs. Du pollen au pôle Nord ? Personne ne s'étonnait plus de savoir que ce pollen venait de fleurs que personne ne connaissait. D'où venaient les centaines de troncs d'arbres que le commandant Robert McClure avait trouvé sur la Terre de Bank ? McClure était le premier homme blanc à découvrir le passage nord-ouest dans toute sa longueur. Et là où plus rien ne pousse, là où la neige et la glace sont reines, il voit du bois flottant qui se dirige sur lui. Les troncs d'arbres semblaient avoir été charriés par les glaciers venant du nord. Des arbres encore plus au nord ? Nansen a vu du bois flottant à 86° de latitude nord, à 4° du pôle. Est-ce que les arbres tombent du ciel, comme la neige ? Sans doute pas.

     Mais en page 118, de l'ouvrage ci-contre de R. Bernard publié par Albin Michel en 1971, et ouvrage pratiquement introuvable en librairie, on peut noter aussi, cette expression concernant également, cette affaire de troncs d'arbres qui flottent, à la dérive dans le bassin polaire :

    " Bois flottant, branches d'arbres portant des bourgeons verts, graines tropicales, oui on a trouvé tout cela dans les mers arctiques"

     Des bourgeons sur des branches d'arbres où la temprérature oscille autour de -40° ?

      Voyons cela, d'une manière plus détaillée, dans un autre document, venant de l'auteur Marshall B.Gardner, dont nous avons parlé plus haut. Voici d'ailleurs une photo de l'auteur et de la couverture de son livre incomparable :

  


      Donc à la page 253 de cet ouvrage, hélas non encore trduit en français, on découvre ceci :



      Et notre modeste traduction est alors :

Bois flottant et graines de plantes.

     "Maintenant, nous allons suivre plus en détail les preuves de ces différentes formes de vie dans l'Arctique. Nous avons déjà parlé de bois flottant se trouvant a des emplacements tels que cela ne peut provenir que de l'intérieur de la Terre. Ce phénomène est si fréquent que les explorateurs dont nous avons évoqués les exploits, ont presque tous eu, à nous dire des choses à ce sujet. Mais parfois, même, on a vu cette étrange chose dans les mers arctiques, que certains arbres portaient des bourgeons verts . Certaines graines d'espèces inconnues, comme par exemple des espèces tropicales ont été trouvées, à la dérive, en descendant des courants du Nord. Un très intéressant cas de cette nature, fut de trouver la semence de la fève d'Entada, une fève tropicale mesurant 9/4 d'inch (5cm environ). Cette découverte remarquable a été faite par une expédition suédoise sous Otto Torell près Trurenberg Bay, et il est évident que cette semence doit provenir de l'intérieur de la Terre, car elle est tirée d'un arbre qui ne pousse que dans des conditions tropicales, et elle aurait été désintégrée, si elle avait été trimballée pendant de nombreux mois, depuis de lointaines régions du monde entier, comme ce serait le cas si elle était venue à partir des régions tropicales connues, de cette planète."

     Mais voyons maintenant, toujours dans en pages 100 et 101, du livre de R. Bernard cette affaire de poussière noire et de cendre volcanique de l'Arctique, comme nous le dit plus haut le livre jaune n°6 et dont évite de nous parler Jules Gay, qui ne pouvait ignorer ce phénomène, vu les nombreux ouvrages qu'il a consultés :

     "La poussière, cette plaie de l'océan Arctique, est produite par des éruptions volcaniques. Légère, facilement portée par le vent, elle s'abat sur les bateaux et gêne considérablement la navigation. Quand elle tombe sur la neige, elle la rend noire. L'analyse montre qu'elle est constituée de carbone et de fer, et on suppose qu'elle provient d'un volcan en activité.

      Quel est ce volcan ? On ne trouve fait mention nulle part qu'il y ait un volcan quelconque dans les environs du pôle Nord, et s'il y en a un ailleurs, plus loin, pourquoi la poussière tombe-t-elle seulement dans l'océan Arctique ?
"


     Pour y voir plus clair, demandons à Reed, auteur en 1906 de l'ouvrage "Phantom of the poles":

     En page 126, on trouve alors :



     Et grosso modo, notre traduction peut donner :

     "Imaginez la poussière comme quelque chose d'ennuyant au milieu de l'océan Arctique! Nansen dit: " nous avons passé ici des années les annèes, et qu'est-ce que cela nous a apporté ? Rien que de la poussière, la poussière, la poussière, que le premier vent disperse. "

     Quelqu'un qui ne croit pas que la Terre est creuse, pourra-t-il me dire g'où provient cette la poussière ? elle n'est pas un élément ou une marchandise qui s'accumule très vite sur la glace, ou en eau libre, et alors Nansen a dit : " Rentrons chez nous. Pourquoi resterons-nous ici davantage ? Rien que de la poussière, la poussière, la poussière. ".

     Si vous maintenez, le fait que la Terre est un solide plein, il n'y a pas de réponse à cette question embarrassante. Mais si l'on conçoit cependant qu'elle est creuse, et que la poussière vient de l'éruption d'un volcan situé à l'intérieur, le puzzle est facile à expliquer, sans mettre en cause une comète circulant à des millions de Km, et qui va disperser la poussière sur toutes les régions arctique et antarctique. Si la Terre se trouve être pleine, alors les gens peuvent se féliciter que cette poussière soit confinée principalement autour des pôles,...
"

     Vous avez bien lu que Nansen se plaint amèrement de l'envahisement du flot de la cendre qui l'invite à fuir et à regagner son logis.

     Mais voyons aussi alors ce que nous en dit l' ouvrage intitulé "Vers le Pôle" de Fridtjof Nansen présenté par Jean-Louis Etienne et publié par les Editions Hoëbeke en 1996 d'après l'ouvrage de 1897, ISBN 2-84230-012-2. C'est ouvrage n'est, en fin de compte, qu'un condensé des deux tomes de l'Édition d'origine.



    En page 101, on découvre ceci concernant Nansen, après qu'il soit arrivé autour du 81° 18'de Lat Nord :



    Vous constatez que cette image, nous permet de faire d'une pierre deux coups, car en plus de la déclaration de Nansen, on a la position officielle (sans doute celle de Jean-louis Etienne) sur la provenance de cette poussière...et on évite , de parler de la véritable abondance de cette chute de cendre envahissante, comme nous le dit plus haut Nansen

    Mais pour résumer tout cela, jetons voulez-vous un furtif coup d'œil, dans le super ouvrage de 1818 suivant :



      Et aux pages 121 et 122 , consacrées aux récits de divers navigateurs :

  

      Notre modeste traduction devient alors :

       " Dans toutes mes conversations avec nos commandants, , je n'ai jamais manqué de leur demander quel itinéraire qu'ils prendraient pour atteindre les très hautes altitudes du Nord. Le résultat était alors qu'ils ne cherchaient jamais à l'atteindre en passant par l'ouest du Spitzberg, mais en filant vers le Nord en partant de la côte Ouest de la Nouvelle Zemble; Les raisons de Mr Baske et celles d'autres commandants furent :

1°) Que toutes les côtes Ouest des régions nordiques étaient pour la plupart, libre de glace à cause des vents et des marées venant principalemeent de l'Est, comme le prouve l'expérience.
2°) Que cette glace vient au départ des rivères du Tartare. Pour cela la mer ne gèle jamais, mais là elle est calme, et à la même période la neige tombe abondamment.
3°) Que près des "Seven Islands", les navigateurs ont souvent été confrontés à une houle énorme venant du Nord-Est, ce qui prouve qu'à cette époque, la mer n'est pas gelée à une considerable distance vers le Nord-Est.
4°) Que le bois flottant (Note du Webmaster: Nous venons justement d'en parler plus haut), ne pourrait pas venir de la région au nord du Spitzberg, car les mers situées entre le Nord de l'Asie et cette île, seraient gélées? Alors qu'une quantité importante de ce bois se dirige sur la côte Nord de l'Islande, et cela démontre que les courants viennent du Nord-Est.
5°) Que sur certains de ces arbres, les dessins axiaux sont très nets et la couleur du bois très vive, si bien qu'ils ne peuvent avoir été asssurément plus de six mois en mer.
6°) Que certains de arbres ont des bourgeons qui ne pourraient rester aussi frais, si ces arbres avaient séjourné une année dans l'eau salée.
7°) Que l'Est du Groenland a maintenant été exploré jusqu'au 79° de Latitude-Nord et que probablement il s'étend plus loin en direction du Nord Nord-Eest et que l'on présume être la cause du blocage de la glace entre la côte et le Spitzberg et la raison pour laquelle il n'y a jamais de houle de Nord-ouest ou nordique.
8°) Qu' en général tous les navires qui ont été une fois au 82° de latitude nord, ont rencontré très peu ou pas du tout d'obstructions dues à la glace. Et des discusions en plus aboutiraient à la même concusion. Il y a certains cependant qui auraient préféré faire une tentative de circulation entre le Spitzberg et la terre découverte par Mr Gillis. "


    Retenons, en fin de compte, de tout ce laius plutôt fastidieux , que chaque navigateur s'attend à découvrir au-dela du 82° de latitude nord, une mer particulièrement libre de glace, et sutout qu'il y flotte souvent de jeunes troncs d'arbres, portant des bourgeons encore frais.

    Autrement dit R. Bernard ( vu plus haut en page 118 de son ouvrage ) en parlant de bois flottant avec des bourgeons, et aussi plus haut, de houle fantastique en mer polaire, sait de quoi il parle, puisque ce livre étonnant de 1818, en fait état , tout à fait clairement.

    Comme vous le voyez, cette affaire de bois flottés, nous a conduit sur des sentiers bien étranges, et plutôt loin des préocupations de Jules GAY n'est-ce pas !!! A vous de juger...

    Fin de la note n° 5 et continuation du texte de Jules GAY)


     D'autre part, les fleuves immenses que nous avons nommés, rompant au printemps leurs barrières de glaces et enflés par la fontè des neiges, versent dans l'Océan des masses d'eau considérables que l'évaporation presque nulle réduit à peine; si bien qu'un afflux pareil ne tarde pas à déterminer un trop plein dans le bassin polaire, et par suite un courant de retour qui entraine chaque année les glaces vers le sud. Pendant l'hiver, les fleuves, emprisonnés par les glaces, ne peuvent plus alimenter ce courant; la mer Polaire elle-méme, gelée en grande partie, parait immobile; et cependant les courants ne cessent pas entièrement. Les nombreux exemples de dérive de navires emprisonnés psr les glaces le prouvent suffisamment. Pour n'en citer que deux : en i850, les navires américains du lieutenant de Haven, pris par les glaces à l'entrée du détroit de Lancastre dérivèrent jusqu'au sud de la mer de Baffin en 1857, le Fox, capitaine Mac Clintock , pris par la glace à la fin d'ao8t, ne fut délivré que le 26 avril suivant; après une dérive de 1 200 milles, en deux cent quarante-deux jours. L'année suivante ce méme navire atteignait. enfin le théatre du désastre de Franklin.

     Ainsi, même pendant l'hiver, la mer Polaire est le siège d'une véritable circulation. On se l'expliquerait mal si ses eaux, comme quelques-uns l'ont prétendu, étaient recouvertes par un manteau de glace éternellement fixe et immobile.

Chapitre II



     Ce ne sont pas là les seules preuves, tant s'en faut, de l'existence d'une mer libre au pôle: en voici d'autres que nous recueillons dans les récils mémes des voyageurs polaires, et dont la réunion ne pourra guère, croyons-nous, laisser de doutes sur le fait que nous avons avancé.

     Les observalions faites en différents points sur les bords du bagsin polaire, à Bossekop, à Harnrncrfest, à Arkhangel, à Lakutsk montrent que les vents les plus froids sont ceux qui viennent de l'intérieur des terres, tandis que les vents qui soufflent de la mer Polaire sont relativement doux. (voir Ch, Martins: Du Spitzberg au Sahara, p. 145. - Kaetz et Ch Martins Cours de météorologie, p. 149. - Peterman, Geogr. Mittheil.,. 1869).Nous ne pouvons nous empécher de citer également les lignes suivantes écrites par un des vétérans des expéditions polaires, le célèbre Joln Ross, pendant le séjour de quatre hivers consécutifs qu'il fit au nord de l'Amérique. L'idée d'une mer libre, il importe de le remarquer, n'était pas encore admise à cette époque (1830):

     " Nous reconnûmes, dit-il, que les températures les plus élevée; étaient arrivées par le vent du nord-ouest et les plus basses par le vent du sud. La seule explication, juste ou fausse, que nous pùmes trouver fut que la mer était libre au nord, et que tout le côté du sud soit mer, soit terre, était une masse de glace. "(Ross, l, 304.)

     Avant qu'on eût songé à étudier la température suivant les différentes aires du vent, l'étude de la marche des isothermes avait déjà conduit à des résultats analogues. Les isothrermes de -!0° et-15°, au lieu d'être continus, se relèvent au nord de la Sibérie et de l'Amérique, et paraissent circonscrire deux points qui seraient les pôles du froid. Brewster, Berghaus et Kaemlz s'accordent à les placer entre 78° cl 80° lat. N (Voir Kaemtz, p. 183, ainsi que les cartes des isothermes dans le Physikalischer Atlas de Berghaus).

     En outre, la comparaison des moyennes estivales et hibernales observées par les navigateurs qui ont hiverné dans les régions polaires montre que le climat, tout â fait extrême et continental au nord de l'Amérique, où Back a observé un maximum de + 20° et un minimum de - 56°,7 (la plus basse température relevée jusqu'ici) devient moins extrême à mesure qu'on s'avance vers le nord. Or partout où l'on a obseryé le même résultat sur le reste de la terre, il s'est montré étroitement lié au voisinage ou à l'éloignement des côtes; si bien que les expressions de climat continental on excessif, de climat marin ou constant sont devenues synonymes. II est naturel de supposer que pareil phénomène se produisant au nord de l'Amérique, il est dû â la méme cause, et que le climat devenant moins extrême à mesure qu'on s'élève au nord, cela tient au voisinage d'une mer polaire et d'une mer ouverte, car une mer constamment solide serait assimilable, quant à son action sur la température, 3 un continent (Voir Back, Voyage dans les régions arctiques, vol II p 300).

     La théorie se montre ici d'accord avec l'observation. Plusieurs physiciens ont étudié directement, en effet, la quantité de chaleur versée â la surface de la Terre par le Soleil, cc qu'on a appelé les lois de l'insolation. Ils ont trouvé que le minimum do la quantité de chaleur versée par le soleil ne se trouvait pas au pôle, mais bien vers le cercle polaire, tandis qu'au delà de ce cercle, la quantité de chaleur versée et, par suile, la température allaient en croissant. (Voir Plana, Mémoire sur la loi du refroidissement dea corps sphériques et sur l'expression de lachaleur solaire dans les latitudes circumpolaires de !a terre; Mémoires de l'Académie royale de Turin, vol I chap XXIII, année 1866. - G. Lambert, Note sur les lois de l'insolation Comptes rendus de l'Académie des sciences, vol l.chap XL1V, année 1867.)

     Sans entrer ici dans l'exposé des considérations qui conduisent à ce résullat, nous ferons remarquer seulement que si l'axe de l'équateur coïncidait avec l'axe de l'éclipliyue, les rayons solaires seraient tangents aux pôles, et la température y serait évidemment la plus basse possible. Mais il n'en est point ainsi; l'axe de l'équateur et celui de l'écliptique sont inclinés l'un sur l'autre de 23° environ ; il en résulte que le pôle n'est plus le point où la lempérature est minima. ( Note 6 du Webmaster :Tout ce laïus de Jules Gay, vise seulement à nous démontrer que la température augmente à mesure que l'on monte vers le nord, alors que ce devrait être inverse. Il pense évidemment que c'est pour lui, la preuve de la présence d'une mer libre de glace, autour du pôle qui adoucie la température des environs.

     Mais, ce que Jules Gay, ne dit pas ou ignore, c'est que l'on trouve aussi à son époque, des rapports inouïs, concertant cette affaire de tempérarure, et que son exposé, n'est pas suffisant pour expliquer ces faits :

Voyons déjà, ce que nous dit, le célèbre Naturaliste français Buffon (voir alors notre article Buffon.html à son sujet), dont Jules Gay ne parle pas, mais dont, il pouvait à son époque parfaitement consulter son "L’histoire naturelle générale et particulière" , en 36 volumes parus de 1749 à 1789, dont voici un portrait de l'auteur et la couverture du livre en question :

  


une photo de la couverture :

     Aux pages 215 à 220, on découvre, les paragraphes très intéressants suivants (l'orthographe est d'époque, et les couleurs sont de nous évidemment) :

PREUVES DE LA THEORIE DE LA TERRE.

ARTICLE VI.

GEOGRAPHIE.


Page 215 et suivantes:

     .....On trouve une grande quantité de ces glaces flottantes (les icebergs) dans la mer du nord, surtout à quelque distance des terres ; elles viennent de la mer de Tartarie dans celle de la nouvelle Zemble & dans les autres endroits de la mer glaciale. J’ai été assuré par des gens dignes de foi, qu’un Capitaine Anglois, nommé Monson, au lieu de chercher un passage entre les terres du nord pour aller à la Chine, avoit dirigé sa route droit au pole & en voit approché jusqu’à deux degrés ; que dans cette route il avoit trouvé une haute mer sans aucune glace, .....

     Cependant Guillaume Barents qui avoit échoué, comme bien d’autres, dans son voyage du nord, ne doutoit pas qu’il y eût un passage, & que s’il se fût plus éloigné des terres, il n’eût trouvé une mer libre & sans glaces. Des voyageurs Moscovites envoyés par le Czar pour reconnoître les mers du nord, rapportèrent que la nouvelle Zemble n’est point une isle, mais une terre ferme du continent de la Tartarie, & qu’au nord de la nouvelle Zemble c’est une mer libre & ouverte. Un voyageur Hollandois nous assure que la mer jette de temps en temps sur la côte de Corée & du Japon, des baleines qui ont sur le dos des harpons Anglois & Hollandois. Un autre Hollandois a prétendu avoir été jusque sous le pole, & il assuroit qu’il y faisoit aussi chaud qu’il fait à Amsterdam en été.

     Un Anglois nommé Goulden, qui avoit fait plus de trente voyages en Groenland, rapporta au Roi Charles II que deux vaisseaux Hollandois avec lesquels il faisoit voile, n’ayant point trouvé de baleines à la côte de l’isle d’Edges, résolurent d’aller plus au nord, & qu’étant de retour au bout de quinze jours, ces Hollandois lui dirent qu’ils avoient été jusqu’au 89e degré de latitude, c’est-à-dire, à un degré du pole, & que là ils n’avoient point trouvé de glaces, mais une mer libre & ouverte, fort profonde & semblable à celle de la baye de Biscaye, & qu’ils lui montrèrent quatre journaux des deux vaisseaux, qui attestoient la même chose & s’accordoient à fort peu de chose près. /B>, empêcha ces Navigateurs de retourner. Voyez le Recueil des voyages du nord page 200. Mais la Compagnie des Indes de Hollande crut au contraire qu’il étoit de son intérêt de trouver ce passage ; l’ayant tenté inutilement du côté de l’Europe, elle le fit chercher du côté du Japon, & elle auroit apparemment réussi, si l’Empereur du Japon n’eût pas interdit aux étrangers toute navigation du côté des terres de Jesso. Ce passage ne peut donc se trouver qu’en allant droit au pole au-delà de Spitzberg, ...


Fin de citation.

Mais nous avons nous a notre disposition une autre ouvrage de 1818 que Jules Gay aurait plus consulter et qui raconte les mêmes faits ...

     Cet ouvrage déjà présenté plus haut est bien sûr celui là:



     Nous découvrons alors en page 37, ceci :



      Une modeste traduction pourrait donner alors :

      " Le Capitaine Goulden, qui avait fait plus de trente voyages au Groenland, a rapporté à Sa Majesté, que, étant au Groenland pendant une vingtaine d'années, il fut en compagnie de deux Hollandais à l'est de l'île d'Edge. Comme les baleines fuyaient la côte, les deux Hollandais se déterminèrent à aller plus loin vers le nord, et après une quinzaine de jours, ils furent de retour. Ils dirent alors qu'ils avaient navigué jusqu'au 89 ° de latitude nord , et qu'ils ne rencontrèrent pas de glace, mais une mer libre et ouverte, et qui avait une configuration ressemblant à celle de la baie de Biscaye. M. Goulden n'étant pas satisfait par cette brutale révélation, ils lui ont présenté quatre journaux de bord des deux navires, qui en témoignaient catégoriquement, et cela, en quatre minutes, reçu l'agrément de tout un chacun. "

      Comme il serait intéressant n'est-ce pas, de retrouver le nom de ces hollandais et surtout leurs journaux de bords, s'ils ont été conservés dans des bibliothèques !!!

      A la page 101 de ce super ouvrage, nous trouvons aussi ce passage :


      Et notre traduction pourrait donner, grosso modo :

       " Le célèbre Mr. Boyle,, à partir de ces exemples et beaucoup d'autres, a rejeté la notion longtemps admise que le pôle est l'archétype du froid. Le Capitaine Jonas Poole, qui en 1610 a navigué dans un vaisseau de soixante-dix tonneaux pour faire des découvertes vers le Nord, a trouvé un temps chaud au voisinage du 79 ° de latitude, tandis que les étangs et les lacs étaient débloqués, ce qui le mit, dans l'espoir de trouver un été adouci, et qui l'a amené à croire que le passage ( note du Webmaster : passage nordique généralement est-ouest ou ouest-est très recherché) pourrait être trouvé plus rapidement, en passant par le pôle de quelque manière que ce soit; et c'est pour cette raison que le soleil a donné une grande chaleur là, et que la glace était loin d'être aussi épaisse que ce qu'il avait rencontré à la latitude de 73 °. En effet, les Hollandais, qui prétendent avoir avancé à un degré du pôle, ont dit qu' il y faisait aussi chaud là que pendant l'été à Amsterdam. "

      Autrement dit, tout se tient, et Buffon , a eu certainement en mains, les mêmes sources que celles de cet ouvrage, car on y retouve les mêmes déclarations.

      Mais il y a aussi cette citation du grand explorateur américain Charles Francis Hall (1821– 1871) qu'aurait pu connaitre Jules Gay, et dont Reed (voir plus haut) cite l'ouvrage intitulé : "In capitain Hall's last trip" où il est ecrit en page 166 : " We find this a much warmer country than we espected... we have found that the country abounds with life, and seals, game, geese, ducks, musk-cattle, rabbits wolves foxes bears pazrtriges lemmings, etc our sealers have shot two seals in the open water while at this encampement... " que nour traduirons modestement : " Nous avons découvert une région plus chaude que nous l'espérions... Nous avons découvert une région débordante de vie et les phoques du gibier, des oies, des canards, du bétail musqué, des lapins, loups des renards des ours, des perdrix, des lemmings, etc..Nos chasseurs de phoques en ont abattus deux sur la mer libre alors que nous étions à notre camp".

    Mais puisons voulez-vous à une autre source que n'aurait pas pu connaître hélas Jules Gay car l'ouvrage de référence est sorti en 1897, après le sien qui est, on le sait, de 1873 .

    Nous avons en effet sous la main, un ouvrage moderne, déjà présenté plus haut, intitulé "Vers le Pôle" de Fridtjof Nansen dont voilà à nouveau la coverture :



     On y trouve alors aussi , ce passage curieux : " Notons que finalement le 8 Avril 1895 arrivé à la 86° 2' 8" de Lat Nord long de 95° 47' 15 " E. Nansen et son compagnon Johansen décident d'abandonner la poursuite vers le pôle car la banquise devenait de plus en plus impraticable....

Page 148: "Le 26 (avril) à mon grand étonnement, je rencontre une piste fraîche de renard venant de L'O.-S-O. et allant vers l'est. Que diable est-il venu faire jusqu'au 85°?"

    Mais le 24 juin lors du retour autour du 81°4' de Lat nord et 58° 48' long E, Nansen :page 175 "La nuit dernière, la température était si élevée que nous avons dû coucher sans couverture. Au retour de cette expédition cynégétique, je touve johansen profondément endormi ; un de ses pieds, absolument nu, passe en dehors de notre abri, sans qu'il ait la moindre sensation de froid"

    Comme on le voit cette affaire de température qui augmente lorque l'on se dirige vers le pôle Nord, est bien plus fantastique que l'on ne saurait l'imaginer, surtout à l'époque où Jules GAY, écrivait son ouvrage...

     Mais avant de clore cette note n° 6, nous allons profiter du fait que Jules Gay, ait parlé de l'inclinaison de l'axe de le Terre tel que " Mais il n'en est point ainsi; l'axe de l'équateur et celui de l'écliptique sont inclinés l'un sur l'autre de 23° environ ; il en résulte que le pôle n'est plus le point où la lempérature est minima."

Pour mieux visualiser tout cela, empruntons à l'ouvrage "Astronomie et l'exploration spatiale" publié à Hachette Jeunesse en juillet 1985, le shéma suivant que nous avons un peu modifié :



     Mais, ce qui est rarement expliqué dans les manuels scolaires, c'est que étant donné que la Terre ne décrit pas exacrement un cercle autour du Soleil, mais une ellipse, on découvre alors que la distance de la Terre au Soleil est environ de 147 millions de kilomètres au mois de Janvier, et est de 152 millions de kilomètres au mois de Juillet.:
, autrement dit le soleil est ,paradoxallement, plus près de la Terre en hiver, qu'en étéde 5 millions de Km . Le site :

http://fr.vikidia.org/wiki/R%C3%A9volution_de_la_Terre_autour_du_Soleil

, nous illustre schématiquement tout cela admirablement :


Et on voit bien là, que la Terre est plus proche du soleil en hiver, qu'elle ne l'est en été.

     Dans les sphères officielles, on explique ce phénomène justement par l'inclinaison de 23 ° de l'axe de la Terre par rapport au plan de l'écliptique et qui fait que les rayons du soleil sont toujours obliques par rapport à l'axe de rotation de la Terre. Et, pour ARTivision, cela est très discutable...

     Si donc le soleil était une boule de feu émettant chaleur et lumière en direction de la Terre, son action aurait certaimement augmenté grandement en avançant de 5 millions de Km de sa cible. Des maquettes à l'échelle, et des simulations informatiques, le démontreraient sans doute.

     Mais , si vous tenez à avoir une explication non officielle de ce surprenant phénomène, prière de bien attacher votre ceinture car à l'altitude où nous allons évoluer, il rique d'y avoir, chez le novice, de très fortes turbulences :

     Nous avons en effet, sous la main, l' ouvrage extraordinaire d'un certain "contacté ", nommé Howard Menger, aussi célèbre que le fameux Adamski, et ouvrage intitulé : "Mes amis les hommes de l'espace", dont voici la couverture :


paru aux Editions DERVY-LIVRES en Juillet 1965 , (voir à ce sujet, l'article de notre ami Joël Baran à : http://www.artivision.fr/docs/Howardmenger.html) nous lisons page 220, la phrase suivante qui témoigne bien de la grande modestie de l'auteur et qui raconte là, un voyage qu'il aurait fait dans un vaisseau spatial de ses amis :

     " Ma première réaction, quand je me levai, fut d'aller jusqu'au hublot et de regarder à l'extérieur pour voir où nous étions. Des sortes de boules de couleurs étaient partout visibles, ainsi qu'une boule rouge de dimensions gigantesques, qui semblait être une énorme planète. Ils me dirent plus tard que c'était le Soleil; je ne sais pas pourquoi, il n'était pas brillant."

     Surprenant n'est-ce pas !!! surtout pour quelqu'un qui n'avait rien des qualités d'un astrophysicien. Rappelons que cet Howard Menger, a produit dans son livre, des photos de la Lune, dont voici une, qu'aucun spécialiste n'a pu expliquer jusqu'à présent :


on y voit parfaitement dans le coin supérieur gauche, une portion du hublot de l'astronef, qui a transporté l'auteur jusqu'à la Lune...

     Mais voyons maintenant l' explication qui est présentée par un certain Maître cosmique nommé Pomar, et explication placée à notre article : Byrdalice.html telle que :

     "Il y a aussi un autre fait qui contribue à démolir les théories scolastico-scientifiques grâce à la giration de la Terre autour du Soleil, vous avez l’été lorsque vous êtes au point le plus éloigné du Soleil, et l’hiver quand vous en êtes au plus près. Pour justifier anomalie votre science a émis l'hypothèse de l'obliquité des rayons et de la durée des jours. Cela est vrai, mais en fait, c'est dû à l'action des rayons obscurs qui viennent du soleil. S'il en était autrement, l'énorme accroissement de température que la Terre devrait subir au périhélie ne pourrait expliquer le retour cyclique de votre pâle et froid soleil des journées d'hiver. Je chercherai plus tard à vous confirmer le principe que je viens d'exposer : plus grande est la densité des stratifications atmosphériques traversées, plus grande est la chaleur des rayons. Comme toute autre planète, votre Terre, dans son mouvement de rotation autour de son axe, doit entraîner la rotation de l'atmosphère qui prend de ce fait un aspect parabolique. Elle se dispose donc sous une forme ellipsoïde avec le petit axe superposé à celui de la Terre. Il s'ensuit que le rayon solaire traversant l'équateur trouvera une plus grande épaisseur atmosphérique et par conséquent produira plus de chaleur qu'aux pôles. Voilà pourquoi la zone équatoriale est brûlante alors qu'en zone polaire règne la glace. En conclusion il faut se convaincre de l'erreur de vos savants qui font du Soleil ce distributeur d'énergie, une gigantesque pile infernale, qui devrait être aussi la cause des valeurs hyperboliques de la température des étoiles.

     Ceci est une autre théorie bâtie par vous, terriens, avec vos fausses convictions qui amènent des conclusions inexactes , à cause de l'insuffisance du préjugé initial. L'orgueil de nier l'Esprit Créateur et Ses lois dans le crépuscule où vous êtes, vous fait approcher toujours davantage de minuit. Que celui qui a des oreilles entende; que celui qui a des yeux les ouvre à la lumière "


    A vous de juger ... fin de la note n° 6, et continuation du texte de Jules GAY)


Chapitre III



    Voici maintenant un autre ordre de considérations tirées de l'élude de la faune et de la flore boréales. A plusieurs reprises, les navigateurs polaires, Bellot, Parry, etc., hivernant dans l'un des nombreux canaux de l'archipel Nord-Américain, signalent des vols considérables d'oies et d'autres oiseaux se dirigeant vers le nord, tandis qu'autour d'eux tout était encore neige et glace : c'est donc que vers le nord, ces animaux devaient trouver nourriture et climat plus doux, ce qui exclut tout à fait l'idôe d'une calotte solide continue et conduit forcément à l'hypothèse d'une mer libre.

    C'est dis reste un.des caractères les plus curieux des mers polaires que la prodigieuse abondance de la vie animale qu'on y observe. Parry, dans son célèbre voyage de 18l9-20, signale l'Ile Melville (74° 47' latitude N. et 1130 23' longitude 0. Paris) ( note n°7 du Webmaster : et sur le site : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Ele_Melville_%28Canada%29 on a :

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qui se situe en haut du Canada.)


comme une station de chasse exceptionnellement riche. Le bœuf musqué, le renne, le lièvre, etc., s'y rencontraient en troupes nombreuses autour desquelles rôdaient les loups et les renards; dans l'air, d'innombrables bandes d'oies boréales, de pluviers dorés, de gélinottes bien" complétaient cet étonnant tableau de vie au milieu des déserts glacés du pôle. - En 1851, Mac Clintock arrivant dans les mêmes parages, y rencontre dès le mois de Mai, la même abondance d'animaux de tout genre; ce n'est donc pas le fait d'une année exceptionnellement chaude. Un pareil phénomène ne peut guère s'expliquer que par le voisinage au nord de l'ile Melville, - encore inexploré, - d'une mer ouverte.

    Ce fait n'est pas particulier â l'ile Melville. En 1852, le capitaine Inglefield, commandant le steamer l'Isabelle, chargé, par lady f'ranklin, d'explorer les rivages septentrionaux de la mer de Baffin, fut frappé de l'abondance de la végétation arctique des deux côtés du détroit de Smith, par de là le 78° 35'. - L'année suivante, l'intendant Morton, envoyé en ppluration par le docteur Kane, voyait la vie renaître autour de lui à mesure qu'il avançait vers le nord. Quelques fleurs se montraient çà et là; les vols d'oiseaux devenaient de plus en plus nombreux ; les glaces, d'abord épaisses et compact, devenaient de plus en plus minces, et bientôt Morton put contempler la mer libre de glaces aussi loin que la vue pouvait s'étendre; en 1861, le docteur Hayes a recommencé ce voyage et vérifié de tout point l'exactitude des faits observés par Morton.

( note n° 8 du Webmaster : Voici la gravure que l'on trouvre dans le livre de Hayes "La Mer libre du pôle de 1868" publié chez Hachette et gravure montrant ce fanstatique paysage qui à juste titre a suscité beaucoup d'émotion chez Hayes et son compagnon.:



    Il nous reste cependant à bien analyser cette gravure dans ses détails les plus fins, et surtout en ce qui concerne les oiseaux , dontJules Gay vient de nous parler plus haut.

    Et en couleur c'est mieux , grâce à la une petite contribution de notre ami Christian C....... qui réalise d'amirables aquarelles (Aquarelle et voyage):



     Bien sûr cette émotion toute naturelle n'a pourtant pas plu aux biens pensants explorateurs modernes des pôles dont un certain français Paul-Emile Victor . Pour en savoir plus voir notre article :merlibresuite.html

    Alors Messieurs les irréductibles détrateurs, Hayes Isaac Israël et Kane auraient-is donc tout inventé !!! ...

    D'ailleurs, il nous semble judicieux de transcrire ici, ce passage important du livre que publia Kane en 1857, et ouvrage que l'on peut trouver sur le site :



     Et pour les puristes, voici le paragraphe surprenant déjà en anglais :


      Et voici une traduction de cet étrange paragraphe :

" Il est impossible, en rappelant les faits relatifs à cette découverte,- La neige fondue sur les rochers, les troupes d'oiseaux marins, la végétation augmentant de plus en plus, l'élévation du thermomètre dans l'eau, de ne pas être frappé de la probabilité d'un climat plus doux vers le pôle. Mais signaler les modifications de température au voisinage de la mer libre, ce n'est pas résoudre la question, qui reste sans réponse : Quelle est la cause de la Mer libre ? "

    Que dire de plus, si ce n'est que l'on découvre, ici, encore une fois, l'incompréhension des observateurs de l'époque , devant ce phénomène hors normes de la mer libre du pôle.

     Alors chers détracteurs zélés, sauf de dire que Dr Elisha Kent Kane était plutôt timbré et Hayes, évidemment lui aussi, nous attendons avec ferveur votre réponse pointue, sur cette affaire.

    Fin de la note 8 et continuation du texte de Jules GAY...


    
C'est dans la mer Polaire que se trouvent les géants. des animaux : la baleine, (Note 9 du Webmaster : En effet peut-être que Jules GAY a pu avoir en mains ce communiqué du New York-Times de Nov. 1871 :



      Donc, juste au début on découvre que : " le 20 Octobre .- Des Rapports complets de la dernière expédition allemande vers le Pôle Nord ont été publiés. Il y est fait état que l'expédition fut un succès. Une mer polaire fut découverte libre de glace et grouillant de baleines..."... Fin de la note 9 ..


le morse; puis les ours, les phoques, plusieurs grands cétacés, etc. Ces animaux ne s'y trouvent pas isolés; ils y vivent par troupes nombreuses (Pendant les années 1849 et 1850, il n'y eut pas moins de 154 navires américains, montés par 4 650 hommes, employés â 1a pèche de la baleine, vers le détroit de Behring; et le revenu de la pêche dépassa 8 000 000 de dollars, plus de 40 000 000 de Francs, Cela peut donner une idée de l'abondance des haleines dans la mer Polaire. (Geogr. Mittheil tome I en 1869).) Les récits des navigateurs sont pleins de la description de ces armées d'un nouveau genre avec lesquelles ils eurent plus d'une fois à soutenir des luttes périlleuses. Ces gros mammifères conservent, dans ce climat glacé, une température constante voisine de 37° ; ils ne le peuvent qu'à la condition d'absorber une masse considérable d'aliments; et de même que l'Esquimau, pour résister aux causes de refroidissement qui l'entourent, peut et doit absorber une dose de matières grasses qui serait promptement mortelle pour un habitant des tropiques, de même les hôtes de la mer Polaire doivent absorber une somme d'aliments en rapport avec leur taille énorme et la rigueur de la température. Or, où peuvent-ils trouver cette nourriture, sinon dans l'élément qu'ils habitent ? Il faut donc, et le fait a été, en effet, maintes fois constaté. qu'outre ces gros animaux, la mer contienne des quantités vraiment prodiicuses d'animaux plus petits : crustacés, mollusques, zoophytes destinés à devenir la nourriture des baleines, des phoques et des morses.(Voir sur la faune et la flore arctiques: Ch. Martins, du Spitzberg au Sahara. - Ch. Grad, Esquisse physique dans les îles du Spitzbergen. - Back, Voyage dans les régions arctiques, etc.).

    Ainsi, et pour résumer cet ordre de preuves, les abords du pôle offrent sans cesse au voyageur émerveillé le double spectacle de la mort et de la vie dans ses manifestations les plus énergiques ; cela se pourrait-il, nous le demandons encore, si l'océan Polaire était éternellement fixe et immobile?


Chapitre IV



    L'étude des courants, celle de la météorologie polaire, celle de la faune et de la flore arctiques conduisent donc toutes â celte conclusion que les environs du pôle Nord, loin d'élre occupés par un continent ou par une calotte de glace éternelle, doivent l'être par une mer, libre au moins pendent l'été, peut-êlre pendant toute l'Année. Que si on n'a pu encore y arriver, c'est que cet océan polaire ne communique avec les océans Atlantique et Pacifique que par des ouvertures assez étroites, (Note 10 du Webmaster : Dans divers articles, nous avons présenté des surprenantes cartes anciennes , qui nous montrent que l'on connaissait dans les temps anciens, assurément, 4 passages pour franchir la banquise polaire :


Cette carte nous vient de la revue scientifique "La Recherche" n°406 de Mars 2007 :

.
    Puis il y a aussi celle ci qui lui ressemble trait pout trait:


Cette carte serait dit-on de Mercator de 1630

.     Enfin on trouve aussi celle-ci : dite aussi , de Mercator issue de Bibliothèque Nationale:


Et carte qui elle, serait datée de 1595.


Comment ces passages ont-ils pu être localisés dans ces temps si lointains ? Ces passages ont-ils subsister de nos jours , dans les profondeurs sous-marines? C'est à vous qu'il appartient donc, dès lors, de juger ...)
embarrassées d'iles qui arrêtent les glaces, et forment ainsi, entre notre monde et ce monde polaire, objet de l'ardente ambition de notre regretté Gustave Lambert, une barrière que les efforts des navigateurs n'ont pu encore franchir entièrement.

    Toutefois, si les voyageurs n'ont pu encore explorer ce bassin polaire, a diverses reprises, après avoir franchi une large barrière de glaces, ils se sont trouvés vers 75" à 80° latitude N. en présence d'une eau libre s'étendant à perte de vue; ils ont donc atteint probablement les bords de ce bassin, et il est permis de supposer que des efforts nouveaux les conduiront plus loin, et que notre siècle verra franchir cette barrière polaire.-Dieu veuille que cet honneur soit réservé à la France ! (Note 10 du Webmaster : Quelle ferveur patriotique que nous montre là, ce Jules GAY!!! . Mais, en passant, il nous vient aussi l'idée, que les gouvernants américains ont dû faire assurément la même proclamation concernant le débarquement sur la Lune, mais hélas les photos qu'ils ont montrées de leur évolutions sur le sol lunaire, sont truquées, et posent un gros point d'interrogation sur la réalité de leur "exploit". Voir à ce sujet nos articles :


     A vous de juger, jusqu'où peut aller... cette affaire de chauvinisme...


    Voici maintenant dans quelles circonstances ce bassin polaire a été aperçu :

    En 1859, le capitaine Penny, envoyé à la recherche de Franklin, explorait le canal de Wellington, qui, se dirigeant du sud au nord, parait être l'un des débouchés de l'océan Polaire dans le détroit de Barrow, et par là dans la mer de Baffin et l'Atlantique. Pendant que son navire était retenu par les glaces à l'entrée du détroit, il envoya plusieurs expéditions munies de traîneaux afin d'explorer sur la glace le canal et ses bords.

    L'une de ces expéditions, sous les ordres du capitaine Stewart, fut arrêtée, le 31 mai, par une mer complètement libre de glaces; des vols considérables d'oiseaux traversaient l'air de toutes parts; des palmipèdes, des phoques couvraient les eaux ; c'était le spectacle de la vie dans une de ses plus complètes manifestations qui succédait à un désert glacé de cinquante lieues. N'ayant pas de bateau, Stewart dut revenir en arrière. En même temps, le commandant Penny lui-même atteignait d'un autre côté la même mer libre. Revenu en hâte chercher un canot, il se lança sur cette mer, la parcourut jusqu'à 77° latitude N., mais l'épuisement des vivres l'obligea à revenir en arrière, alors qu'à perte de vue vers le nord, la mer s'étendait libre de glaces.

    Deux ans plus tard, sir Edward Belcher, à la tête d'une nouvelle expédition, recherchait les traces de Franklin dans les mêmes parages. Dans une expédition en traîneaux, faite au mois de mai 1853, lui aussi fut arrêté sur les bords du détroit de Jones par une mer libre, "roulant au loin, dit-il, ses vagues d'un bleu sombre. A l'horizon, on n'apercevait que des glaçons flottants, et tout progrès ultérieur était interdit à nos traîneaux."

    On ne peut toutefois tirer de ces faits des conséquences absolues. Là, en effet, où, en 1851, Penny avait trouvé l'eau libre dans le canal de Wellington, Belcher se heurta, en 1855, 3 une épaisse couche de glaces. La limite de l'eau libre ne reste donc pas la même tous les ans.

    Mais voici deux observalions faites au méme lieu, à plusieurs années d'intervalle, à une latitude bien supérieure à la précédente et où il semble que les voyageurs aient bien atteint les bords du bassin polaire, et non ceux d'un simple lac au milieu de la glace, comme cela était peut-être pour Penny et Belcher.

    En 1854, comme nous l'avons déjà dit plus haut, le docteur américain Kane, après avoir hiverné dans le détroit de Smith par 78° 50 latitude N., envoya son intendant Morton en reconnaissance vers le nord. Parti le 4 juin du vaisseau, Morlon, après avoir suivi pendant .vingt jours les bords du canal Kennedy, le long delacôte occidentale du Groénland, après avoir vu la glace devenir de moins en moins compacte, et la vie reparaître à mesure qu'il avançait, se trouva le 24 juin, par 81° latitude, en face d'une mer libre de glace à perte de vue. La côte du Groénland, cessant de courir vers le nord, s'infléchissait à l'est, tandis que la terre de Grinnel, formant l'autre rive du canal, s'élevait droit au nord, montrant les sommets neigeux des monts Parry, la terre la plus septentrionale qui ait été aperçue. Morton, après avoir suivi la mer libre pendant plusieurs milles sans en voir les limites, revint annoncer celle découverte au docteur Kane .

    Ces résultats avaient été révoqués en doute par les Anglais ; le docteur Hayes, qui avait accompagné le docteur Kane dans sa première expédition, résolut de revoir cette mer polaire et de contrôler l 'exactitude des renseignements fournis par Morton. ll partit du port Foulke, où il avait hiverné, et, après quarante-un jours de marche pénible, arriva au bord du bassin polaire. Voici dans quels termes il consigna sa découverte, dans une note laissée au lieu même où il s'arrêta : "Je crois, d'après mes observations, que nous sommes à 81'35' latitude N. et 70° 30' longitude 0uest. La glace pourrie et les crevasses nous empêchent d'aller plus loin. Le canal Kennedy paraît s'ouvrir dans le bassin polaire. Aussi, persuadé qu'il est navigable en juillet, août et septembre au moins, je retourne à ma station d'hiver pour essayer de pousser mon navire au travers des glaces après la débâcle de cet été. " (19 mai l861.)

    (Note 11 du Webmaster : Comme nous avons le privilège de posséder l'ouvrage condensé de Hayes, intitulé "La mer libre du Pôle"1877:


    On trouve aussi ces passages : pages 188 à 189:

" Tout le démontrait: j'avais atteint les rivages du bassin polaire. L'océan dormait à mes pieds.... il m'était donc impossible d'aller plus loin. La crevasse dont j'ai parlé eût déjà suffit pour nous empêcher d'atteindre le nord de la baie; mais, au large, les glaces paraissaient encore en pire état. Plusieurs flaques d'eau s'ouvraient près du littoral, et sur l'une d'elles venait de s'abattre une bandes de "dovekies" ou de guillemots à miroir blanc. En remontant le canal kenedy, j'avais reconnu nombre de leurs stations d'été; cependant j'étais assez surpris de voir les oiseaux eux-mêmes à une époque si peu avancée de la saison. Les mouettes bourgmestres volaient au dessus de nous, se dirigeant vers le nord où elles cherchaient les eaux libres pour leur nourriture et leur demeure... "

    et le 19 Mai 1861:

" Cette note placée dans une petite fiole apportée tout exprès, fut soigneusement déposée sous le cairn, puis nous poursuivîmes notre route en nous tournant vers le sud; mais je quittais avec répugnance ce lieu qui exerçait sur moi une fascination puissante, et c'est avec des sensations inaccoutumées que je me voyais seul avec mon jeune camarade, dans ces déserts polaires que nul homme civilisé n'avait foulé avant nous. Notre proximité de l'axe du globe, la certitude que de nos pieds, nous touchions une terre placée bien au delà des limites des découvertes précédentes, les pensées qui me traversaient l'esprit en contemplant cette vaste mer ouverte devant nous, l'idée que peut-être ces eaux ceintes de glaces baignent des rivages d'îles lointaines où vivent des êtres humains d'une race inconnue: telles sont les considérations qui semblaient donner je ne sais quoi de mystérieux à l'air que nous respirions...
" fin de citation

    Tout ce qui est raconté ci-dessus est superbement rassemblé dans une gravure montrant ce fanstatique paysage qui à juste titre a suscité beaucoup d'émotion chez Hayes et son compagnon. Voici à nouveau cette gravure sublime :



    Cette émotion toute naturelle, n'a pourtant pas plu aux biens pensants explorateurs modernes des pôles. Dans l' Histoire Universelle des Explorations (4e volume), voici ce que nous avons trouvé sous la plume de Paul-Emile Victor :
CHAPITRE II
 

LES ROUTES POLAIRES  (1852-19I5)

   ....Après un second hivernage où il souffrit du scorbut, Kane, incertain d'être débloqué au cours de l'été, quitta son navire le 17 Mai 1855 et parvint à rallier en canot l'établissement danois d'Upernivik au sud de la baie de Melville.
    Un excès de littérature devaît entacher le renom de Hayes; ses épanchements lyriques lui ont beaucoup nui dans l'esprit des spécialistes arctiques. Il eut de plus le tort de considérer comme acquise - et acquise par lui - l'existence de "la mer libre du Pôle" : The open polar Sea, dont il donna le nom pour titre à son ouvrage....

.
....................etc..........................


Mais à l'intention de ceux qui trouvent comme P-E Victor et consorts que les épanchements lyriques de Hayes ne devaient pas être de mise devant le spectacle fabuleux que lui offrait cette mer libre du pôle au sommet du monde, nous leurs dédions, à contrario, ces quelques lignes extraites d'un vieux Paris Match n°1242 du 24 Février 1973:


     Là, comme on le voit, nous passons d'une extrémité à l'autre. Où l'émotion bien humaine s'exprime avantageusement, selon nous, pour Hayes, voici que pour Armstrong décédé le 25 Août 2012, qui, dans une situation encore plus extraordinaire, puisqu'il s'agissait de débarquer sur un autre astre, (et là, il serait tout naturel, à notre avis, d'avoir à cet effet, le souffle coupé devant un tel paysage d'outre-terre), ce dernier, en véritable robot, refuse même de dire devant ces interlocuteurs seulement que la Lune est belle. Voilà, Messieurs les journalistes intrépides, un sujet d'article passionnant, que représente ce parallèle à faire entre deux explorateurs si opposés dans la conception de la Vie. Il y a là, même pour des étudiants en Psychiatrie, Psychologie ou autre Philosophie, une thèse toute trouvée et surtout jamais réalisée à notre connaissance, sur une étude comparative de ces deux modes d'expression, des explorateurs précités...

     Pour en savoir plus, prière de consulter notre article déjà présenté plus haut :



     Fin de la note 11 et continuation du texte de Jules GAY .



     Au nord de la Sibérie, des résultals semblables ont été obtenus, et les explorateurs ont toujours trouvé la mer libre au delà d'une ceinture de glace. adhérentes aux côtes " Au nord des îles de la Nouvelle Sibérie, par 76 degrés de latitude, dit Hedenstöm, on trove un océan qui ne gèle jamais; même en mars, je n'y ai vu que u peu de glaces flottantes. " Le gouvernement russe chargea en 1819 le lieutenant, depuis amiral Wrangel (décédé en 1870), d'explorer les rives septentrionales de la Sibérie et de s'élever le plus possible au nord en taîneaux. Pendant trois années, Wrangel fit des efforts prodigieux pour s'élever ainsi vers le nord ; chaque fois, il fut arrélé par l'eau libre et obligé de regagner la côte en toute hâte, non sans courir de graves dangers, par suite de la faible épaisseur des glaces et de l'agitation de la mer, qui menaçait à chaque instant de rompre la crôute solide. En dernier lieu, en 1823, à 17 milles allemands de la terre, par 70° 51' latitude, M. de Wangel étant monté sur le plus élevé des blocs de glace, " la mer ouverte, dit-il, s'étendait devant nous à perle de vue, et nous dûmes abandonner le but que pendant trois ans, à travers des privations, des misères et des dangers de toutes sortes, nous nous étions efforcés d'atteindre." Le courant était dirigé avec une vitesse de 4 milles 3 l'heure; (Note 12 du Webmaster : Nous avons déjà plus haut parlé de cette incroyable dérive de la banquise et, dans notre article sur l'Amiral Lepotier, nous avons aussi fait allusion à une affaire d'eau douce, qui flotte en surface sur la mer et que hélas ne mentionne pas Jules GAY . Voyons cela à nouveau : L'amiral Lepotier , nous dit aussi que l'on a découvert "un énorme iceberg mesurant environ 25 km sur 30 et atteignant 60 m d'altitude au-dessus de l'eau, ce qui représente un "tirant d'eau" de 300 à 400 m!". ...Mais à aucun moment le Contre Amiral-Amiral Lepotier, n'explique la raison de cette puissante dérive du pack polaire...

      Il nous semble judicieux cepedant, de transcrire ici, ce passage important du livre de 1897 de Fridjord Nansen, intitilé "Farthest Nord" :


    Et à l'url :


, et en page 174, il y a ceci :


, que nous traduirons modestement :

     "C'est un phénomène singulier, - cette eau douce. Nous avions à présent une meilleure opportunité pour étudier cela, tel que nous le désirions . Ce phénomène se passe quand une couche superficielle d'eau douce surnage sur l'eau de mer salée et cette eau douce glisse avec le bateau sur la mer plus lourde du dessous comme si cette mer constituait une couche fixe. La différence entre ces deux couches liquides était dans ce cas, si grande que tandis que nous avions de l'eau potable à la surface, l'eau nous sommes arrivés à extraire du fond de la salle des machines était si salée qu'elle ne pouvait être employée pour la chaudière. "

    Nous ne savons pas hélas, si le Contre Amiral-Amiral Lepotier, a eu en main cet ouvrage de Nansen, mais on est en droit de se demander, d'où peut venir cette couche d'eau douce que Nansen a rencontrée, à une latitude supérieure et proche du pôle et qu'i croit expliquer par une différence de densité entre l'eau douce et l'eau de mer sans jamais nous dire d'ou provient cette masse imposante d'eau douce qui apparemment ne semble pas venir simplement de la fonteminime des neiges ou des icebergs de la région . Notons aussi que l'ouvrage extraordinaire "The Smoky God", qui surclasse de loin, n'importe quel roman de Jules Verne, raconte une affaire semblable d'eau douce, qui surnage au dessus de la Mer libre. Voir notre traduction à SmokyGod.html, mis en ligne dès le 6 Avril 2001.

    Les auteurs présentés plus haut, Williams REED (il y a de cela pour lui , 106 ans en 1012) et Marshall B.Gardner (92 ans en 2012 ), eux nous disent, ( et nous le savons dejà) , que cette énorme dérive de la banquise, et cette eau douce qui surnage sur la Mer libre , ne peuvent venir que de puissants fleuves sous-marins issus de l'intérieur de la Terre, et que de plus, ces fleuves sont à l'origine de la création des icebergs . A vous de juger. Fin de la note 12 et continuation du texte de Jules GAY) .
...la profondeur était de 22 brasses, et partout, au nord-ouest, au nord et au nord-est, l'horizon était couvert de cette espèce de brume bleu foncé qui s'élève toujours au-dessus de la mer, quand elle est libre.

     Depuis, les baleiniers américains, particulièrement les capitaines Long et Rodger, se sont avancés fort loin dans cette mer libre, cette Polynia des Russes, vue par Hedensöm et Wrangel (Note 13 du Webmaster : Bien sûr tout documents russe relatif à ces explorateurs, et accompagné de sa traduction en français serait pour ARTivision d'une valeur considérable. nous avons cependant réussi à mettre la main sur un important document qui parlent de ces explorateurs russes et de bien d'autres . Voyez vous-même :


et cela est visible sur le site :

Mais sur le site : http://www.cosmovisions.com/ChronoPolesExploN.htm

on trouve aussi ceci :

      "
Mais les voyages de la première moitié du XIXe siècle, aussi bien ceux du Nord-Ouest que ceux de Hedenstrom, Anjou et Wrangel au Nord-Est, semblèrent confirmer l'opinion déjà ancienne que les espaces polaires étaient occupés par une mer libre, la Polynia. Le voyage de Kane au Nord de la baie de Baffin, en 1853-55 qui affirma l'existence de la mer libre sur le rapport de son stewart Morton, eut une grande influence sur les théories géographiques. Cette idée fut adoptée avec enthousiasme par les principaux géographes de l'époque, Behm, Maury et surtout Petermann. "

Fin de la note 13 et continuation du texte de Jules GAY)
; ils ne se sont arrétés que par suite du manque de vivres, ou parce que l'objet de leur voyage les appelait ailleurs; mais nous trouvons dans la Revue de géographie du docteur Aug. Pelermann cette affirmation, que nous reproduisons textuellement : " Que des navigateurs comme Rodger ou Long, avec des expédilions scientifiques et des bâtiments à vapeur appropriés, aient pu continuer leur voyage vers l'ouest, et aient pu ainsi, à travers toute la mer polaire, atteindre enfin l'Europe, nous en sommes fermement convaincus.(Geograh. Mitteilungen tome I en 1869 . Le mème numéro contient une très intéressante carte des expéditions de Wrangel, Rodger Long etc.. .) " C'était la route que devait suivre Gustave Lambert, et le cœur se serre à la pensée que la terrible guerre de 1870-71, avec tant d'autres désastres, aura pu nous enlever l'honneur de cette découverte....

      Enfin, les renseignements que l'on a pu recueillir auprès des rares habilants de ces contrées désolées sont venus confirmer ces indices d'un climat plus doux vers le nord. "Un vieux prêtre russe que j'ai connu à Iakutsk, dit Mr. de Wrangel, et qui a longtemps vécu chez les Tchoukises ( Note du Webmaster: il s'agit bien sûr du nom des esquimaux de la région), m'a assuré que, selon la tradition, des bateaux et des hommes venus d'une île plus chaude située au nord, sont arrivés sur leurs côtes." (Note 14 du Webmaster : Nous voilà arrivés au passage le plus surprenant de l'opuscule de Jules GAY, et c'est ce passage qui nous a déterminé à mettre en ligne ce texte. Sans peut-être s'en rendre compte Jules Gay, anticipe et amplifie ici la phrase, très audacieuse vue plus haut du livre de Hayes ainsi énoncée : "les pensées qui me traversaient l'esprit en contemplant cette vaste mer ouverte devant nous, l'idée que peut-être ces eaux ceintes de glaces baignent des rivages d'îles lointaines où vivent des êtres humains d'une race inconnue ..."

      Bien sûr ni Hayes, ni Gay ne pouvaient imaginer à l'époque qu'il ne sagissait pas que quelques îles éparses de la région polaire, mais bien d'un continent immense et intérieur à notre Terre. Cette affaire de légende superbement évoquée par Gay , nous invite aussi à en présenter une autre tout aussi curieuse : Voici un passage admirable page 150, du livre de 1971 de Raymond Bernard " La Terre creuse" déjà présenté plus haut :


      Le Webmaster du site ARTivision, qui aime retrouver la source d'un document, a cherché pendant prés de 40 ans, dans quel ouvrage R. Bernard avait trouvé cette incroyable légende concernant les esquimaux qui pointent le doigt vers le Nord pour indiquer leur origine...

      C'est ainsi que nous avons même commandé en, Juillet 2010, dès que nous avons pris connaissance de son existence l' ouvrage sorti, aux Editionx Flies France en 2006 :

  

      N'ayant en effet, rien trouvé dans cet ouvrage concernant l'affaite des Inuit , qui prétendent venir du Nord, le plus haut, nous avons écrit à ce sujet à l'Editeur, et même à l'auteur Maurice Coyaud dont un aimable internaute nous avait trouvé l'e-mail, et hélas depuis lors, nous n'avons reçu aucune réponse, ni de l'un, ni de l'autre. Un jour peut-être à titre documentaire, nous publierons ces lettres. Nous vous laissons alors, le soin de juger ce manque flagrant de courtoisie, et le fait que cela dénote aussi, selon nous, bien sûr, une prétention inégalée, de se croire être des as du savoir concernant les esquimaux...

      Récemment cependant, nous avons eu le privilège d'entrer en possession de l'ouvrage de 1907, suivant :

  

      Et en page 180, on découvre alors :


     Traduisons très modestement, ce passage concernant l'origne des esquimaux " Ce peuple étrange n'a aucune idée de sa provenance. Il n'a même pas, comme la plus part des peuples primitifs, une légende indiquant sa provenance. Quand on questionne l'esquimau sur le sujet, il indique invariablement la direction du nord, sans avoir la moindre idée de la signification de ce geste. Il est plus que probable que ce peuple est le résidu d'une puissante race formée des plus anciens habitants l'hémisphère occidental... "

     De plus donc, si l'on sait lire entre les lignes, on voit là que l'esquimau au lieu de faire de longues phrases ambigües, prèfère utiliser le même geste de ses ancêtres en pointant le doigt vers le Nord. Quoique l'auteur en pense, c'est tout de même une légende transmise de génération en génération. D'ailleurs l'auteur dit lui-même, plus loin, que le dialecte de l'esquimau possède très peu de mots, 300 environ. Donc il n'a pas l'habitude de parler en l'air... Mais, c'est la phrase suivante du DR SENN qui nous intéresse grandement, et il faut la comprendre à deux niveaux : "sans avoir la moindre idée de la signification de ce geste". Le premier niveau est que l'esquimau a oublié effectivement pourquoi il pointe le doigt en direction du nord et le deuxième niveau, c'est le Dr Senn lui même, croyant que sa culture intellectuelle est plus achevée que celle de l'esquimau, ne jugera pas utile d'approfondir la portée de ce geste, bien qu'il ait, entendu parler par de nombreux explorateurs de cette énigmatique Mer libre du Pôle. Il a donc, comme vous le voyez, loupé le coche, alors qu'il avait en main les attributs d'une énorme découverte ".


     Nous avons aussi découvert une deuxième légende, concernant les esquimaux, tout aussi surprenante...En effet, elle se trouve, dans l'ouvrage célèbre de Louis Pauwels, et de Jacques Bergier en édition de poche, paru en France, en Décembre 1972 :

  

     Et voici maintenant, le passage important, que nous avons trouvé, pages 253 et 254, dans cet ouvrage 1972, et pages re-strcturées par nos soins:

  
1. New york Herald tribune du 11 Juin 1958.

     Nous apprenons donc ici, (et nous l'avons déjà mis en relief, dans la conclusion, de notre article :

en donnant la thèse officielle sur l'origine des esquimaux, tirée de l'ouvrage intitulé : "10 000 ans d'histoire Arctique" de J-L Gidding de 1973)
, que l'Institut vénérable Smithson, dans un remarquable article paru le 11 Juin 1958 dans le New york Herald Tribune, s'estime en mesure de conclure qu'il y a mille ans les esquimaux habitaient l'Asie centrale, Ceylan, et la Mongolie. Ils auraient ensuite, émigré brusquement vers le Groenland... "

      Jacques Bergier et Louis Pauwels, nous posent alors les questions importantes suivantes :

" - Mais Pourquoi ? cette émigration subite.

- Comment des primitifs ont-ils pu décider brusquement et en même temps de quitter ces terres pour le même point inhospitalier du globe?

- Pourquoi quitter une zone tropicale paradisiaque comme Ceylan

- Comment ont-ils pu le gagner ? Ils ignorent encore maintenant que la Terre est ronde et n'ont aucune idée de la Géographie ...
"

      Jacques Bergier et Louis Pauwels, émettent alors l'hypothèse, déjà hardie pour l'époque, de l'existence d'une civilisation supérieure, il y a 10 000 ans qui aurait contrôler le Globe. Elle aurait ainsi réalisé dans le Grand Nord une sorte de zone de déportation.

      C'est alors que, Jacques Bergier et Louis Pauwels abordent le passage le plus inoui, selon nous bien sûr, de leur chapitre V et passage, qui est, on le devine déjà :

" Or que dit le folklore esquimau ? Il parle de tribus transportées dans le Grand Nord, à l'origine des temps , par des oiseaux métalliques géants "

     On peut déjà, à ce niveau, se poser la question de savoir, où ces messieurs Jacques Bergier et Louis Pauwels ont-ils pu puiser une si surprenante déclaration. Eux, qui sont si précis d'habitude, , ils ne nous en disent rien !!! Alors on peut supposer que c'est dans le texte très académique de l'Institut vénérable Smithson, paru le 11 Juin 1958 dans le New York Herald Tribune, que se trouve ce passage inouï (nous avons failli écrire ce passage inuit).

      La seule façon de le savoir, c'est de consulter, ce New York Herald Tribune du 11 Juin 1958. Nous n'avons pas réussi encore à trouver comment commander ce journal sur Internet, et nous implorons l'internaute qui connaît ce moyen, de nous en faire aimablement part.

     Pour clore l'affaire, nous voyons aussi dans l'image précédente que ces messieurs Jacques Bergier et Louis Pauwels ironisent sur l'attitude qu'avaient les archéologues de XIXe, au sujet de ces oiseaux métalliques évoqués par les esquimaux. Ces archéologues qualifiaient, ces oiseaux métalliques d'absurdité. Mais, nous qui avons découvert les avions et bien d'autres engins métalliques volants, nous devons réfléchir assurément sur ce passage surprenant. ARTivision , prétend démontrer que ces esquimaux ont été déportés de la Terre intérieure, vers les zones polaires, et l'on va vite découvrir pourquoi, dans d'autres documents.

    Mais, ces savants du XIXe avaient certaiment entendu aussi parler de descriptions ancestrales d'engins fantastiques, appelés "vimanas", et qui circulaient à l'époque dans la région des Indes, comme nous le décrit ce passage :

"Le Matin des Magiciens" pages 257-258

     Ces Savants du XIXe, ont dû qualifier ces textes indiens de purs contes et de légendes imaginaires... Et vous, qu'en pensez-vous maintenant ?

    Voici d'ailleurs, une vue d'un artiste contemporain, repésentant deux vimanas en mouvement , tableau, hélas dont nous ignorons l'origine :


    Pour en savoir plus à ce sujet, prière de consulter notre article :

     Cette affaire d'oiseaux métalliques apparaît aussi, page 92, de l'ouvrage de l'écrivain britannique Alec Maclellan paru en 1999
  

sous la forme :


      Comme on le voit, une troisième légende , est ajoutée à l'affaire.

     L'auteur prétend alors que ce passage est tirée l'ouvrage "Not of this world" de Peter Kolosimo de 1970, que nous avons immédiatement commandé sur le Net et qui nous est parvenu le 25/10/2011. Nous nous sommes alors aperçus que cet ouvrage de P. Kolosimo (Merci Super-Hasard), était en fait, la version anglaise de l'ouvrage que nous possédions depuis plus de 35 ans et intitulé "Archéologie Spatiale", paru en 1971 chez Albin Michel, dans la prestigieuse collection, hélas disparue : "Les Chemins de l'impossible". Voici donc côte à côte, ces deux ouvrages remarquables :

  

      Et voici donc maintenant, la traduction du passage anglais précédent, concernant les esquimaux , et qui est en page 101 :


     Nous, avons aussi, cette quatrème énigme non résolue, soulignée en en page 101:par P. Kolosimo dans son livre "Archeologie Spatiale" de 1971, déjà présenté plus haut,


     Nous avons déjà largement évoqué, cette affaire inouie de disparition de diverses communautés arctiques, dans notre article:


    Ne trouvez-vous pas que cela fait beaucoup d'énigmes dans l'histoire de ce valeureux peuple esquimau vivant durement et de manière très austère dans ces régions arctiques où le froid se taille la part du lion.

    Fin de la note 14 et continuation du texte de Jules GAY)


    Les courants et les vents du nord-est amènent au rivage beaucoup d'arbres flottés d'espèces inconnues. Un Grand nombre de , baleines viennent aussi tic celte direction. Chaque printemps, d'innombrables bandes d'oiseaux prennent leur vol vers le nord, et reviennent en automne pour aller au midi."

    Lors du premier voyage de Ross et de Parry, en 1818, ces navigaleurs entrèrent en relations avec les Esquimaux de la baie Melville. Tous se refusèrent à croire que les navires venaient du sud.

"De ce côté, disaient-ils, tout était glace; il n'y avait d'hommes que dans la direction du nord, où étaient leurs demeures, cl d'où ils étaient descendus sur cette côte pour pécher des narvals". Plus tard, Ross retrouva chez les Esquimaux de la presqû ile de Boothia- Félix cette même croyance à un climat plus doux et à une eau libre dans le nord.

    Tel est l'ensemble des preuves qui nous paraissent établir l'existence d'une mer libre, au moins pendant l'été, autour du pôle Nord. Si quelques-unes de ces preuves, prises isolément, peuvent paraître insulfisantes, il nous semble que leur réunion ne peut guère laisser de doutes sur l'objet que nous avions en vue.

Fin de l'opuscule de Jules Gay et (Note 15 du Webmaster : c'est là, le bouquet final où Jules GAY reprend ses arguments principaux en faveur de la Mer libre, mais une fois de plus, son subconscient, l'invite à insister sur des détails hors normes, que la communauté scientifique de son temps, (et aussi du nôtre) , a volontairement mis sous le boisseau

     Mais il existe un autre fait qui surprend et qui concerne la vie des esquimaux : Quand on demande à certains de ces derniers, où ils supposent que leur entité va après la mort, ils ne montrent pas le ciel au dessus de leur tête, ni le soleil du jour, ni les étoiles du soir, ni l'immensité du cosmos qui les environne, mais ils montrent le sol, et parlent de certains niveaux à l'intérieur de la terre, d'une bien autre manière, que nos savants actuels, qui y placent un torride redoutable feu central, fait de métaux en fusion. Mais lisez plutôt ce qui suit tiré de notre ouvrage déjà présenté plus haut :


     Voici donc, un extrait des pages 206 et 207 restructurées par nos soin :


     Et, voici donc notre modeste traduction :

Religion


      "La Nature, elle-même a imprimé dans les esprits de tous, l'idée d'un Dieu. Pour quelle nation ou race humaine n'aurait-elle pas, même si l'on n'y pense pas, instilé une certaine idée de Dieu ?" Cicéron.

      "Les Esquimaux issus des colonies danoises n'ont jamais connus d'instruction religieuse et n'ont pas d'idées fixes concernant la création et l'existence d'un Dieu vivant. Ils croient en un monde futur, dont les occupations et les plaisirs, selon les crédos habituels des races primitives qui sont basés sur contacts sensuels. Leur idée du paradis est bien la même que celle des indiens d'Amérique. L'âme descend sous la terre, dans diverses demeures, la première ayant une forme qui ressemble à un purgatoire. Mais les bons esprits la traversent rapidement pour aller trouver d'autres demeures, plus perfectionnées et s'envont alors à une profondueur plus importante atteindre celle où se situe le bonheur parfait, où le soleil ne se couche jamais, et où sur les bords de grands lacs qui ne gèlent pas, errent dans de grands troupeaux, les cerfs et aussi où, dans les eaux, abondent toujours le phoque et le morse (Parry et Lyon) Ils n'ont pas de religion, pas d'idoles, pas de culte. Leurs idées à ce sujet sont très primaires, et ils reconnaissent cependant l'existence d'un être, correspondant au bien et au mal..."

     Fin de la traduction.


     Tout cela s'apparente, selon nous, bien sûr, à des réminicences ancestrales d'un passé millénaire ayant trait à une époque bénie, où ces esquimaux vivaient à l'intérieur paradisiaque de la planète.

     Quelques silhouettes de ce peuple si valeureux :

  

  



     Fin de la note 15....


III Conclusion.


      Il nous appartient donc désormais de tirer la conclusion finale de cet article. Comme nous l'avons déjà exprimé, un gros bon point, est à octoyer à Jules GAY, d'une part pour avoir évoqué dès 1873, des faits hors normes, souvent occultés à l'époque et découverts dans la zone polaire arctique, comme par exemple le fait que l'on y a trouvé beaucoup d'arbres flottés d'espèces inconnues, et le site ARTivision, s'est évertué avec beaucoup d'efforts, à poursuivre des recherches très prosaïques sur cette affaire qu'aurait pu et dû poursuivre Jules GRAY et là, il a vraiment loupé le coche et les lauriers historiques qui vont en sortir dès que la Vérité éclatera. Mais, Jules GAY a aussi eu le mérite de transcrire la déclaration de Mr de Wrangel, et qui donne la parole aux esquimaux Tchoukises, qui affirment dans leur tradition que des bateaux et des hommes venus d'une île plus chaude située au nord. Autrement dit, déjà en 1873, certains chercheurs comme Jules GAY, admettait qu'il pourrait y avoir au sein de cette Mer libre du Pôle Nord, des îles habitées inconnues. La démarche du site ARTivision est justement, de démontrer, documents à l'appui, qu'il s'agit bien plus que des îles disparates inconnues, mais plutôt, d'un immense continent situé à l'intérieur de la Terre qui est creuse, quoiqu'en pensent les détracteurs zélés, mais continent parfaitement connu de nos gouvernements, qui le cachent au Monde entier, pour de vulgaires questions de politiques sécuritaires économiques et surtout militaires.

      Mais le Temps des Révélations est bien arrivé, et les Sbires des Forces de l'Ombre et leurs instigateurs vont bientôt mordre la poussière, afin que cette planète devienne enfin un havre de Paix et d'Harmonie.

     Pour ceux qui douteraient encore que le Temps du grand déballage est bien arrivé, disons que ces temps-ci, par un heureux hasard, (que nous ne pouvons décrire ici), nous avons réussi à mettre la main, sur cette étonnante photo :


    Notre ami de longue date, Frédéric, nous explique que cette photo est extraite de la vidéo plutôt ancienne :


     Mais dès 2004, nous avions pu extraitre du site: http://www.pousada.ch/erde/pol.html qui hélas n'existe plus, cette image :



qui, comme on le voit, est la portion supérieure de la superbe photo précédente.

      Quand à cette affaire de mer libre du pôle nord, pour mieux la visualiser, jetez donc un petit coup d'oeil sur ceci, où justement cette mer libre immense apparaît comme un fond bleu sombre :



      Maintenant il suffit pour comprendre que les choses bougent en ce moment il suffit de jeter un bref coup d'œil dans une librairie moderne pour y découvrir cette incroyable ouverture polaire dans les opuscules qui fleurisent en ce moment sur la thèse de la Terre creuse

     Voyez-vous même :

   

     C'est d'abord dans son article sorti dès le 21/12/2000 :

qu' ARTivision a présenté en 2004, cet incroyable trou polaire vu juste au dessus.

     Donc photo très surprenante se retrouve, sans explication aucune, dans les trois opuscules présentés ci-dessus. Les deux premiers de gauche présentent la photo en noir et blanc (respectivement page 16 et 52) et le 3e, bien plus agréable à voir en couleur, (page 23) : Cette image venait à l'époque (nous,... nous n'avons rien à cacher, alors que ces opuscules eux, évitent soigneusement de parler d'ARTivision), d'un site allemand http://www.pousada.ch/erde/pol.html, qui actuellement est remplacé par autre chose, tout différent. Voici donc cette photo étonnante qui prétend montrer le trou polaire nord de notre planète :





     Après quelques recherches, nous avons appris, il y a quelque temps déjà, que cette photo aurait été captée par un radio-amateur d'Allemagne, qui a travaillé, à l'époque, au Centre Spatial de Garchlingen ( Bayern ) et qui connaissait la fréquence du satellite qui survolait la région. Cette photo a été copiée plusieurs fois et on la trouve aussi sur un site au graphisme admirable, et dont l'url est :

.

      Nous ne savons toujours pas si cette photo est un habile montage ou pas, (Certains n'ont pas hésité à dire que c'est une photo trafiquée, mais selon nous, les gouvernements n'avaient aucun intérêt à diffuser, même pour faire de la désinformation, une telle photo ). Nous avons, tout de même, osé placer cette photo dans certains de nos articles, et en particilier le 21/04/04 à l'article:


où, le site ARTivision , a été le premier sur le Net Français à présenter, une analyse pointue de cette image, faite par un infographiste qualifié :

      Voici donc ici, une partie, de la conclusion de cet infographiste, et conclusion que les protagonistes des opuscules précédents , ont dû prendre en compte (sans, nous l'avons dit, citer une seule fois le vocable ARTivision), pour oser présenter à nu, cette photo dans leur fascicule :

    "Hors dans ce cas, le film atmosphérique a une forme parfaitement régulière ne dépendant pas des irrégularités de la surface terrestre et son intensité ne dépend que de l'éclairage global du globe, et pas des points immédiatement en dessous, ce qui est normal pour une lumière réfléchie.

  Seule une image extrêmement complexe utilisant du Lancer De Rayon avec un module de calcul de diffraction associé à un nuage de particules fines peut donner ce résultat en synthèse.

    Mais vu la finesse des détails, il faudrait vraiment posséder une sacrée machine et d'excellents infographistes. De plus je persiste à dire que les outils d'imagerie ont la facheuse habitude à créer des dégradés parfaits,(la bande de dominante rouge aura toujours la même épaisseur que la bande de dominante bleu, et suivra parfaitement la courbure de la surface terrestre), et légèrement sursaturés en couleurs, à l'opposé d'un dégradé naturel où les couleurs sont beaucoup plus mêlées et diffuses...
"

      Si cela s'averrait exact, nous serions , en présence d'un document exceptionnel et inestimable.

      Nous n'avons pour l'instant hélas aucun moyen de certifier tout cela. Donc voilà une affaire à suivre de très près.

      Cependant nous avons fait quelques calculs concernant le diamètre du trou présenté. Compte tenu du diamètre polaire de la Terre qui d’environ 12713 km et que sur la photo testée l’arc de la courbure terrestre mesure 15,5 cm un calcul élémentaire nous donne 1494 km pour l'ouverture et nous arrondissons à 1500 km, ce qui est tout de même bien plus court que les 2300 km du schéma :


      Schéma tiré de l'ouvrage incontournable et devenu très rare, de Raymond Bernard "La Terre creuse" paru chez ALbin Michel en 1971.

      Mais, tous ces calculs sont parfaitement dérisoires, car chose inouïe, ces trous polaires, paraît-il, s'ouvrent et se ferment, en fonction de la "respiration" de la planète ...

     Que celui qui a des yeux pour voir et des oreilles pour entendre, cherche donc à en savoir bien plus , dans les documents tangibles , qui ne demandent qu'à être sortis de leurs cocons...

           Fred IDYLLE

    
Article mis en page le 31/08/2012 , et revu le le 01/09/2012 , et revu le le 02/09/2012 , et revu le le 03/09/2012 , et revu le le 06/09/2012 , et revu le le 11/09/2012 , et revu le le 15/09/2012 , et revu le le 16/09/2012 , et revu le le 18/09/2012 , et revu le le 20/09/2012 , et revu le 21/09/2012, et revu le 27/09/2012, et revu le 04/10/2012, et revu le 10/12/2012, et revu le 25/12/2012 , et revu le 26/12/2012, et revu le 31/12/2012, et revu le18/03/2014, et revu le 15/07/2016 .

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