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Un certain plus, au-delà du Grand-Nord
et du Pôle Sud


I Introduction.


    Dans notre article : Où ARTivision met les points sur ses "i"s , à un internaute qui nous accusait d'être plutôt agressif dans nos réponses, nous avons alors dit :

     " Lorsque les réponses d'ARTivision sont claires et précises, elles heurtent souvent les convictions des interlocuteurs, qui pensent y déceler une certaine agressivité.

    Lorsque j'écris en effet que, dans cette affaire de Terre creuse (affaire que j'ai déjà débattue, vous pensez bien, avec des dizaines d'internautes sceptiques comme vous ), pour en amorcer sérieusement l'étude, il faut d'abord comparer entre elles toutes les expéditions polaires des nombreux et anciens explorateurs américains, norvégiens, soviétiques surtout, français etc, qui, à leur grand étonnement ont découvert qu'au delà d'une certaine latitude à l'intérieur du cercle polaire, la température augmentait et que l'on y découvrait "une mer libre de glace", et surtout que de nombreux oiseaux qui n'avaient rien à faire dans ces zones prétendues glacées à une moyenne de - 30° par exemple sur la banquise polaire nord, s'y précipitaient et plongeaient en direction de cette mer libre .

    Ceci est donc un travail considérable qu'il faut entreprendre, et il faut s'en donner les moyens, et dépenser des sous pour cela.

    Evidemment les gens qui viennent en touristes consulter ARTivision et qui n'ont pas l'intention d'aller au fond des choses, vont trouver, que cela ne vaut pas la peine de se donner tant de mal, pour vérifier une théorie à laquelle ils ne croient pas et vont penser que c'est là, une manière de les mettre agressivement au pied du mur.
"

Fin de citation


    Pour illustrer un peu mieux ce qui précède, voici une petite contribution de notre ami Christian C....... qui réalise d'amirables aquarelles (Aquarelle et voyage):



      Cette image est une modeste reproduction de la célèbre gravure de Hayes représentant "la mer libre du Pôle Nord" que nous avons déjà présentée dans notre article :

http://www.artivision.fr/docs/merlibresuite.html

      Arrivés à un certain point, très haut, dans la zone polaire, les explorateurs ne peuvent plus avancer et devant eux s'étend indéfiniment une large mer, totalement libre de glace, et où se précipitent et évoluent de très nombreux oiseaux.

      Que n'a-t-on pas déclaré au sujet de cette "mer libre de glace", en plein pôle nord ?

      Cependant dans l'ouvrage de l'explorateur polaire réputé, le Dr Kane "Arctic Explorations": tome I de 1868 , on pourrait traduire ainsi un passage clef :

" Il est impossible, en rappelant les faits relatifs à cette découverte,- La neige fondue sur les rochers, les troupes d'oiseaux marins, la végétation augmentant de plus en plus, l'élévation du thermomètre dans l'eau, de ne pas être frappé de la probabilité d'un climat plus doux vers le pôle. Mais signaler les modifications de température au voisinage de la mer libre, ce n'est pas résoudre la question, qui reste sans réponse : Quelle est la cause de la Mer libre ? "

     Nous allons donc, dans cet article, donner quelques éléments supplémentaires d'appréciation concernant justement les phénomènes qui ont été constatés par quelques explorateurs des régions polaires et phénomènes qui attendent toujours une explication officielle.

    Pour les puristes qui aiment à discuter sur les textes d'origine, nous placerons éventuellement quelques phrases en anglais des protagonistes en question, et ainsi, de plus, l'on ne pourra pas nous soupsonner, de les avoir inventés. Ces phrases écrites en anglais seront suivies de notre modeste traduction de non spécialiste de cette langue.

II Genèse de l'affaire.


     Concernant cette affaire incroyable des trous polaires, nous allons donc examiner quelques pages des ouvrages précurseurs qui ont été bien occultés par les médias à leur sortie :

1°) THE FANTOME OF THE POLES (fantômes des Pôles) de Williams REED publié en 1906 par Fiedcrest Publishing Co Inc 210 Fith Avenue New York 10, N.Y. Non traduit hélas en français.

2°) A JOURNEY TO THE EARTH'S INTERIOR : Have the poles really been discovered ? (VOYAGE À L'INTÉRIEUR DE LA TERRE ou les pôles ont-ils vraiment été découverts) de Marschall B.Gardner. Publié à compte d'auteur en 1920, puis imprimé par Eugène Smith Company, Aurora Illinois, 456 p. Non traduit en français.

3°) WORDS BEYONG THE POLES: Physical continuity of the univers (Mondes au-delà des Pôles) de F. Amadeao Giannini, Fac-similé de l'ouvrage publié en 1959 par les Éditions Vantage Press Inc New York. Non traduit en français.

    Nous avons le privilège d'avoir ces trois ouvrages dans notre bibliothèque et nous sommes heureux, ici, de vous en confier quelques éléments.

A) L'ouvrage de Reed.


     Commençons, voulez vous, par le livre de Reed. C'est un ouvrage précurseur et de base dont la plupart des thèmes et illustrations se retouvent dans l'ouvrage de R. Bernard de 1971: La Terre creuse. Le 24/06/05, notre ami Gregg Gibson de la Caroline du sud aux USA, parfaitement bilingue, nous a signalé que l'on peut désormais (à partir du 18 Juin 2005) découvrir la digitalisation de cet ouvrage à l'adresse:

http://www.sacred-texts.com/earth/potp/index.htm .


    Voici donc une photo de l'auteur, suivie de celle de la couverture de son surprenant ouvrage :

 


     Bien que les interrogations de Reed, concernant les problèmes polaires, remontent à plus d'un siècle, certaines, nous interpellent encore vivement.

  


    Il va de soi que nous n'allons pas reprendre en détail, chacune de ces interrogations, mais seulement quelques unes, (certaines ont déjà été évoquées dans notre article Byrd.html), pour ne pas allonger démesurément cet article.

    Il est cependant utile, selon nous, de préciser que Reed se base pour illustrer ses réponses, sur les déclarations de plusieurs explorateurs dont voici quelques portraits :



    Les internautes qui veulent en savoir plus, peuvent toujours aller vérifier et compléter ce que nous allons déclarer ici, dans les œuvres d'origine des explorateurs en question.

a) Quand Reed présente son ouvrage.

    A la page 15, Reed nous présente l'introduction suivante dont nous vous traduisons approximativement le début :



" Ce volume n'est pas écrit pour détendre, ceux qui lisent pour se divertir, mais pour établir et prouver aussi loin qu'il en est possible, au moins au-delà de la moyenne ou plus, de puissantes vérités qui cependant sont encore incomprises. Ceci semble relever de la vantardise, mais quand il sera compris, j'espère qu'il ne sera pas considéré comme tel. Car une clef donne accès à toutes ces vérités. Si vous jetez cette clef ou si vous refusez de l'utiliser, elles seront assurément confinées dans les archives de l'inconnaissable, comme elles l'ont été depuis que l'homme habite la terre..."

    Comme vous le voyez, on peut dire que ce Monsieur Reed, prenait très au sérieux son devoir de faire éclater la vérité sur les phénomènes polaires et nous découvrons dans son ouvrage, que déjà, il a plus de 100 ans, pour lui la seule explication à tous les mystères évoqués, se résumait au fait que la Terre était creuse suivant le schéma :



    Il est à noter aussi que sur cette gravure, on n'aperçoit pas la forme d'un soleil central, car à l'époque, Reed n'en avait pas encore conçu la présence.

b) Quand Reed explique pourquoi la Terre est aplatie aux pôles.


     Reed lui, ne parle pas, de force centrifuge ou centripète qui lors de la rotation entraîne un renflement de la Terre à l'équateur et d'un rétrécissement du diamètre polaire, mais simplement, il dit qu'une balle ne peut être sphérique si elle a un trou quelque part, car ce dernier amoindri la rotondité en fonction de sa largeur voir le schéma précédent. Mais Reed précise bien que le fait que la Terre est applatie aux pôles n'est pas suffisant pour démontrer qu'elle est creuse.

Il prend aussi l'exemple de Saturne qui est un monde à l'intérieur d'un autre monde (ses anneaux) et qui est aussi aplatie aux pôles et qui avec ses 75000 miles de diamètre pourrait habriter la terre sans problème.

    Nous n'allons pas trancher ici entre les théories modernes et celle simpliste de Reed, car probablement, elles sont complémentaires, mais à titre d'illustration d'un modèle d'applatissement aux pôles, plaçons ici notre amusante pomme artistique, vue dans Byrd.html.



c) Quand Reed tente d'expliquer l'aurore boréale.


     Pour Reed, l'aurore boréale, déjà à l'époque, n'a rien à voir avec un phénomène électrique ou magnétique, mais provient d'une réflexion sur des nuages ou sur la glace ou sur la neige des manifestations ardentes d'un volcan ou d'un feu de prairie ou de forêts situés sur le bord de la courbure polaire selon le dessin suivant réalisé d'après les déclarations de l'explorateur C.F. HALL.



     Si l'on analyse cette gravure, on voit que le rayons lumineux en éventail, partent tous d'un point central enfoui en bas, derrière de l'horizon, et qu'il ne pourrait s'agir d'un feu de forêt ou d'un volcan en éruption dont les manifestations sont plutôt désordonnées. Reed s'est donc là, trompé manifestement.

     Reed cite ainsi les déscriptions au sujet de l'aurore boréale des explorateurs Bernacchi, Nansen, Hall, Siemens, Mauch, Hooper, Greely, Henry, Brainard, Rice, Ralston, Gardiner, qui tous, se sont extasiés devant la magnificence du spectacle et se sont aussi interrogés sur son origine électrique, magnétique ou pas.

    Tous ces explorateurs se sont aussi en conséquence, posés la question de savoir si le phénomène de l'aurore boréale agissait sur l'aiguille de la boussole. Mais ils en ont déduit, qu'il n'en était rien, et donc que phénomène n'avait rien à voir avec l'électricite et le magnétisme.

     Cependant, il y a cette affaire de "soleil" que certains ont vu...

     Voilà ce que nous en dit Reed concernant l'explorateur Nansen, dont il tire les propos de son ouvrage en deux volumes intitulé "Farthest North".

    Étant donné l'importance des mots utilisés, voici d'abord le texte d'origine suivi de notre modeste traduction :

    


     Traduisons donc ceci en utilisant comme d'habitude des couleurs pour les points importants :

    "Nansen, à la page 394, dit : " Aujourd'hui une autre chose remarquable est arrivée, qui était qu'environ midi nous avons vu le soleil, ou pour être plus correct, une image du soleil, car il ne pouvait qu'être qu'un mirage. Une impression particulière a été produite par la vue de ce feu rayonnant qui brillait juste au-dessus du bord le plus éloigné de la glace. Selon les descriptions enthousiastes données par beaucoup de voyageurs arctiques de la première apparition de ce Dieu de vie après la longue nuit d'hiver, cela laisse une impression de radieuse excitation; mais il n'en fut pas ainsi pour moi. Nous ne nous attendions pas à le voir pendant des jours , si bien que mon sentiment fut plutôt teinté d'amertume , et de déception, car nous avons pensé avoir dérivé beaucoup plus vers le sud. Donc ce fut avec plaisir que j'ai bientôt découvert que cela ne pouvait pas être le soleil lui-même. Le mirage était d'abord un rayon aplati rougeoyant de feu sur l'horizon; puis plus tard il y eu deux bandes, l'une au-dessus de l'autre, séparées par un espace sombre; Et du sommet principal je pouvais voir quatre, ou même cinq , lignes si horizontales directement l'une sur l'autre, toutes d'égale longueur, comme si on avait affaire à un soleil carré, d'un rouge pâle, avec des rayons sombres horizontaux en travers. "

    Nansen s'imagina avoir vu le soleil mais plus tard, il déclara que c'était un mirage. Ce qu'il avait vu ne pouvait en être un. Je pense que, c'était le volcan lui même, et à ce moment, il le vit pendant une succession de trois jours ou pendant deux jours pleins. Ceci prouve que cela ne pouvait être un mirage dans la mesure où un mirage ne peut durer trois jours. Son navire à simplement dérivé assez loin à l'intérieur de la courbure pour apercevoir une lueur du volcan. Notez qu'il le décrit comme étant placé "juste sur le bord de la glace" en direction du Nord. Le soleil s'il pouvait être visible, le serait dans la direction opposée; il n'est jamais carré mais tours rond. Nansen décrit ce qu'il a vu comme étant un feu de forme carrée et plus tard il dit cela s'apparentait presque à une forme ronde. "Aujourdhui et hier nous avons encore vu le mirage du soleil. Aujourd'hui il était placé haut au-dessus de l'horizon et il semblait presque avoir une forme discoïdale" (page 398)

    Je ne puis imaginer, quel était l'état de ce feu ou comment les yeux de Nansen, pouvait l'avoir vu.
"


    Mais puisons voulez-vous à une autre source...

    Ce que nous allons maintenant vous dévoiler est tiré d'un ouvrage intitulé "Vers le Pôle" de Fridtjof Nansen présenté par Jean-Louis Etienne et publié par les Editions Hoëbeke en 1996 d'après l'ouvrage de 1897, ISBN 2-84230-012-2. C'est ouvrage n'est, en fin de compte, qu'un condensé des deux tomes de l'Édition d'origine.



    Que trouve-t-on là donc au sujet de l'aurore boréale ?

Page 51 le 26 Septembre 1893 Température -14° C. Latitude 78°50'N :" Au sud se lève une grande lueur rougeâtre, cerclée de nuages d'or jaune, flottant sur le fond bleu. En même temps, l'aurore boréale étend sa draperie changeante, tantôt argentée, tantôt jaune, verte ou rouge. À chaque moment, sa forme varie ; un instant, le météore s'étale, un autre il se contracte, puis se déchire en cercles d'argent hérissés de rayons flamboyants, et, finalement, s'éteint subitement comme une mystérieuse apparition. Un instant après, des langues de feu flambent au zénith, et, de l'horizon, monte une raie brillante qui vient se confondre dans la clarté lunaire. Pendant des heures le phénomène lumineux s'irradie en clartés étranges au-dessus du grand désert glacé, laissant une impression de vague et d'inexistence, qui vous fait un instant douter de la réalité. Et le silence est profond, impressionnant comme la symphonie de l'espace. Non, jamais je ne pourrai croire que ce monde puisse finir dans la désolation et dans le néant. Pourquoi, alors. toute cette beauté, s'il n'existe plus aucune créature pour en jouir ?

    Je commence maintenant à deviner ce secret: voici la terre promise qui unit la beauté à la mort. Mais dans quel but ? Ah ! quelle est la destinée finale de toutes ces sphères ? Lisez la réponse, si vous le pouvez, dans ce ciel bleu constellé d'étoiles."


    Que de verve poétique, pour décrire ce phénomène surprenant qu'est l'aurore boréale. Reste à savoir si Paul-Emile Victor apprécirait ? On se souvient en effet qu'il avait qualifié la prose de J.J Hayes d'excès de littérature qui devait entacher son nom et que ses épanchements lyriques, lui ont beaucoup nui dans l'esprit des spécialistes arctiques...

    Venons en maintenant à cette affaire de soleil bizarre vu par Nansen.

" 16 février 1894 . - Après une dérive dans le sud, les jours précédents, nous voici de nouveau au nord, au 80° 1' ; pourtant, depuis le 12, le vent a toujours soufflé du nord.

    À midi, grand émoi! Après une absence de cent douze jours, le soleil, ou du moins son image réfractée, apparaît à l'horizon. Un long trait de feu brille d'abord, puis deux autres superposés et séparés par un intervalle sombre. Du haut de la mature j'aperçois quatre, puis cinq raies horizontales, toutes d'égale longueur. L'ensemble forme un soleil rectangulaire, d'un rouge pâle, traversé de bandes horizontales sombres. À midi, d'après une observation, l'astre se trouvait encore à 2° 22' au-dessous de l'horizon. Le 20 février seulement, Le soleil devait se trouver au-dessus de l'horizon. Cet événement fut, bien entendu, l'occasion d'une fête.


    Comme vous l'avez constaté ce paragraphe décrit, le soleil bizarre, apparu à midi et dont parle Nansen plus haut. Les deux textes, qui ne sont pas identiques décrivent donc le même épisode. D'un côté, on parle de soleil carré, de l'autre d'un soleil rectangulaire. D'un coté de Dieu de vie et de l'autre aucune mention de ce genre. Je vous laisse le soin de juger de la fidélité de la traduction de 1996. De plus nous n'y avons trouvé aucune mention, du fait que Nansen vit le soleil "pendant une succession de trois jours, ou pendant deux jours pleins" comme il est dit plus haut. A vous de juger !

    Mais analysons tout cela, à la lumière du graphique suivant que nous empruntons avec courtoisie au site :
http://olravet.free.fr/telechargement.html




     On voit alors qu'à l'altitude de 80,1°, le 16 Février l'explorateur de la zone polaire nord, est situé dans la zone de la nuit polaire totale et que par conséquent, il ne pouvait apercevoir notre soleil extérieur. Nansen prétend même l'avoir vu "pendant une succession de trois jours ou pendant deux jours pleins". Il ne pouvait donc s'agir bien que du soleil central et cela, Nansen et Reed l'ignoraient royalement...

d) Quand Reed tente d'expliquer la présence de la mer libre.


     Dans son chapitre XI de 45 pages intitulé "Open water at farthest point north and south" Reed nous explique d'abord : "It is Still claimed by many that the Arctic Ocean is frozen body of water. Although it always contains larges bodies of drift-ice and icebergs, it is not frozen over" que l'on peut traduire par " Beaucoup croient que l'océan article est une étendue d'eau gelée. Pourtant, bien qu'il contienne de grandes masses de glaces flottantes et des icebergs, il n'est en réalité pas gelé partout."

     Reed cite à ce sujet les témoignages pertinents de Hall qui à la page 288 de son livre dit:"Le 23 janvier les deux esquimaux accompagnés par deux marins, arrivèrent au Cape Lupton. Ils déclarèrent la découverte d'une mer libre s'étendant aussi loin que peuvent porter les yeux.."

    Reed cite encore les explorateurs, Dr Bessels, Chester, kane, Mc Gary, Morton, Greely, Dr Pavy,et surtout Nansen qui ont constaté la présence de cette mer libre ou des portions de celle-ci au delà d'une certaine altitude.

    Pour Kane il dit : The following are extract from DR Kane's Work pages 378: "As far as I coud discern, the see was open, a swell coming in from the northward and running crossing, as if with a small eastern set".: "Aussi loin que je pouvais le distinguer, la mer était ouverte et une abondante bordée en provenance du nord, courait de travers comme si elle venait faiblement de l'est"

    Citons encore voulez vous, ceci concernant Nansen: Page 196 de son livre: "c'est un phénomène singulier, - cette eau douce. Nous avions à présent une meilleure opportunité pour étudier cela, tel que nous le désirions . Ce phénomène se passe quand une couche superficielle d'eau douce surnage sur l'eau de mer salée et cette eau douce glisse avec le bateau sur la mer plus lourde du dessous comme si cette mer constituait une couche fixe. La différence entre ces deux couches liquides était dans ce cas, si grande que tandis que nous avions de l'eau potable à la surface, l'eau nous sommes arrivés à extraire du fond de la salle des machines était si salée qu'elle ne pouvait être employée pour la chaudière. "

     Nous ne pouvons hélas vous révéler tous les détails de tout cela, mais souhaitons vivement qu'un Editeur entreprenant puisse faire traduire rapidement cet ouvrage clef.

     Mais voyons cependant ce que l'on en dit dans l'ouvrage condensé de Nansen de 1996 :

Page 138: le 22 Mars 1895 : " Avant de camper, nous traversons un large bassin, pareil à un lac inclus dans la banquise; La glace qui le recouvre est très mince, par la suite de date récente. la formation d'une nappe d'eau en cette saison et cette latitude est absolument extraordinaire"

    Page 149 Le 28 Avril : " Quel n'est pas notre étonnement de rencontrer un large bassin d'eau libre! Pendant que nous le suivons, à la recherche d'un passage, tout à coup les deux bords se rapprochent et se joignent avec un fracas terrible. Sous la violence du choc, la glace se dresse; d'enormes blocs roulent; tout craque et mugit..."

     On note bien sûr, l'étonnement de Nansen à la découverte d'une nappe d'eau insolite.

Page 152: Le 16 Mai par 83°36'de lat Nord et 59°55' E : " Aujourd'hui encore, quatre abominables fissures. La dernière forme un véritable lac, une polynie, suivant l'expression russe passée dans le vocabulaire arctique. La nappe d'eau est couverte de jeune glace, trop faible pour porter, et en même temps trop résistante pour y lancer les kayaks. À perte de vue s'étend dans l'ouest ce large chenal absolument infranchissable. Pour traverser cet obstacle, nous n'avons pas le choix des moyens ; il faut ou suivre la polynie vers l'ouest, jusqu'à ce que nous ayons trouvé un passage - ce qui nous jette hors de notre route -, ou bien revenir en arrière et chercher dans l'est à contourner cette ouverture. Je me décide pour la première alternative. Bientôt, heureusement, nous découvrons en travers du canal une plaque de glace assez solide ; immédiatement nous y poussons les chiens. Finalement ce large fossé, devant lequel nous craignions de perdre plusieurs jours, est rapidement franchi. Notre satisfaction devait être de courte durée. À quelque distance de là une seconde polynie ! Pour aujourd'hui c'est décidément trop et je prends le parti de camper. "

     Page 91: On peut aussi lire "L'augmentation des glaçons pendant l'été me sembla tout d'abord fort extraordinaire. Par suite des diverses ablations que leur tranche superficielle éprouvait chaque jour et dont la somme pouvait être évaluée à plusieurs centimètres, leur volume aurait dû décroître. Des études attentives me révélèrent la cause de cette anomalie. L'eau douce provenant de la fusion de la neige formait, à la surface de la mer, une nappe d'environ 3 mètres, et, au contact de l'eau salée beaucoup plus froide, subissait un abaissement de température et même une congélation. C'est cette couche de glace d'eau douce qui, en s'agglutinant à la partie immergée des floe, augmentait leur épaisseur".

    -Vous avez bien noté que c'est, d'après Nansen, la fonte de la neige qui est responsable d'une nappe d'eau douce de près de 3 métres d'épaiseur. Pas mal comme phénomène n'est-ce pas? De là à ce que Nansen s'imagine que les icebergs viennent aussi de cette nappe d'eau, il n'y a qu'un pas... (Nous savons d'ailleurs que pour Reed, les icebergs sont formés par un fleuve venant de l'intérieur de la Terre et fleuve qui gèle carrément à sa sortie de l'ouverture polaire, pour se disloquer par la suite. C'est d'ailleurs pour cela, nous aussi dit Reed, que ces icebergs sont essentiellement formés d'eau douce.)

     Il y a aussi page 175, 27 Juin: " En vue de notre prochain départ, nous préparons du pemmican avec les phoques que nous avons tués. Près de notre campement, Johansen découvre une petite nappe d'eau douce. Désormais nous n'aurons plus besoin de faire fondre de la glace. C'est la première eau de bonne qualité que nous ayons trouvée."

     Rendons cependant grâce à Nansen, qui est sans doute le premier explorateur, qui a mesuré la profondeur du bassin polaire nord, profondeur dont nous avons parlé à Byrd.html dans notre prolongement révélateur du 21/03/01.

     Voici ce qu'en dit notre ouvrage de 1996 : " Pendant l'été, nous poursuivîmes nos études scientifiques. Durant l'hiver, nous avions fait une ligne de 4000 à 5000 metres ; avec cet engin nous réussîmes à atteindre le fond de l'océan sur lequel nous dérivions. La profondeur varait de 3300 à 3900 mètres : une intéressante découverte qui renversait toutes les idées reçus sur la nature du bassin polaire."

    Peut-être que Nansen s'est posé alors la question : "Mais d'où vient donc toute cette eau ?"

    Terminons cette affaire de mer libre par une autre déclaration de Nansen, que nous extrayons cette fois de l'ouvrage The Smoky God (voir notre article à ce sujet) qui nous dit que l' explorateur Nansen a écrit dans la page 288 de son livre: " Je n'ai jamais vogué de manière si splendide. Vers nord, résolument en direction du nord, avec un bon vent, aussi rapidement que le flot et la voile peuvent nous faire avancer, une mer libre , mille après mille, période d'observation après période d'observation, de ces régions inconnues, toujours plus claires et plus libres de glace, on pourrait presque dire : " combien de temps cela durera-t-il ?" L'œil fixe toujours la direction du nord comme on arpente un pont. Il regarde l'avenir. Mais il y a toujours le même ciel assombri vers l'avant et qui signifie la présence de la mer libre."

    Il va s'en dire donc que les deux tomes de l'ouvrage de Nansen "Farthest North", mériteraient aussi d'être traduits dans leur intégralité sans occulter le moindre détail.

e) Quand Reed tente d'expliquer pourquoi il fait plus chaud près des pôles et que l'on y rencontre tant d'animaux ?


     Dans son chapitre XII de 20 pages intitulé "Why it is warmer near the poles " "Pourquoi fait-il plus chaud près des pôles" : Reed nous explique d'abord : " One of the principal proofs that the earth is hollow, is that it is warmer near the poles. If this be so, to what are we to attribute the heat? Nothing, however has been found to produce heat near the poles to make it warmer", que nous traduisons approximativement par : "Une des principales preuves concernant la terre creuse est qu'il fait plus chaud quand on s'approche des pôles. S'il en est ainsi, à quoi peut-on attribuer cette chaleur ? Rien cependant n'a pu être évoqué pour expliquer ce qui provoque cette augmentation de la chaleur aux abords des pôles."

    Reed nous cite le Capitain Hall : "In capitain Hall's last trip" page 166 is read : " We find this a much warmer country than we espected... we have found that the country abounds with life, and seals, game, geese, ducks, musk-cattle, rabbits wolves foxes bears pazrtriges lemmings, etc our sealers have shot two seals in the open water while at this encampement... " (Nous avons découvert une region plus chaude que nous l'espérions... Nous avons découvert une région débordante de vie et les phoques du gibier, des oies, des canards, du bétail musqué, des lapins, loups des renards des ours, des perdrix, des lemmings, etc..Nos chasseurs de phoques en ont abattus deux sur la mer libre alors que nous étions à notre camp)

    Nous ne pouvons évidemment citer tous les paragrahes que Reed évoque au sujet de Nansen, Peary , Greely , Schwatka, et Kane. Mais voyons pour cloturer ce sujet ce que nous pouvous découvrir dans notre ouvrage de 1996:

Page 94 : Autour du 81° de Lat Nord en Mai 1895 il est écrit: "Au milieu de cette banquise, nous ne nous attendions guère à rencontrer une faune ailée abondante. Aussi, grande fut notre surprise, le 13 mai, le jour de la Pentecôte, à la vue d'une mouette. À partir de cette date, quelques oiseaux viennent tous les jours voler autour de notre radeau de glace. Des pagophiles blanches (Larus ebccrrieccs L.), des mouettes tridactyles (Larcs tridact)rlus L.), des pétrels arctiques (Procillarica glacialis), parfois des mouettes bourgmestres (Larus glacccccs L.), des mouettes argentées (Laracs argentatus), des guillemots (Uria giylle). Une ou deux fois, nous aperçûmes des stercoraires (Lestris parasitica), et, le 31 juillet, un bruant des neiges.

    Le 3 août, nous eûmes la visite de mouettes de Ross (Rhodostethia rosea) et j'eus la bonne fortune de tuer trois jeunes exemplaires de cet oiseau rarissime. Ce mystérieux habitant de l'extrême nord, nul ne sait où il va, ni d'où il vient.

    Depuis que nous sommes dans ces parages, je l'ai toujours guetté ; le voici qui arrive juste au moment où je m'y attendais le moins.

    Le corps des trois mouettes de Ross que j'ai tuées mesurait une longueur de 0,32 m. Elles avaient le dos et les ailes gris, le ventre et les côtés blancs, légèrement teintés d'orange, et autour du cou un collier gris. Un peu plus tard ce plumage change. Le dos devient bleu, le ventre rose et le collier noir.

    Maintenant que ma résolution est prise de pousser une pointe vers l'extrême nord, toutes mes espérances sont concentrées sur les chiens. Je veille toujours sur eux de crainte de quelque accident et de quelque maladie, et non sans raison !

Le 28 Mai - Un doux mois de mai . Dans ces derniers jours à différentes reprises, le température s'est élevée de plusieur degrés au dessus de zéro. On peu se promener avec l'agréable illusion de se croire au pays. Rarement le thermomètre descent au dessus du point de congélation. en revanche , voici les brouillard s d'été. Le ciel couvert de nuages lumineux donne une sensation de pays du sud.

    A bord, l'élévation de la température est très sensible. Il n'est plus nécessaire d'allumer le poële du carré et la glace et le givre qui couvrent les parois du magasin commencent à fondre....


    Notons que finalement le 8 Avril 1895 arrivé à la 86° 2' 8" de Lat Nord long de 95° 47' 15 " E. Nansen et son compagnon Johansen décident d'abandonner la poursuite vers le pôle car la banquise devenait de plus en plus impraticable.

    Mais voyons ce qu'en dit Nansen dans notre ouvrage de 1996:

Page 148: "Le 26 (avril) à mon grand étonnement, je rencontre une piste fraîche de renard venant de L'O.-S-O. et allant vers l'est. Que diable est-il venu faire jusqu'au 85°?"

    Mais le 24 juin lors du retour autour du 81°4' de Lat nord et 58° 48' long E, Nansen :page 175 "La nuit dernière, la température était si élevée que nous avons dû coucher sans couverture. Au retour de cette expédition cynégétique, je touve johansen profondément endormi ; un de ses pieds, absolument nu, passe en dehors de notre abri, sans qu'il ait la moindre sensation de froid".

f) Quand Reed tente d'expliquer le fonctionnement anormal de la boussole dans l'extrême nord ?


    Voici le croquis que nous présente Reed pour indiquer le fonctionnement de la boussole lors du franchissement de l'ouverture polaire nord :



     On voit alors que quand l'explorateur arrive au point le plus centré de l'ouverture polaire l'aiguille aimentée se met à la verticale indiquant ainsi que la limite de l'ouverture va être franchie, autrement dit elle vient affleurer avec la vitre de protection de la boussole. Au début l'aiguille se met à s'affoler, puis progressivemment se redresse :

"What made that needle so restlesse? So much so that it caused Greely such unpleaseant emotions?" (Qu'est-ce qui cause une si grande agitation de l'aiguille de la boussole ? A tel point que Greely en a été très affecté émotionnellement)

" When one is entering the curve to the interior of the earth, gravity draws the needle down, while the magnet pulls it up, forcing a conflict; the needle must be true to the north, while gravity is pulling down or south. The result is a restless needle. As soon as gravity shows the stronger, the needle must fall; but wend the magnet is strong enough to overcomme gravity, the needle is pulled in a perpendicular position, or point, to the north..." (Quand on penètre dans la courbure conduisant à l'intérieur de la Terre, la pesanteur attire l'aiguille vers le sol, tandis que la force magnétique la tire vers le haut, en créant un conflit. L'aiguille devrait indiquer le nord tandis que la pesanteur l'attire vers le bas ou le sud. La conséquense en est l'agitation de la l'aiguille. Dès que la pesanteur l'emporte,l'aiguille plonge. Mais dès que le magnétisme est assez puissant pour surpasser la pesanteur, l'aiguille se dresse dans une position verticale ou indique le Nord.)

     Comme tout cela est clair pour Reed, nous espérons qu'il puisse en être de même pour vous! En ce qui nous concerne n'étant spécialiste de ces questions de magnétisme et de gravitation, nous resterons très proche d'une certaine neutralité... en disant : "No comment".

     Mais pour clore ce paragraphe transcrivons aussi ici, ce que l'on trouve dans l'ouvrage "The smoky God", au sujet de cette agitation de la boussole dans l'extrême nord:

    "Nous avions à peine apaisé notre faim, quand une brise a commencé à gonfler nos voiles inertes et, jetant un coup d'œil à la boussole, nous avons constaté que l'extrémité nord de l'aiguille pointait durement contre le verre en s'y appuyant.
    En réponse à ma surprise, mon père me dit : "j'ai entendu parler de cela auparavant; c'est ce qu'on appelle l'élévation de la pointe nord de l'aiguille."( C'est la pointe bleue qui se collait à la vitre de la boussole, tandis que la pointe blanche plongeait vers le sol: note du Webmaster) "


e) Quand Reed tente d'expliquer d'où viennent près des pôles, les roches sur les icebergs, la neige colorée, le pollen, la poussière noire et le bois flottant ?


    Reed nous dit page 114 chapitre IX:" Arctic explorers have long wondered why roc, gravel, and sand are often found on and imbebded in berg and floes.... To me they appear of volcanic origin. Volcanic eruptions send into the air rock gravel sand and dust whichdisperse in every direction. Finally they fall upon the bergs at all stage of formation from the time the stream first freezes over until à berg is plunged into the ocean and afterward- if stillin the location werre they land." (Les explorateurs de l'Arctique se sont longtemps demandés pourquoi du gravier et du sable se trouvaient étallés sur la glace flottante et aussi des rochers, encastré dans les icebergs... Pour moi ils ont une origine volcanique. Des éruptions volcaniques projettent dans les airs des rochers, du gravier,du sable, et de la poussiè qui se dispersent dans toutes les directions. Finalement ils tombent sur les icebergs, depuis à tous les stades de formation, de la congélation du courant fluvial jusqu'à ce que l'iceberg plonge dans l'océan et après même jusqu'à l'endroit où ces icebergs se positionnent).

    Voyons la gravure que Reed nous présente au sujet de ces rochers découverts sur les icebergs:



    Page 117 " The dust, so annoying in the Arctic Ocean is also produced by volcanic eruptions. Being light, it is carried far awway by the wind, and when it falls on the ships is very disagreable. Wend it falls with the snow , it produces black snow, and when analysed is found to consist of carbon and iron -supossed to comme from some burning volcano. Were is that burning volcano ? No record or account of any near the Nord Pole is found and if it be any were else, wy does the dust fall in the Arctic Ocean?" (La poussière si dérangeante de l'océan Arctique est produite par des éruptions volcaniques, légère, elle est facilement portée par le vent et s'abat sur les bateaux et gênes considérablement leur navigation. Quand elle tombe sur la neige, cette dernière noircit et après analyse on découvre qu'elle est constituée de carbonne et de fer et on pense qu'elle provient d'un volcan en activité. Ou se trouve donc ce volcan? Il n'est fait mention nulle part de l'existence d'un volcan dans les environs du pôle Nord et s'il en avait un ailleurs plus loin, pourquoi la poussière tomberait-elle seulement en Antactique?)

    Pour Reed évidemment ce volcan ne peut se trouver qu'à l'intérieur de la Terre qui est creuse et ouverte aux deux Pôles, telle que :



    Comme vous le voyez Reed imagine, une concavité au Pôle Nord, bien plus prononcée que celle que montre plus haut, notre amusante pomme artistique.

     Mais poursuivons voulez-vous la naration de Reed :

    Page 125 " Dust, is a source of annoyance in the Arctic, is what one would hardly expect in that region if the earth be not hollow. Imagine dust as a great annoyance in a middle of the arctic ocean! Nasnsen says: "The years are passing here and what do they bring ? Nothing but dust dust dust which the first wind drives away " (Cette poussiére, une vraie plaie dans l'Arctique, à laquelle on ne pourrait échapper dans cette région que si la Terre n'était pas creuse. Vous pourrez imaginer combien cette poussière est perturbante à la déclaration de Nansen suivante:" de toutes les années passés ici, qu'en a-t-on retiré? Rien de plus que de la poussière, de la pousière, et encore de la poussière que l'on reçoit dès que premier vent arrive.)

    De même pour Reed, ce sont des prairies et des forêts immenses qui se trouvent à l'intérieur de la Terre qui sont responsables de la neige colorée, du pollen, et des morceaux de bois morts découverts dans le grand Nord.

    Terminons ce panorama surprenant n'est-ce pas et pourtant très peu diffusé dans médias et surtout pas dans nos écoles, par quelques paragraphes de notre ouvrage de 1996:

    Page 101: Autour du 81° 18'de Lat Nord:



    Vous constatez que cette image, nous permet de faire d'une pierre deux coups, car en plus de la déclaration de Nansen, on a la position officielle (sans doute celle de Jean-louis Etienne) sur la provenance de cette poussière...A vous de juger.

    Continuons voulez-vous:

Page 148 autour du 85° de latitude Nord:"Pendant longtemps cette glace a dû être en mouvement et soumise à de terribles pressions. Sur plusieurs points, les monticules atteignent une hauteur de huit mètres et contiennent des strates de matière minérale. Un floe notamment est entièrement noirci par une substance inorganique ou organique.Le temps me manque pour examiner la chose."

.... Après de longues recherches, je parviens à découvrir un passage à travers ce labyrinthe de glace. Au-delà quel n'est pas mon étonnement d'apercevoir un énorme tronc de mélèze de Sibérie dressé au milieu de la banquise . Nous le marquons des initiales : F.N.H.J.85°80'.

    Un tronc d'arbre à 85°80' de latitude Nord ? Nansen pense qu'il vient de la Sibérie!!! A vous de juger...

    Nous avons mentionné que "ces anomalies" constatées dans le Grand Nord, étaient soigneusement occultées dans nos écoles, mais aussi comme vous allez le voir dans la littérature s'y rapportant. Voici par exemple un ouvrage de Nov 1957, faisant partie de la prestigieuse collection Fernand Nathan, intitulé " Collection des contes et des légendes de tous les pays":



    Voyons maintenant ce que l'on y trouve à la page 69:



     Comme vous le voyez, dans cette collection, plutôt réservée à la jeunesse, l'auteur fait une citation (de Nansen) où il est bien précisé qu'il n'y a pas d'événements à retenir dans cette zone silencieuse et ce monde muet. Donc pas d'oiseaux qui piallent, pas de neige colorée, pas de poussière noire, pas d'eau douce insolite etc...Ah tout même, il a fameuse boréale et ses flammes ..A vous de juger.

    Pourtant d'après Marshall, B, Gardner l'explication concernant cette aurore boréale en ferait la chose la plus extraordinaire qu'il nous soit donnée d'observer. A bon entendeur salut...

B) L'ouvrage de Marshall B.Gardner .

     Cinq années plus tard après Reed, en 1913 Marshall B.Gardner un habitant d'AURORA dans l'Illinois publia, à ses frais, un petit livre intitulé "Voyage à l'intérieur de la Terre" où il fait état de ce soleil central. En 1920, il réédita son ouvrage en le complétant jusqu'à ce qu'il atteigne 456 pages, et en l'agrémentant d'une bibliographie d'une cinquantaine de titres, presque tous axés sur l'exploration polaire.

    Voici donc une photo de l'auteur, suivie de celle de la couverture de son incomparable ouvrage:

  


    Montrons aussi la première page telle qu'elle apparaît dans l'original de 1920 publié par les Editions Eugene Smith Company à Aurora en Illinois et plaçons par la même occasion, la dédicace qui la suit:

  


    Traduisons modestement cette dédicace: "Dédicacé au progrès continu de la Science et au service qu'elle pourrait rendre à l'humanité".

     Comme vous le voyez, Gardner, avait en 1920 une entière confiance dans le dévéloppement de la science pour confirmer son hypothèse. Hélas, il ne soupsonnait pas les agissements des Forces de l'Ombre qui occultent au plus Haut Niveau, les informations qui pourraient prouver qu'il avait raison. Nous en reparlerons.

    Ce livre possède une préface très importante qui selon nous met les points sur les is au départ et nous allons vous en extraire quelques passages:

    "The Man whose acquaintance with cosmogy and physiography is confined to what he learned in school, and perhaps, afterward read in popular publications, has certain,very definite notions about the shape of the earth and the construction of its interior. These notions, he thinks are based upon the proven discoveries, or the impregnable théories of the scientists, and so he acceps them in blind faith.": ( La personne qui s'interesse à l'étude du Cosmos et la Géographie physique se réfère à ses acquis scolaire et peut-être des ouvrages de vulgarisation. Il a certainement des notions très arrêtées sur la forme de la Terre et sur sa constitution interne. Il pense que ces notions sont axées sur des découvertes approuvées ou sur des théories irrefutables des scientifiques et ainsi il les accepte "les yeux fermés")     " But the Scientists themselves do not rest under the impression that they have solved every mystery that is buried in the bowels of the earth. While they hold to a general theoriy about the shape and constitution of the earth, that it is a rigid solid -a theory which is now beginning to supersede the older théorie that it was a shell with à liquid interior- they admit that there are many questions raised by recent observations of facts that cannot be explained by their present theory."(Mais les scientifiques eux même, ne considèrent pas qu'ils ont résolu chaque mystère qui s'attache aux entrailles de la Terre. Bien qu'ils soutiennent la théorie générale au sujet de la forme et la constitution de la Terre qui dit qu'elle est un solide rigide, - une autre théorie est entrain maintenant (Bien sûr, dans les années autour de 1920:Note du webmaster) de supplanter la vielle théorie disant qu'elle serait une coquille avec un liquide intérieur -ils admettent qu'il y a de nombreuses questions apparues à la suite de récentes observations de faits qui ne peuvent être expliqués par leur présente théorie.)     "...Then on the basic of these facts, a new theory is presented which I claim does explain them ; does make them fit in which the accepted results of scientific investigation, and which does not conflict with any other relative facts in the world but unites them all in an intelligible manner."(Alors en considérant ces faits, une nouvelle théorie est avancée, qui je le dis, doit les expliquer; Que cette théorie s'accorde avec les résultats de la recherche scientifique et qu'elle ne s'oppose pas à d'autres faits annexes dans le monde, mais qu'elle les unifie tous, intelligiblement).

    "...In conclusion I would ask the reader to remember that I do not write as a scentist or claim to be a scientist. I symply claim to have applied the lessons of common sence to these problems. I do claim to have studied all the material, to have gathered my facts carefully . But there is nothing in my book that the layman cannot understand. It is write by a layman for him. It is to his common sense that its appeals. Aurora Illinois. The Author." :(... En conclusion, j'aimerais demander au lecteur de se souvenir que je n'écris pas en tant que scientifique et que je n'en suis pas un. J'affirme simplement appliquer le concept du sens commun à ces problèmes. Je prétends avoir analysé soigneusement les éléments qui m'ont conduit à rassembler mes faits. Mais il n'y a rien dans mon livre que le novice ne puisse comprendre. C'est un novice qui a écrit pour un autre novice. Il n'est fait appel qu'à son sens commun. Aurora Illinois. l' Auteur )
.

    Pour ne pas faire trop long, nous avons dû hélas tronquer cette importante préface, mais après cette leçon remarquable de modestie de Gardner (et pourtant l'enjeu est considérable) poursuivons, voulez vous, l'analyse de son ouvrage hors normes.

    Faisons d'abord une petite digression : Nous avons sous la main, un autre ouvrage moderne de Gardner (qui, sur un beau papier blanc, n'est somme toute qu'une sorte de photocopie intégrale de l'ouvrage précédent de Gardner de 1920, sauf pour la couverture et ce "sauf" est, selon nous, vous allez de découvrir, de grande importance).

    l'Editeur de cet ouvrage a préféré garder l'anonymat, car à aucun moment, il ne donne l'adresse de ses ateliers, ni même l'année de sortie de son ouvrage. Ce souci de garder l'anonymat surprend, et pourrait s'expliquer par le fait que cet Editeur X, n'a pas demandé les autorisations, aux ayants-droit de Gardner de reproduire son livre, ce qui est très facile désormais avec les procédés photographiques dont on dispose. Ce Monsieur X prèfère donc ne pas trop laisser de traces derrière lui.

    Voici donc une photo de la couverture et juste à côté, voici aussi un surprenant dessin tiré du livre de Gardner:

  


    Ne trouvez-vous pas que l'EditeurX de ce fac-similé, ne s'est pas creusé la tête pour illustrer sa couverture, en nous présentant cette image de la Terre d'une banalité notoire, alors que justement le livre de Gardner veut démontrer que la Terre possède bien des ouvertures polaires ? Il suffisait pourtant, à cet Editeur X, de tirer du livre de Gardner, la superbe image de droite, l'où l'on voit au moins une ouverture au nord de la Terre pour illustrer la couverture de sa copie... Autrement dit ce monsieur X , ne croyait même pas au contenu de l'ouvrage qu'il reproduisait et il a aussi sans doute eu bien peur de ne pas vendre sa copie, s'il y présentait une couverture peu orthodoxe. A vous de juger...

    Cependant cet Editeur X aurait certainement réfléchi à deux fois, s'il avait eu en main, cette photo secrète de la Nasa qu'un infographiste qualifié, a bien voulu nous certifier (après une étude sévère) être tout à fait normale et sans trace de truquage, et ce monsieur X, aurait agit aussi autrement, s'il avait reçu, venant de l'espace cette admirable photo du satellite de Saturne nommé Titan (5150km) filmé en début Juillet 04, par la sonde américaine Cassini Huygens , lancée le 15 Octobre 1997 de Cap Canaveral Air Force Station, en Floride :

  


    Comme vous l'avez sûrement remarqué, ce qui surprend grandement sur cette photo de Titan, c'est le point extrêmement lumineux que l'on aperçoit au bas de la planète. Cela va poser un gros problème aux astronomes et à ceux qui ne connaissent pas justement la théorie de la Terre creuse, mise en exergue justement par l'ouvrage de Gardner. Pour expliquer cela, on évoquera sans doute, encore, la présence d'un petit nuage blanc (comme on l'a dit pour Neptune, ce petit nuage étant cette fois bizarrement bien circulaire ) ou encore l'existence de glace dans une région polaire (comme on l'a dit pour Mercure ).

    Donc, à bon entendeur, salut

    Fin de la digression

    Poursuivons voulez vous la découverte du livre de Gardner :

     Nous savons que Marshall B.Gardner s'est grandement distingué de Reed en admettant l'existence au centre de la Terre d'un soleil central.

     Voici comment que se présente d'après Marshall B.Gardner, l'apparition progressive du soleil central après l'entrée de l'explorateur dans la concavité polaire (dans la position D du diagramme de Gardner montré plus bas) :



    Mais voyons justement comment Gardener aborde le sujet . après avoir cité la théorie vraiment excentrique des sphéres concentriques de Symmes, il nous explique en page 26:

    "We take the opposite course. We begin with the facts. We claim that the earth is a hollow bodv with an immense opening at each polar axis-an opening about fourteen hundred miles in diameter-and that there is in the interior of the earth a suri which warms it and gives it light. But we do not say this in the first place and then say that it follows that there is warmth in the polar regions where the scientist has told us it is cold. On the contrary what we do is quote every Arctic explorer from the fishermen of a hundred years ago to Franklin, hane, Nansen and Peary, to the effect that there is warmth at the polar estremities of the earth. M'e state that this formation of a hollow shell around a central suri, with polar openings, is not alone the formation of the earth but of every planetary body throughout the stellar universe." : (Nous empruntons la démarche inverse.Nous partons d'abord des faits. Nous déclarons que la terre est un corps creux avec une immence ouverture aux extrémités de l'axe de deux pôles, une ouverture de 1400 miles de diamètre et il y a à l'intérieur un soleil qui y apporte chaleur et lumière. Mais nous ne disons pas cela en premier lieu et affirmons qu'il fait chaud dans les regions polaire où les scientifiques disent qu'il fait froid. A l'inverse ce que nous avons enregistré, pendant une centaine d'années, chaque exploration arctique de pêcheurs en provenance de Franklin, kane, Nansen, et Peary en fonction du fait qu'il fait chaud dans les extrémités polaires de la Terre. Nous déclarons que cette constitution d'une coquille vide autour d'un soleil central avec les ouvertures polaires est non seulement la caractéristque de la Terre, mais aussi de celle de toutes les planètes du système solaire )

    "Why do we say that? Because we think it ought to be?- Because we wish to impose our own idea on to the facts? N0, but because we cari see those polar openings and occasionally the gleam of that central sun as vve look at Mars or Venus through a telescope. And so it goes. In every assertion we make, we first gather up all the available facts, and the theory of which we write is not so much a theory that vve put forth as it lis a theory which the facts put forth m us when we examined them. (Pourquoi disons-nous ceci? Parce que nous pensons qu'il en est ainsi? Parce que nous voulons imposer notre propre idée au delà des faits? Non mais parceque nous pouvons voir ces ouvertures et parfois le rayon en provenance du soleil central de Mars et de Venus grâce à un télescope. Et il en est ainsi. Dans Chaque affirmation que nous faisons nous rassemblons d'abord les faits fiables et la théorie à laquelle nous faisons référence n'est pas une théorie fantaisiste mais bien une théorie s'appuyant sur des faits avérés)     "...So we ask any reader, especially any scientific reader, who does not believe our theory upon reading this book, not merel; to make fun of it, not merelV to deny its possibilitv, but to produce facts which will prove it wrong, and then-supposing he can do that which we doubt-to elplain all the facts put forth in this book, to eaplain all of them, we sav, by the light of any other theory. It might be easy enough to ex plain one or two of our facts in some other way. But to explain them all is impossible on any other theory than ours." (Ce que nous demandons à n'importe quel lecteur et spécialement le scientifique, qui ne croit pas à notre théorie après avoir lu ce livre de ne pas s'en moquer, de ne pas en dénier les hypothèses, mais de produire des faits, qui prouvent qu'elle est fausse et en supposant qu'il puisse le faire (ce dont nous doutons), qu'il nous explique tous les faits mis en exergue dans ce livre par une autre théorieIl pouurait être assez facile d'expliquer une ou deux de ces faits d'un autre manière. Mais il est impossible de les expliquer tous, par une autre théorie différente de la nôtre)

    Et voici d'autres nombres importants évoqués par Gardner:

    "...As already stated we hold that the earth is neither solid nor fluid inside but that it is a hollow shell of a thickness which, provisionally, we should estimate to be 800 miles, with an opening at each polar extremity of approximately fourteen hundred miles across. The interior sun which warms this inner earth may possibly be 600 miles in diameter, although we have of course no means of actually measuring it as yet. Why do we postulate such a sun? The answer is the key to our whole theory.. " (Comme nous l'avons déclaré nous prétendons que la Terre, n'est ni un solide ni fluide à l'intérieur, mais qu'elle est une coquille vide dont nous estimons l'épaisseur à 800 miles avec une ouverture à chaque extrémité polaire de 1400 miles. Le soleil intérieur qui y apporte sa chaleur pourrait avoir un diamètre de 600 miles bien que nous n'ayons actuellement aucun moyen de le mesurer. Pourquoi postulons-nous l'existence d'un tel soleil? La réponse est la clé de toute notre théorie... )

    Résumons tous cela en présentant ici le célèbre diagramme que Gardner fut le premier à exposer dans son ouvrage et qui fut traduit en français dans l'ouvrage la Terre creuse de R. Bernard :



    Nous ne pouvons hélas reprendre tous les faits avérés inexplicables (ce sont en partie, les mêmes que ceux de Reed) qui justifient sa théorie, mais exposons pour terminer aussi les images de Mars, montrant une calotte polaire très brillante et que dès 1920, Gardner avait déjà bien répertoriées:

  


     Terminons rapidement, par à ces lueurs étranges aperçues sur certaines planètes.

    Pour gagner du temps, utilisons la traduction du livre la Terre creuse de R. Bernard, où l'on peut lire en page 126 et suivantes :

    Début de citation.

    " La lumière du soleil central:

    Gardner cite un célèbre astronome, le professeur Lowell, qui a vu des rayons de lumière sur la calotte polaire de Mars. D'où viennent ces rayons ? Gardner répond : « Ils sont causés par le soleil central de Mars qui brille à travers l'ouverture polaire. » De semblables lumières ont été observés en provenance de la région polaire de Vénus. Et au cours d'un passage de Mercure entre le Soleil et la Terre, alors que cette planète nous présentait un disque sombre, on y a vu jaillir une lumière brillante.

    Gardner en conclut que ces trois planètes (Mars, Vénus et Mercure) sont creuses et qu'elles ont des ouvertures polaires improprement appelées « calottes glaciaires ». Car si elles sont blanches, ce n'est pas à cause de la neige ou de la glace, mais parce qu'il y a dans ces régions un grand amoncellement de brouillards et de nuages, à travers lesquels resplendit le soleil central. La lumière de ce soleil a été observée à maintes reprises par les astronomes. Mais, n'en comprenant pas la raison, ils n'ont jamais pu en offrir une explication satisfaisante. Gardner note que parfois ces calottes glaciaires disparaissent brusquement, à la suite d'un changement de temps. Comment de la glace et de la neige pourraient-elles fondre aussi rapidement ?

    ....Gardner raconte que le 7 juin 1894 le professeur Lowell était en train d'observer Mars lorsqu'il vit soudain deux rayons de lumière jaillir du milieu de l'extrémité polaire. Ces rayons étaient éblouissants. Ils brillèrent pendant quelques minutes et disparurent. Green, quelques années plus tôt, avait vu, lui aussi, deux taches de lumière sur le pôle de Mars.

     Lowell a essayé d'expliquer ces lumières par la réflexion des rayons du Soleil sur la glace polaire. Mais Gardner réfute cette hypothèse. Il cite le professeur Pickering qui aperçut une vaste surface blanche à l'extrémité polaire de Mars. Cette surface ressemblait à une calotte neigeuse. Pickering l'observa pendant vingt-quatre heures, puis elle s'effaça progressivement. De la même façon, Lowell vit une bande de couleur bleu foncé qu'il identifia à de l'eau provenant du dégel de la calotte glaciaire. Gardner pense que ces deux savants se trompent dans leur interprétation. Pour lui, ces " calottes " ne sont pas faites de glace, mais du brouillard et des nuages, et c'est pour cela qu'elles apparaissent et disparaissent aussi rapidement.

     Il écrit :

    "Ce que Lowell aperçut était en réalité un rayon du soleil central de Mars jaillissant à travers l'ouverture du pôle martien. Et la bande bleue qu'il a décelée n'était-elle pas un phénomène optique marquant les limites de la surface réfléchissante qui s'incurve vers l'intérieur de la planète ? Le fait que cette bande ne soit visible qu'à certains moments prouve simplement que Mars doit se trouver dans une certaine position par rapport à la Terre pour qu'on puisse voir complètement l'embouchure de l'ouverture polaire.

     Pourquoi les hommes de science n'ont-ils jamais comparé ces phénomènes lumineux avec ceux qui éclatent dans nos propres régions polaires ? On a remarqué que les aurores boréales se produisaient sans qu'intervienne le moindre changement dans le champ magnétique. On voit mal alors quoi d'autre pourrait les provoquer sinon une importante source lumineuse. Le reflet de cette lumière aurorale dans les hautes régions de l'atmosphère ne ressemble-t-il pas étrangement à la projection de la lumière des calottes martiennes dans la haute atmosphère de cette planète ? Et comment les hommes de science expliquent-ils le fait que ces aurores ne soient vues distinctement et complètement que dans l'extrême Nord, et que plus au sud on n'en aperçoive que des fragments ?

     Autre chose. Si les pôles de Mars sont vraiment couverts de glace ou de neige, comment expliquer qu'il en soit de même pour ceux de Vénus, qui est une planète chaude ? De même, pourquoi les prétendues calottes glaciaires de Vénus et de Mercure ne croissent-elles et ne décroissent-elles pas à l'exemple de celles de Mars ? Et si ces dernières sont vraiment faites de glace, pourquoi projettent-elles une grande masse de lumière à des kilomètres au-dessus de la planète alors même qu'elles n'offrent aux observateurs qu'une vue de profil ? Comment peuvent-elles être aussi brillantes dans de telles circonstances? Et comment Lowell aurait-il pu en voir jaillir des rayons lumineux si ces rayons ne provenaient pas d'une source de lumière directe ?
"

Fin de citation

     Tout ce que nous pouvons retenir de tout cela, c'est que les astronomes motivés et curieux, auront grand intérêt à retrouver dans les archives rapportant les faits insolites de l'Astronomie, ces rapports mentionnant ces observations de lumières étranges apparues aux pôles de Mars, et surtout ce qui est moins connu de Vénus et de Mercure. Nous espérons qu'ils auront l'extrême gentilesse de nous les communiquer. Notre meilleure compréhension de l'Univers en dépend...

     Mais en ce qui concerne, déjà par exemple, Mercure, voyons ce que précisément, Gardner lui même nous en dit:

D'abord pour les puristes:

"
PROFESSOR PROCTOR ON MERCURY.

And just to show the reader how universally our theorv works, let us refer to another planet on which observations can be made of the polar openings. It is Mercury-the planet which is so near the suri that it circles around it in eighty-eight days. Of this planet Richard A. Proctor, one of the best known astronomers of the nineteenth century, says: "It may be mentioned in passing that one phenomenon of Mercury, if real, might fairly be regarded as indicating Vulcanian energies compared with which those of our own earth . . . . would be as the puny forces of a child compared with the energies of a giant. It has been supposed that. a certain bright spot seen in the black disc of Mercury when the planet is in transit, indicates some sort of illumination either of the surface of the planet or in its atmosphere. In its atmosphere it can scarcely be; nor could any auroral streamers on Mercury be supposed to possess the necessarv intensity of lustre. If the surface of Mercury were glowing with the light thus supposed to have been seen, then it can readily be shown that over hundreds of thousands of square miles, that surface must glow with an intensity of lustre compared with which the brightness of the lime-light would be as darkness. In fact, the limelight is absolute blackness compared with the intrinsic lustre of the sun's surface; and the bright spot supposed to belong to Mercury has been seen when the strongest darkening-glasses (or other ar- rangements for reducing the sun's light) have been employed. But there can be no manner of doubt that the bright spot is an optical phenomenon only.""

    Et voici notre modeste traduction :

Le Professeur Proctor au sujet de Mercure


    Et pour montrer maintenant au lecteur combien est universelle notre théorie, nous allons nous référer à une autre planète au sujet de laquelle, des observations pourrait être faites en ce qui concerne les ouvertures polaires. c'est Mercure la planète qui est si près du Soleil qu'elle en fait le tour en 88 jours. Au sujet de cette planète Richard A. Proctor l'un des plus éminents astronome du 19e siècle nous dit :


    Empruntons la suite de la traduction, au livre la Terre creuse de R. Bernard:

"Il existe un curieux phénomène sur Mercure. Il pourrait indiquer que cette planète recèle une énergie vulcanienne qui, comparée à celle de notre Terre, serait terriblement plus puissante. On a supposé que le point brillant vu sur le disque sombre de Mercure, alors que la planète était de passage devant le Soleil, indiquait une source d'illumination soit à la surface de la planète, soit dans son atmosphère. En ce qui concerne l'atmosphère, cela est assez peu probable. Et les aurores n'ont pas une intensité de lumière suffisante pour produire un tel éclat. Reste la surface. Si elle rayonnait d'une telle lumière, cela voudrait dire que des centaines de milliers de kilomètres carrés de la planète brûleraient comme une fournaise. Nous nous permettons d'en douter. Alors quelle est l'origine de ce point brillant ? Nous pensons, quant à nous, que ce n'est qu'une illusion d'optique."

    Garner évidemment ne pouvait être entiérement d'accord avec tout cela et sans passez cette fois par le livre anglais voyons ce qu'en nous en dit R. Bernard au sujet de la déclaration de Gardner concernant ce que déclare Proctor :

" Encore une fois, nous sommes d'accord sur l'observation du phénomène, mais pas sur la conclusion qu'on en tire. Voilà un point lumineux sur Mercure, parfaitement détecté au télescope, si brillant que l'observateur compare son incandescence à celle d'une fournaise. Et comment réagit Proctor ? Désarçonné, pas du tout préparé à voir un phénomène de cet ordre, et donc incapable de l'expliquer, il escamote le problème et parle d'une " illusion d'optique "! Nous ne pouvons croire que les yeux de Proctor lui aient joué un mauvais tour. C'était un astronome réputé, parfaitement entraîné à ce genre d'observations. Donc, il a bien vu ce qu'il a vu, et nous savons, nous, quelle en est la cause : le soleil central de Mercure, ce soleil qui darde ses rayons à travers l'ouverture polaire. Comme Mercure est une petite planète, le soleil intérieur devrait se trouver assez près de l'ouverture, de sorte que lorsqu'il n'y a aucun nuage, aucun brouillard pour le voiler, il doit briller avec une intensité extraordinaire.

    Qu'ajouter de plus pour prouver que toutes les planètes ont un soleil central ? N'est-il pas significatif que, partant d'observations faites sur Mars, nous puissions poursuivre avec Vénus et Mercure, appliquant les mêmes analyses et obtenant les mêmes résultats ? "


    Et Gardner pour étayer ses dires, cite en page 454, trois ouvrages de 1871, 1880 et 1881, de ce célèbre astronome Proctor Richard A. Aux spécialistes et puristes de découvrir dans quel ouvrage est mentionnée cette extraordinaire révélation au sujet de Mercure...

    Mais, pour les internautes qui n'ont pas encore lu notre récent paragraphe justement sur Mercure, placé à Byrsuiteplus.html, rappelons en, les termes plutôt corsés :

- Science&Vie de Décembre 2004 : Rien sur Titan, mais faisons ici une petite digression, car on y trouve un super article de Mr Hervé Poirier sur Mercure intitulé "La valse de Mercure enfin élucidée" avec de très beaux graphiques "hélicoïdaux".

    On sait de chaque chose vient en son temps, n'est-ce pas? Souhaitons alors que ce Mr Poirier, fasse la prochaine fois, un article aussi bien structuré sur la brillance des pôles de Mercure, si superbement exposée par cet entrefilet déjà vu à Byrdsuite.html venant justement de la même revue Science&Vie n° 883 de Fév. 92 :


    Et surtout, nous serions très heureux, qu'il nous donne enfin des informations sur ces fameuses fenêtres de 1993, concernant le pôle Nord de Mercure et en 1994 pour le pôle Sud, et fenêtres au sujet desquelles, la "Presse spécialisée", a "oublié", comme par hasard, jusqu'à présent, de nous transmette le résultat des observations.

    fin de citation

    Peut-être que ce Mr Hervé Poirier, pourrait aussi nous dire, dans son prochain article, ce qu'il a trouvé dans les trois livres de Proctor au sujet de cette lumière insolite issue d'un pôle de Mercure. Merci d'avance...

    Notons enfin que dans les 57 ouvrages cités à la fin du livre de Gardner, celui de Reed n'y figure pas. On pourrait en déduire que Gardner ne le connaissait pas. Aux spécialistes de répondre.

    Pour compléter ce tableau, voyons simplement à titre documentaire ce que l'on peut lire dans le Science et VIE n° 505 d'Octobre 1959 sous la plume d'Aimé Michel :




    Si nous avons tenu à reproduire le long préambule de ce texte du "Science et Vie" de 1959, c'est d'abord pour bien montrer comment nos certitudes scientifiques spatiales évoluent rapidement en fonction du contexte des nouvelles découvertes, mais en second lieu, c'est pour rendre hommage à Aimé Michel ce chercheur d'une curiosité sans bornes, vraiment atypique du paysage intellectuel français.

    Vous avez noté donc qu'à l'époque, avant l'arrivée des "Mariner", on avait constaté que la calotte polaire sud ( qui fait environ 20 fois la France) avait la caractéristique de se craqueler, dès le printemps, puis de fondre très rapidement (La température qui règne sur Mars peut-elle jutifier cette brutale disparition de cette calotte polaire que l'on prétend être faite de glace ?). Mais on découvre aussi la présence d'un phénomène coloré qui prend naissance dans la zone polaire et qui se propage à la vitesse de 45 Km par jour. Curieux n'est-ce pas ? Est-ce un phénomène atmosphérique ou une illusion d'optique, si bien que cela a fait croire à Aimé Michel que Mars était doté de vie ?

Aux spécialistes de répondre....

    Terminons justement, voulez-vous, par ce que nous disait à l'époque Renaud de le Taille dans le n° 625 du mois d'Octobre 1969 de Science&vie au sujet de la température qui règne sur Mars en général:

  

    Voyez encore la brillance et l'étendue de la calotte polaire sud, que nous a filmées Mariner 6 en 1969. Reste à savoir si une température aussi faible peut faire fondre, en une saison, une masse si importante (Rappel : 20 fois la France) de "neige carbonique" entraînant ainsi l'apparition de ce phénomène inoui. Aux spécialistes encore de répondre !!

    Mais Gardner nous révèle aussi que :"...Seuls des rayons provenant directement du soleil central peuvent causer une telle luminosité au dessus de la surface de la planète. Seuls ils peuvent expliquer les variations de cette luminosité, suivant que l'atmosphère est claire ou nuageuse...".

    C'est très certainement vrai, mais en partie seulement et là, pour en savoir plus, nous allons devoir hausser le niveau ésotérique de cet article, jusqu'à un certain plan qui ne manquera pas de surprendre certains internautes :

    Faisons d'abord appel à une expérience personnelle : Quand nous étions adolescents, pour nous divertir le soir en famille, il nous arrivait de capturer dans notre île (qui en était à l'époque magnifiquement pourvue et ce n'est plus le cas actuellement, car elles ont pratiquement disparu) quelques lucioles que l'on plaçait dans un bocal transparent pour nous amuser à lire quelques lignes écrites sur un journal. (Notons que ces animaux émettaient une superbe lumière qui apparaissait comme deux phares d'automobile sur la tête de l'animal, mais aussi cette lumière jaillissait du centre de la partie ventrale du dessous, ce qui en doublait les effets) . Mais au bout d'un certain temps, les lumières s'éteignaient une à une et il suffisait de remuer le bocal pour que tout recommence. Evidemment quand notre amusement était terminé, on relachait ces bestioles admirables qui s'élancaient dans le ciel en une gerbe phosphorescente magnifique.

    Voilà donc des organismes vivants qui fabriquent, chose merveilleuse, une lumière froide parfaitement adaptée à leur environnement et qui savent évidemment l'éteindre et l'allumer à volonté.

     Ceci va nous permettre de faire une transition surprenante. En effet dans "The Smoky god" il est écrit :" Pendant ce temps nous avons perdu de vue les rayons du soleil, mais nous avons trouvé une émanation intérieure provenant du soleil morne-rouge qui avait déjà attiré notre attention, rayonnant maintenant une lumière blanche apparemment issue d'un amas de nuages loin devant nous. Il diffusait une lumière plus intense, je dois l'avouer, que deux pleines lunes dans la nuit la plus claire.
     Dans douze heures ce nuage de blancheur allait disparaître de la vue, comme s'il s'était éclipsé et les douze heures suivantes allaient correspondre à notre nuit. Nous avons appris assez tôt que ces gens étranges étaient les adorateurs de ce grand nuage de nuit. Il était le " Dieu qui fume " du " Monde Intérieur"
."

    Bien que les protagonistes de cette incroyable histoire, Olaf Jansen et son père, aient eu un mal fou à nous décrire les réactions du Soleil central, il va de soi, que pour assurer l'alternance des nuits et des jours à l'intérieur de la planète, ce soleil central, comme nos lucioles, sait moduler son rayonnement en fonction des heures. Douze heures pour une nuit presque lunaire et 12 heures pour un vivifiant et éclatant jour.

    D'ailleurs dans notre article "Byrdalicesuite.html", l'entité transcendante Soria , ne nous dit-elle pas clairement que notre propre Soleil est en fait un organisme vivant. Pourquoi n'en serait-il pas de même pour ce soleil central à l'intérieur de la Terre ? Et il est très probable que pour les autres planètes, ce soleil central a su aussi s'adapter aux circonstances d'évolution de sa planète. A vous de juger !!

    Le 04/07/05, nous avons reçu de l'ami Christian Macé , l'adresse du site qui le 28/6/05, a digitalisé l'ouvrage de Gardner. La voilà :

http://www.sacred-texts.com/earth/jei/index.htm


C) L'ouvrage d'Amadeo Giannini.

     En 1959, paraissait alors aux USA, un troisième ouvrage de référence sur le sujet qui nous interpelle aujourd'hui. Voici donc le fac-similé de la couverture et aussi la première page :

  


    Dans sa préface Amadeo Giannini, nous précise déjà :

    " The following pages contain the first and only description of the réalistic Universe of land , water, oxygène and vegetation, where human and other forms of animal life abound. It is a simple recital of fact which transcend the most elaborate fiction ever conceived. It is diametrically opposed to the assumptions and the matématical conclusions of theorists and technicians throughout the ages. It is truth."(Les pages qui vont suivre font référence à la première et à l'unique description d'un monde reel de terre , d'eau, d'atmosphére, et de végétation où des humains et d'autres formes de vie animales abondent. Ce n'est pas un ouvrage de fiction, ni un traité technique de quoi que ce soit. C'est un simple récit d'une réalité qui transcende la plus élaborée des oeuvres d'imagination jamais conçue. Ce récit s'oppose diamétralement aux supposées et scientifiques conjectures des théoriciens et des spécialistes, à travers les âges. C'est la vérité.)

    "These pages describe the physical land routes from the Earth to every land area of the universe about 'us; which is all land. Such routes extend from beyond the North Pole and South Pole so-called "ends" of the Earth as decreed by theory. It will here be adequately shown that there are no northern or southern limits to the Earth. It will thereby be shown where movement straight ahead from the Pole points, and on the same level as the Earth, permits of movement into celestial land areas appearing "up," or out from the Earth." (Ces pages décrivent les itinéraires sur notre terre conduisant à chaque région de ce monde autour de nous qui représente un tout. Ces itinéraires s'étendent au-delà des Pôles Nord et Sud que l'on prétend être théoriquement les extrémités de la Terre. Il a été toutefois montré efficacement qu'il n'y a pas d'extrémités nord ou sud à la Terre et que si l'on voulait traverser tout droit et continuer au dessus de ces pôles en gardant la même altitude, on pénétrerait dans d'autres cieux au-delà de notre monde connu)

    "An original treatise basic to this book was written and has been expounded at American universities, 1927-1930. Since then, the U.S. Naval Research Bureau and the U.S. Navy's exploratory forces have conclusively confirmed the work's principal features.. Since December 12, 1928, U.S. Navy polar expeditions have determined the existence of indeterminable land extent beyond both Pole points, out of bounds of the assumed "isolated globe" Earth as postulated by the Copernican Theory of 1543. On January 13, 1956, as this book was being prepared, a U.S. Naval air unit penetrated to the extent o f 2,300 miles beyond the assumed South Pole end of the Earth. That flight was always over land and water and ice. For very substantial reasons, the memorable flight received negligible press notice." (Un condensé original de cet ouvrage a été présenté dans les universités americaines en 1927-1930. Depuis lors le Bureau de la Recherche Navale U.S. et les forces d'exploration de Marine Américaine en ont confirmé les principales caractéristiques. Depuis le 12 Décembre 1928, les expéditions polaires de la Marine U.S. ont mis en évidence l'existence d'une terre indéterminée s'étendant au-delà des deux pôles hors des frontières de notre seul globe déterminées par la théorie copernicienne de 1543. Le 13 Janvier 1956, alors que cet ouvrage était en préparation, L'unité aérienne de la Marine U.S. a pénétré dans une étendue de terre de 2300 miles (3700Km) au-delà du prétendu pole sud de la Terre. Ce vol fut réalisé toujours au dessus de terre d'eau et de glace. Pour de très importantes raisons, ce vol mémorable ne reçu qu'un écho insignifiant dans la Presse.)

    "The United States and more than thirty other nations prepared unprecedented polar expeditions for 1957--58 to penetrate land now proved to extend without limit beyond oth Pole points. My original disclosure of then-unlrnown land beyond the Poles, in 1926-~5, was captioned by the press as "More daring than anything Jules Ve.un ever con ceived." Today, thirty years later, the United States, Russia, Argentina, and other nations have bases on that realistic land extent which is beyond the Earth. It is not space, as theory dictated; it is land and water of the same order that comprise known Earth territory." (Les Etats unis d'Amérique et plus de 30 nations ont préparé des expéditions polaires sans précédent, entre 1957 et 1958 pour pénétrer, ce qui est désormais prouvé, dans une terre existant en dehors des limites connues des pôles Nord et Sud. En 1926 et 28, mon message d'origine concernant cette Terre ignorée au dela des pôles, fut qualifié par la presse " Comme la chose la plus osée que Jules Verne aurait pu concevoir ". Aujourd'hui trente années après les Etats-Unis, la Russie, l'Argentine, et d'autres nations ont construit des bases en relation avec cette authentique terre qui s'étend au délà des pôles et qui n'est pas fait de vide atmosphérique conmme on le prétend, mais qui est bien une terre de même nature que celle que nous connaissons).

    Nous ne pouvons évidemment vous transcrire toute cette préface, mais dans ce qui précède, on voit que le ton de Giannini est clair et assuré. Nous aimerions cependant qu'il précise ses sources surtout journalistiques. Mais hélas, à l'époque, on ne s'embarrassait pas de ces petits détails dans un ouvrage...

    Aussi nous demandons aux amis internautes qui ont des contacts aux USA, ou à Londres, de concrétiser tout cela en découvrant au moins un journal américain paru après le 13 janvier 1956 qui raconte l'événement souligné plus haut par Giannini.

    De même, il serait d'une importance capitale que l'on découvre, une trace écrite de la découverte que dévoile Giannini en page 13 de son ouvrage à savoir:

    " The memorable December 12TH discovery of heretofore un known land beyond the South Pole, by capt Sir George Hubert wilkins, demands that science change the concept it has held for the past four hundred years concerning the suthern contour of the Earth."Dumbrova russian Explorer" " ( " La découverte mémorable le 12 Décembre 1928, d'une terre jusque là inconnue au-delà du Pôle Sud, découverte faite par le capitaine Sir George Hubert Wilkins, exige que la science revise la conception qu'elle s'était faite depuis 400 ans du profil sud de la Terre."Dumbrova explorateur russe")

    Page 49 on lit aussi : "The San Francisco Call of that time featured an exclusive interview with the pilgrim whose extraordinary disclosures had been made at Santa Clara University. The press présentation contained the pilgrim's photograph with that of the Australian explorer, Capitain sir George Hubert Wilkins..." (Le "San Francisco Call" de cette époque a transcrit une interview exclusive de l'explorateur dont les extraordinaires révélations avaient été faites à l'Université de Santa Clara. Les organes de presse montrèrent des photographies de l'explorateur Australien le Capitaine Sir George Hubert Wilkins )

    Ainsi donc on apprend qu'un explorateur russe Dumbrova fait état (on ne sait pas où) d'une déclaration extraordinaire d'un explorateur australien du pôle Sud: Capitaine Sir George Hubert Wilkins. Cette déclaration fut exposée dans le San Francisco Call et la date hélas n'est pas mentionnée. Que de recherches en perspective pour un passionné de la vérité qui pourrait s'attacher à cette incroyable affaire. Avis aux audacieux.

De même page 14 on peut lire :    " 1956 le 13 Janvier : On January 13, members of the United States expedition accomplished a flight of 2,700 miles from the base at McMurdo Sound, which is 400 miles west of the South Pole, and penetrated a land extent of 2,300 miles beyond the Pole." (Radio announcement, confirmed by press of February 5). " (Le 13 janvier, des membres d'une expédition américaine ont entrepris un vol de 2700 miles (4320 km), de leur base de Mc Curdo Sound, qui se trouve à 400 miles (640 km) à l'ouest du pôle Sud. Ils ont pénétré dans un territoire étendu de 2300 miles (3680 km) au-delà du pôle" (Annonce faite à la radio et à la presse le 5 février 1956) ).

    De nombreux sites bien équipés (ce qui n'est pas notre cas) ont présenté la super déclaration précédente et il est étonnant que jusqu'à présent, aucun des auteurs de ces sites n'a eu l'idée de présenter la phococopie d'un journal quelconque de l'époque avec cette incroyable déclaration alors que l'on connaît parfaitement le jour de la publication : le 5 février 1956 . Alors si vous voulez chers internautes amis, donner un coup de fouet sérieux à cette affaire, faite (si vous en avez les moyens) un petit voyage dans le temps jusqu'en 1956 du coté des journaux américains de l'époque succeptibles de présenter un tel entrefilet.

     Notons cependant cette chose importante : Nous avons remarqué qu'à aucun moment cet auteur ne mentionne ni les noms, ni les œuvres de William Reed et de Marshall B.Gardner, comme s'il n'en avait jamais entendu parler. Est-ce possible ? Aux spécialistes de répondre....

     De même, nous n'avons trouvé dans cet ouvrage de Giannini, aucune mention d'un soleil central expliquant les aurores boréales, ni même aucune mention de l'expression " la Terre creuse".

     Mais voyons donc, voulez-vous pour terminer nos observations sur le livre Giannini, ce que ce dernier pense de tout cela en page 57 et 58 :

It would be most fanciful to contend that any unkrnown land existed beyond the Pole points if one believed that the phrase "over the Pole" really means that explorers of the past went over the Pole points from one side to the other side of a supposedly "isolated globe" Earth. Under such circum- stances there could be no "beyond" other than the space originally conjectured. But such performance from one side to the other side of an "isolated globe" Earth is an aspect of popular misconception. (Il pourrait être très imaginatif de se satisfaire d'apprendre qu'une terre existe au-delà des Pôles, si l' on admet que la phrase "au dessus des pôles" signifie en réalité que les anciens explorateurs sont allés au-dessus des pôles, de part et d'autre de notre supposé "unique globe terrestre" en prenant en considération un aspect de la conception populaire éronnée)

    The 1928 polar expeditions of Captain Sir George Hubert Wilkins and Rear Admiral Richard Evelyn Byrd, U.S.N., did penetrate beyond the South Pole point in a southerly direction and discovered that land extended at least five thousand miles BEYOND the original mathematized southern "end" of the Earth. (Incidentally, that estimated five-thousand- mile extent represents the greatest estimate possible through triangulation. And there is no other means for estimating. ) Modern expeditions have penetrated into that five-thousand- mile land extent, but its end has not yet been reached. When the end of the estimate is reached, another similar estimate will he made. Such estimating, and penetration to the limit of tle estimate, can continue ad in finitum. There is no phys- ical end to the Earth, north or south. ( En 1928 les expéditions polaires du Capitaine Sir George Hubert Wilkins et du Vice Amiral Richard Evelyn Byrd des USA ont pénétré effectivement au-delà du Pôle Sud dans la direction du sud et ils ont découvert cette terre s'étendant au moins 5 miles au-dela de l'extrémité mathématique originelle sud de la Terre. (A ce propos cette estimation de 5 miles représente la meilleure obtenue par triangulation et il n'y a pas d'autre moyen d'y arriver). De modernes expéditions ont pénétré dans 5 000 miles d'une extention territoriale, dont l'extrémité ne fut pas atteinte. Quand bien même cette extrémité serait atteinte, une autre de même nature pourra se présenter. Une telle évaluation à répétition pourrait continuer indéfiniment. Il n'y a pas de fin physique à la Terre aux extrémités Nord et Sud)

    That 1928 primary estimate indicated land that continues due south from and beyond what had been considered an "isolated globe" Earth. That land extent cannot be shown by the popular "globe" Earth symbol: it is beyond the bounds of that symbol of theory. But it can be visualized by simply adding another globe symbol on top of the South Pole pomt. The United States and other governments now have land bases on land which cannot be shown by the globe symbol of 1543.(Cette évaluation de 1928 nous montre que la terre continue bien vers le sud au-dela de ce qui est considéré comme notre globe terrestre unique. Cette extention territoriale ne être montrée sur notre symbolique globle populaire: Cela dépasse les limites de cette théorie. Mais une visualisation peut en être faite si l'on ajoute un autre globe symbolique au sommet du Pôle sud. Les Etats-Unis et d'autres gouvernements ont désormais des bases sur un territoire qui ne peut être mentionné sur le globe classique de 1543)

    That land beyond the South Pole was seen through extrasensory perception before human eyes had beheld it and before any mind had deduced its existence. And its reality belatedly established the inadequacy of the four-hundred- year-old conjecture of Earth ends and the Earth's relation to the universe about us..... (Cette terre au-dela du pôle Sud a été vu par l'intermédiaire d'une perception extrasensorielle avant que des yeux humains ne l'aperçoivent et qu'aucun cerveau n'en percoive l'existence. Il est évident que tardivement on a établi la non adaptation d'un théorie vielle de 400 ans concernant les extrémités polaires terrestres, et la relation de la Terre avec l'univers nous environnant...)


    Autrement dit, Giannini, plutôt que de croire à des ouvertures polaires conduisant à l'intérieur de la Terre, pense d'abord qu'il n'y a pas de fin physique à la Terre aux extrémités Nord et Sud et de plus qu'il existe un autre globe symbolique au sommet du Pôle nord et du pôle sud ce qui en fait une continuité indéfini de l'univers comme d'ailleurs le titre de son ouvrage le démontre. En plus Giannini parle de perception extra-sensorielle qui permet de visualiser cette terre au delà des pôles. La terre et l'univers seraient un peu comme des rubans de Möbius entrelacés à l'infini. , on n'est donc pas sorti de l'auberge... A vous de juger.

    Il va de soi que cependant, l'ouvrage de Giannini gagnerait aussi tout de même, à être traduit en français. Bon courage à un éventuel traducteur, car cet ouvrage est d'une approche plutôt difficile.

III Conclusion


     Nous avons voulu dans cet article apporté quelques éclaircissements supplémentaires sur les ouvrages des principaux précurseurs ayant lancé cette incroyable théorie des ouvertures polaires et de la Terre creuse, (Giannini étant lui, un peu à part). Ces ouvrages étaient très rares sur le marché du livre. Mais les choses changent et les esprits aussi, et désormais, ces ouvrages sont disponibles, depuis peu de temps, sur le site :

http://www.abebooks.fr/servlet/SearchResults?an=hayes&imageField.y=18&imageF

     Nous pouvons même dire que la découverte par la sonde Cassini Huygens d'un disque incroyablement lumineux au pôle sud de Titan (voir l'image de Titan en bleu plus haut) relance à un niveau extraordinaire, la nécessité de traduire les ouvrages ci-dessus désignés.

    D'autre part, nous pensons aussi qu'il importe désormais, de remettre en exergue les textes (souvent mis à l'écart dans notre littérature coutumière) qui parlent d'un paradis perdu se situant au-delà du Pôle Nord ou du Pôle Sud.

    C'est ainsi que dans l'ouvrage La Terre creuse de l'américain R.Bernard, il est fait mention de l'extraordinaire récit qu'un certain Docteur Nephi Cottom de Los Angeles, (il nous faut donc absolument retrouver les traces écrites de ce Dr Cottom) révéla concernant un de ses patients, habitant près du cercle arctique en Norvège et qui en voulant faire un voyage en bateau et aller aussi loin que possible dans le nord aurait pénétré, accompagné d'un ami, par l'ouverture polaire Nord pour y découvrir un monde fascinant.

    On peut aussi lire dans l'ouvrage de R. Bernard :

" Quand on demande aux Esquimaux, d'où venaient leurs ancêtres, ils pointent un index dans la direction du nord. Leurs légendes évoquent une terre merveilleuse inondée de lumière . Là il n'y à jamais d'obscutité. Là règne un climat tempéré. Les lacs n'y sont jamais gelés, des hordes d'animaux errent dans les broussailles, des oiseaux de toutes les couleurs sillonnent le ciel. C'est une terre d'éternelle jeunesse, où les gens vivent des milliers d'années dans la paix et le bonheur... il y a encore cette légende irlandaise d'un royaume radieux au-delà du septentrion. Le même sans doute qu'évoquent les légendes scandinaves sous le nom d'Ultima Thulé."

     On y découvre aussi ce passage surprenant:

    " Quelques Tribus noires de l'Est pénétrèrent aussi dans le royaume d'Agharta et y vécurent plusieurs plusieurs siècles. Plus tard, elle furent expulsées du Monde souterrain et retournèrent vivre à la surface de la Terre, rapportant avec elles la connaissance de certains mystères en particulier la manière de prédire l'avenir par les cartes et les lignes de la main. Ce sont les ancêtres des bohémiens."

    Nous aurions pu retrouver dans l'ouvrage de 1957 ci-après désigné, de nombreux récits de cette nature si l'auteur lui même l'avait voulu. Apparemment cette dame avait d'autres préocupations, qu'elle nous souligne dans sa préface, dont nous vous présentons un extrait, à côté de la couverture du livre :

  


   Donc comme vous le voyez, ce n'est pas trop, les légendes, pourtant fabuleuses, du monde "d'au-delà" des pôles, qui préocupait particulièrement cette dame qui a écrit l'ouvrage ci-dessus. Cependant, en lisant entre les lignes, deux récits nous semblent révéler l'existence, plus haut vers le nord, d'un havre de paix:

Les Joues Rondes. Résumons bien sûr : Jadis des Nains vivaient avec les esquimaux. Ils se ressemblaient, à la différence que beaucoup plus petits, les Nains étaient beaucoup plus forts que les esquimaux. Deux Nains venaient de capturer une baleine et s'apprêtaient à la hisser sur une colline pour la dépecer, quand ils aperçurent une veille Esquimaude et son petit-fils qui les observaient.

    - Mère-grand lui dirent-ils, ne touchez pas à notre baleine, ton marmot non plus..Promis dit la Mère-grand.

    Rassurés les nains rentrèrent dans leurs igloos pour se reposer un peu.

Dès qu'ils eurent tournés le dos la mère-grand et son petit fils ne purent s'empêcher de toucher la baleine pour sentir sans doute la texture de sa peau.

    Les Nains revinrent et furent incapables de déplacer la baleine et se précipitèrent chez la veille dame et la menacèrent ainsi que son petit fils.

    Nous nous vengerons dirent-ils en criant fort et les insultant. Puis y ressortirent de l'igloo et emmenant toute leur tribu, disparuent à jamais vers le Nord. (fin partielle de l'histoire).

    On peut se poser alors la question : Pourquoi sont-ils partis justement vers ce nord où une région si désertique, de neige et de glace, les attendait ? A moins qu'ils soient passés au-delà du pôle...

    Bien qu'elle n'ait plus rien à voir avec notre article, voulez-vous cependant connaître la fin de l'histoire "les joues rondes"?:

    "Alors la figure de la vieille Esquimaude commença
d'enfler et ses joues rougirent comme si elle avait
été battue. Le visage du garçonnet enfla également
et ses pommettes se colorèrent de vermillon. Pour
comble de drôlerie, leurs têtes se creusaient de fossettes
à leur première envie de rire. Ils demeurèrent
ainsi et tous les Esquimaux, jeunes ou vieux, filles
ou garçons, finirent par leur ressembler. Les Nains
étaient bien vengés. Les voyageurs de l'Arctique
qui voient les Esquimaux tout ronds sortir de leurs
igloos sont obligés de rire, eux aussi. C'est pourquoi
les habitants du Septentrion sont si gais et pourquoi
demeure, sur les côtes de l'océan Glacial, le souvenir
de l'imprudente grand-mère et de son désobéissant
petit-fils qui, manquant à leurs promesses, touchèrent
jadis la grande baleine bleue harponnée par les Nains.
"

    Terminons voulez-vous, par cette deuxième histoire:

Les prédictions d'un vieux sorcier: : C'est l'histoire très racourcie d'un vieux sorcier Haïda qui pressentant l'arrivée des "Faces Pâles" sur son territoire, priait continuellement afin que son dieu Sagalie Tyee lui conserve son indomptable courage, pour que sa tribu y puise la volonté de contrecarrer la supprématie des Faces Pâles et qu'elle soit protégée de la destruction par les hommes d'une autre couleur.

    Pour être plus précis, voici tout simplement, la fin de l'histoire en images :

  


    Cette île mystérieuse pourrait-elle être celle que rencontrèrent Olaf Jansen et son père et qu'ils nous ont décrite dans "The Smoky God"?...

    D'autre part, il nous serait aussi très utile pour donner un sérieux coup de fouet à cette incroyable affaire des ouvertures polaires de mettre la main sur un certain document clé:

    En effet l'ami Jean Anne qui hélas nous a quitté le 17/01/03 (Paix à son âme et nous lui dédions par la même occasion cet article) dans son remarquable article :

Eux, nous & ailleurs (Jean Anne: volet 4)

nous explique ceci :

    "Le 5 mars 1947, le journaliste Lee van Atta, accrédité lors de cette expédition, publia dans les colonnes du plus grand quotidien sud-américain, le "Mercurio" une interview de l’amiral Byrd au cours de laquelle il déclara en substance: " C’est dur à entendre, mais dans le cas d’une nouvelle guerre il faudra s’attendre à des attaques d’avions qui peuvent voler d’un pôle à un autre". Il laissa aussi comprendre: "Qu’il y avait là bas une civilisation avancée qui se servait d’une technologie supérieure". Rappelons nous que ces événements se sont passés en 1947..."

    Or sur le site:
http://www.rense.com/general35/op.htm
 

sous la plume d'un super texte de Mr Eric E. Charon, intitulé : " How High Can You Jump? Operation "Highjump" & The UFO Connection", on peut alors lire :

"On 5 March, 1947 the "El Mercurio" newspaper of Santiago, Chile, had a headline article "On Board the Mount Olympus on the High Seas" which quoted Byrd in an interview with Lee van Atta: "Adm. Byrd declared today that it was imperative for the United States to initiate immediate defense measures against hostile regions. Furthermore, Byrd stated that he "didn't want to frighten anyone unduly" but that it was "a bitter reality that in case of a new war the continental United States would be attacked by flying objects which could fly from pole to pole at incredible speeds". Interestingly, not long before he made these comments, the Admiral had recommended defense bases AT the North Pole. These were not "isolated" remarks... Admiral Byrd later repeated the each of these points of view, resulting from he described as his "personal knowledge" gathered both at the north and south poles, before a news conference held for International News Service."

    Et que notre ami canadien Robert Momer parfaitement bilingue a traduit ainsi:

    "Dans son numéro du 5 Mars 1947 "El Mercurio" , journal de Santiago du Chili, publait un article intitulé "A bord du Mont Olympus des Hautes Mers " où Byrd fut interviewé par Lee van Atta: "L'amiral Byrd a déclaré aujourd'hui qu'il était impératif que les Etats-Unis prennent les mesures préventives nécessaires contre toute attaque qui pourraient provenir de "régions hostiles". L'amiral a déclaré qu'il ne fallait pas sombrer dans le pessimisme, mais plutôt admettre la réalité, si "amère" soit-elle. En cas d'une nouvelle guerre, le territoire des Etats-Unis pourraient être attaqués par des objets volants succeptibles de se déplacer d'un Pôle à l'autre, à des vitesses incroyables."

    Il est intéressant de noter que, peu de temps avant de faire ces déclarations, l'amiral avait recommandé l'établissement de bases stratégiques de Défense au Pôle Nord. Byrd ne s'en tint pas là. Plus tard il souligna, à maintes reprises, lors d'une conférence devant "L'International News Service" que chacun de ces points de vue provenaient de "connaissances personnelles" acquises tant au Pôle Nord qu'au Pôle Sud.
"

    Il n'est pas besoin de préciser que cette déclaration de l'amiral Byrd est de la plus haute importance dans ce dossier concernant la théorie des ouvertures polaires et la Terre creuse. Comment l'amiral Byrd, l'un des plus titré des USA, ose avouer à la Presse sud américaine, qu' en cas d'une guerre, son pays pourrait être attaqué par des objets volants succeptibles de se déplacer d'un pôle à l'autre, à des vitesses incroyables.

    Comme ARTivision a le souci du détail précis, et que Jean Anne lui, parlait d'attaques d'avions, il serait donc très important que l'on retrouve le texte exact en espagnol. Byrd était un trop haut gradé de l'armée pour confondre un avion, avec un objet volant (non identifié en sous-entendu, nous le supposons fortement ). Donc s'il a vraiment utilisé l'expression objets volants , (et nous devons tout faire pour le savoir), c'est qu'il ne s'agissait pas d'avions, mais de soucoupes volantes non identifiées.

    Nous avons vainement essayé de contacter les responsables de ce journal "El Mercurio" sans résultat. (Evidemment nous sommes prêts à payer tous les frais nécessaires de photocopie et de timbres pour recevoir ce document important). Voici d'ailleurs la missive que nous avons envoyée, il y a quelques mois à l'adresse e-mail suivante que nous avons trouvée sur le site de ce journal:

EL Mercurio

    Ce ne fut sans doute pas la bonne, puisque nous n'avons rien reçu comme mot de réconfort. Mais les personnes changent et peut-être qu'il y a désormais un peu plus de courtoisie dans l'air :

    Voici donc ce texte en espagnol traduit par Patrick Arnassalon de cenadi.langues.

Queridos Señores nuestros :


    Es de suma importancia que podamos tener la copia del artículo del Sr.Lee Van Atta, publicado en su periódico del 05 de Marzo de 1947 « EL MERCURIO ».

   Mucho seríamos agradecidos que nos envíen el encabezado o portada de su periódico de aquella época, al igual que el número de la página u artículo referente a lo que fue publicado porque una noticia publicada en primera página no tiene la misma conotación que la misma página publicada en las páginas internas del periódico.

    En la espera de una respuesta de su parte,  nos gustaría saber cuales son sus condiciones o requisitos a fin de que nuestra solicitud sea positiva.

Sin más a que hacer referencia , nos despedimos de ustedes.


Fred IDYLLE

fred.idylle@wanadoo.fr

        http://www.artivision.fr/ 


   Nous demandons donc aux internautes amis, de transmettre ce message à toutes les adresses qu'ils pourraient trouver sur Google ou ailleurs concernant ce journal de Santiago du Chili "El Mercurio" et avec un peu de chance, on pourrait avoir au moins une réponse... Une vérité incroyable en dépend. Merci d'avance...Et pour prendre le contre-pied du titre de la célèbre émission "Faut pas rêver", nous, sur ARTivision, nous préférons dire ici : "Faut bien rêver un peu"...

    Nous avions bien raison de rêver un peu, car le 26/04/05, nous avons reçu d'un très aimable internaute, le document en question. Nous allons en parler dans un article spécial.

    Il va s'en dire aussi, que nous avons vainement essayer de contacter Mr Eric E. Charon pour savoir s'il avait eu en main l'original du journal El Mercurio pour sa traduction en anglais de l'incroyable texte présenté ci-dessus concernant l'amiral Byrd. Hélas nous avons fait encore chou blanc. En fouillant bien le Net d'autres internautes pourraient certainement être plus heureux que nous. Bonne chance donc.

    En effet le 26/04/05, l'internaute nommé Renaud L..., parlant couramment l'espagnol, a eu l'extrême gentilesse de nous faire parvenir ce document extraordinaire du journal EL Mercurio de 5 Mars 1947. Les développements de cette affaire se trouvent désormais dans un nouvel article placé directement à :
http://www./artivision.fr/docs/ByrdMercurio.html

    D'autre part, selon nous , le super texte de ce monsieur (" How High Can You Jump? Operation "Highjump" & The UFO Connection") vaut vraiment que l'on s'attache à le traduire, comme il faut, (traduction automatique à rejeter) vu la quantité qui s'y trouve d'informations hors normes.

    Pour terminer, nous allons y extraire ce passage concernant l'Oasis de Bunger, en plein Antarctique:

    "     The Western Group, however, were to make a remarkable discovery. At the end of January 1947 a PBM piloted by Lieutenant Commander David Bunger of Coronado, California, flew from his ship, the Currituck and headed towards the continent's Queen Mary Coast. On reaching land, Bunger flew west for a time, then, coming up over the featureless, white horizon, he saw a dark, bare area which Byrd later described as "a land of blue and green lakes and brown hills in an otherwise limitless expanse of ice".

    Bunger and his men carefully reconnoitred the area before racing back to the Currituck with news of their find. The boasisb they had discovered covered an area of some three hundred square miles of the continent and contained three large, open water lakes along with a number of smaller lakes. These lakes were separated by masses of barren, reddish-brown rocks possibly indicating the presence of iron ore.

    Several days later, Bunger returned to the area, and found that the water was warm to the touch and the lake itself was filled with red, blue and green algae giving it a distinctive colour. Bunger filled a bottle with the water which later "turned out to be brackish, a clue to the fact that the blakeb was actually an arm of the open sea".

    This is important for two reasons; warm, inland lakes connected to the surrounding oceans would be perfect for submarines to hide within, and similar lakes have been noted in Neu-Schwabenland, the site of the alleged German (and suspected Alien) base.

    While there is, still, no conclusive evidence of a German/Alien base on Antarctica, It is beyond doubt that something highly unusual was happening on, or around, the frozen continent. In general, it appears that the probabilitiy for such a base to have existed... and perhaps continue to exist, to this day, are rather high... The evidence, a large volume of it, is there for all to see...
"

    Et voici notre modeste traduction:

"    Le Western Group , cependant, devait faire une découverte remarquable. En fin de Janvier 1947 le lieutenant-commandant David Bunger de la ville de Coronado, en Californie, pilotait un PBM qui s'était envolé de son navire, le Currituck et il se dirigea vers le continent au delà de la Queen Mary Coast. En atteignant la terre , Bunger vola vers l'ouest, pendant un certain temps temps, et alors, au dessus de l'horizon blanc informe, il vit une étendue dénudée et sombre que Byrd décrira ultérieurement comme "une terre de lacs verts et bleus et de collines brunes dans une zone sans limite, vide de glace".

    Bunger et ses hommes attentivement firent avec attention la reconnaissance de la contrée avant de s'en retrourner à leur base, munis des informations recueillies. La région qu'ils avaient découverte s'étendant sur une superficie d'environ trois cent miles carrés du continent antarctique et on y apercevait trois grands lacs d'eau libre et quelques plus petits lacs. Ces lacs étaient séparés par des monticules de rochers nus rougeâtres, suggérant éventuellement la présence de minerai de fer.

    Quelques jours plus tard, Bunger retourna dans la région , et il trouva que l'eau était tiède au toucher (Note du Webmaster: nous supposons donc qu'il a dû poser son hydravion sur un lac) et le lac lui-même était rempli d'algues rouge, bleu et vert lui donnant ainsi une couleur caractérisée. Bunger remplit une bouteille d' eau qui ulterieurement s'avéra être saumâtre , un indice qui montrait que la zone était réellement un bras de la mer libre.

    Cela est important pour deux raisons : les lacs tièdes et intérieurs, étant reliés à l'environnement océanique seraient parfaits pour y cacher des sous-marins , et des lacs similaires avaient été aperçu dans la Neu-Schwabenland, le site (soupçonné étrangé ) allégué de la base allemande.

    Bien qu'il n'y n'ait encore de preuve évidente de l'existence d'une base étrangère allemande en Antarctique, il est hors de doute que quelque chose d' hautement inhabituel s' est déroulé sur le froid continent. En général, l'éventualité qu'une telle base ait existé et aussi le cas qu'elle puisse continuer à exister de nos jours, sont des faits d'une très haute probabilité.
"

    Mais cette oasis de Bunger est-elle désormais reconnue dans les sphéres officielles ? Voici deux ouvrages qui sont en principe réservés aux chercheurs des Universités dans la collection Que sais-je publiés aux Presses Universitaires de France :

  


    Dans le livre de Mai 1942 de Mr André Cailleux, voilà le si peu que l'on puisse trouver au sujet de cette oasis de Bunger:

  


    Sur l'image de gauche en page 29, on mentionne bien, comme vous le voyez, cette oasis de Bunger sans plus d'explication et à la page 35 l'image de droite, nous présente la raison de l'augmentation de la température à certains endroits de l'Antarctique: Le sol dépourvu de glace absorbe mieux le rayonnement du soleil et cette température peut ainsi monter jusqu'à 32 °. C'est à peu près l'explication qui a été fourni par le Science et vie n° 510 de Mars 1960 qui lui ose donner au moins la température de cette oasis de Bunger (ou Bunguer):25° C.(Voir notre article à Byrd.html) A vous de juger tout cela...

    Quant à l'ouvrage de 1942 de Mr A Thomazi, Bunger et son oasis n'en font pas du tout partie. On y parle bien de Hayes, de Hall, de Greely, de Nansen, mais aucune mention de mer libre, d'eau douce, ni d'oiseaux se dirigeant vers le pôle, ni même d'aurore boréale phénomêne pourtant spectaculaire qui marque les esprits. A vous de juger la nature de l'information didactique de cet ouvrage.

     Terminons voulez-vous par l'ouvrage n° 4 de l'Histoire Universelle des Explorations dont la partie concernant les expéditions polaires est de Paul-Emile Victor qui on le sait au chapitre II, n'avait du tout apprécié les commentaires de Hayes au sujet de la mer libre.

    Donc dans cet ouvrage comme celui de Mr A. Thomazi, il ne faut pas s'attendre à ce que l'on nous parle de la découverte au-delà du 83° de latitude Nord du phénomène concernant l'augmentation de la température, l'accumulation de poussière noire, la présence de rochers et de bois mort sur les icebergs et la banquise, ou encore l'apparition de la neige colorée et du pollen dans le grand Nord.

     Cependant, il y a un petit détail qui prouve que l'on n'a pas pu tout occulter :

     Voici en effet la couverture de cet ouvrage et la page 285 où l'on parle, chose rare, des expéditions russes:

  


     Oh... Voilà Sannikov qui apparaît (voir notre article à ce sujet). Puis, on nous parle encore d'une affaire de d'eau libre, comme vous le voyez... Mais aussi, quelle était donc vraiment cette terre qui d'après les légendes des indigènes tchouktchis, existait au large...?

     Enfin, nous vous avons dit plus haut, que nous allions reparler de ces Forces Négatives de l'Ombre qui s'ingénient à cacher à l'humanité, les incroyables informations précitées. Voilà donc un site qui, ces temps-ci, dévoile certaines magouilles à ce sujet:

http://www.erenouvelle.com/newsashm.php

    En ce qui concerne cet Ashtar Sheran, cela fait plus de trente ans, grâce à la revue Ondes Vives (hélas disparue), que nous avons reçu, ses incroyables révélations, qui semblent désormais parfaitement s'ajuster à la situation mondiale actuelle:



IV Prolongement spécifique qui nous interpelle, en date du 03/03/06.


    Le 25/02/06, nous sommes entrés en possession de l'ouvrage d ' Adolphus Washinton Greely intitulé "Les Naufragés du Pôle": Trois ans d'errance dans l'enfer blanc : 1881-1884 .

Voici donc une photo de la couverture et de la page 9.

  


     Cet ouvrage est à première vue un condensé de l'ouvrage intitulé " Dans les glaces arctiques. Relation de l'expédition américaine à la baie de Lady Franklin 1881-1884" publié par Hachette en 1889, et traduction de l'ouvrage américain"Three Years of Arctic Service, an Account of the Lady Franklin Bay Expedition of 1881-1884 and the Attainment of the Farthest North" chez Charles Scribner's Sons, New York, 1886.

    Pour gagner du temps, confions au Dictionnaire des Explorations (Larousse 1966), le soin de nous résumer très succinctement cette histoire plutôt tragique :

    Greely Aldolphus Washington, explorateur américain né à Newburyport, Massachusetts 1844 et mort à Washinton en 1935. En 1879 un congrès international de géographie décida de synchroniser les efforts de découverte dans les mers polaires. Greely prit le commandement du Profeus et jeta l'ancre à l'entrée de la baie de Lady Franklin, où il se construisit un abri rudimentaire nommé " Fort Conger " (Août 1881). Ses compagnons Barnard et Lockwood s'enfoncèrent vers le nord jusqu'à 83° 24' de latitude N., tandis que Greely explorait les terres de Grant et de Grinnell, reconnaissait la flore fossile déjà observée par Markham : couche de lignite, sapins et noisetiers.

    Le désastre s'accomplit avec le naufrage du Proteus. Ce fut le retour avec des moyens de fortune, et les affreuses souffrances du froid polaire et de la faim. En octobre, on n'était parvenu qu'au cap Sabine, où l'on se construisit une cabane de pierre. Les hommes moururent un à un. II n'en restait que sept dont Greely, lorsque le phoquier Thetis les trouva sous leur tente. " Greely se tenait sur ses mains et sur ses genoux; il avait de longs cheveux tressés en nattes; il ressemblait à un squelette, et toutes ses articulations étaient bulbeuses et enflées... "

    " Venant après le désastre de Franklin, cette catastrophe couvrit les expéditions polaires d'un voile sinistre que les réussites ultérieures n'ont pas encore totalement achevé de dissiper " (Paul-Emile Victor).

    Ce qui nous préoccupe dans cet ouvrage, ce sont évidemment les phrases qui pourraient (notez bien le conditionnel), se rattacher à une quelconque affaire des ouvertures polaires. Les spécialistes pourront s'ils le désirent en débattre en conséquense et ce paragraphe pourrait devenir, alors, révélateur en la circonstance. Notre rôle n'est ici que d'inscrire ce qui nous semble bizarre dans cette aventure.

    Précisons enfin, que le chirugien de service de cette expédition, fut le français Octave Pavy, dont on a vu l'extraordinaire conviction en l'existence d'une "mer libre au Pôle Nord", dans notre article merlibresuite.html.

Commençons voulez vous par ce feu d'artifice de mirages en forme de rayons lumineux et d'halo solaire et lunaires aperçu par l'équipe de Greely en Sept. 1881.

Page 61 à 62.     " Avant de faire ses adieux aux habitants du fort, le soleil donna l'impression de se multiplier, grâce à ces nuages glacés qui produisent de si surprenantes apparitions, même dans nos régions tempérées, et qui créent sous le cercle arctique d'étourdissantes illuminations. Les parhélies furent des phénomènes presque quotidiens tout au long du mois de septembre. Le 26, on vit apparaître la partie supérieure de deux cercles irisés dont le soleil occupait le centre et qui avaient vingt-trois ou quarante-six degrés. Sur la même horizontale que l'astre, et aux quatre points où cette ligne coupait les deux cercles, brillaient quatre soleils réfléchis, presque aussi lumineux que le vrai. Tous les quatre avaient un disque presque exactement circulaire. Au-dessus du soleil, dans le même plan vertical, on en voyait encore deux autres, soit six en tout. Un peu plus tard on aperçut un halo lunaire tellement semblable au précédent, à part l'éclat et les teintes, que le même dessin put servir aux deux. Les nuages dont l'intercalation produisait ces magnifiques phénomènes étaient si rapprochés de la surface de la terre que 1'on vit distinctement se profiler, derrière une portion d'un de ces cercles, une colline qui n'était pas à un mille du fort. Un des sergents prétend même avoir aperçu à la fin de la saison un faux soleil brillant sur la muraille de l'observatoire météorologique, dont il n'était cependant séparé que par une cinquantaine de pas.

    Ces belles observations montrent que les explorateurs du Pôle vivent au milieu de ces nuages de glace que les grimpeurs vont chercher au sommet du mont Blanc, et que les aéronautes poursuivent jusque dans les hautes régions de l'air.

    Le lieutenant remarqua que le halo du 26 Septembre fut immédiatement suivi d'une aurore boréale, comme s'il y avait entre ces phénomènes quelque mystérieux lien.
"

    Même pour des mirages, quel festival de formes et de couleurs n'est-ce pas ? En tout cas c'est plutôt éblouissant. .

    Et puis il y a cette affaire d'oiseau page 63:

    " Le lieutenant Kislingbury avait profité des derniers rayons du jour arctique pour observer un des plus curieux phénomènes zoologiques de ces régions : les ptarmigans (Lagopus rupestris), qui ont dans l'été un plumage brun et noir, avaient pris pour ainsi dire la livrée de la neige, et étaient devenus entièrement blancs."

    Les ptarmigans inconnus tout blancs, venaient-ils du même endroit que les autres bruns et noirs très bien répertoriés. Là est toute la question ?

    Où l'on apprend qu'il fait plutôt froid dans le coin autour du 81 ° de lattitude nord pages 68 à 69 :

    " Les minima polaires sont importants à connaître, parce qu'ils peuvent donner une mesure approximative de la terrible température qui régne dans le millieu céleste; En effet le rayonnement vers l'espace qui produit cet incroyable refroidissement. Le minimum observé sous l'abri pendant la saison de 1881-1882 fut de 52 °C au-dessous de zéro; le 3 février. Il est donc probable qu'on ne s'écarterait pas beaucoup de la vérité en fixant dans les environs de 60 °C celui que l'on pourrait observer, en se plaçant dans les conditions les plus favorables à un énergique refroidissement. Une expédition a montré la sagesse de la pratique qu'ont adoptée les Groenlandais, qui couvrent de neige, comme on le sait, la cabane dans laquelle ils se réfugient, ou qui souvent se bornent à employer la neige elle-même pour édifier les tanières dans lesquelles ils attendent la belle saison. Dans une maison de neige où l'on n'avait jamais fait de feu, et à laquelle on s'était borné à mettre une porte, la température ne descendait pas en dessous de -27 °C pendant qu'à l'extérieur il gelait à - 45 °C. La simple interposition de la couche d'eau soli- difiée qui protégeait cette cavité avait donc empêché le thermo- mètre de perdre dix-huit degrés.

    Au milieu de la période des grands froids de février, qui coïncide, comme dans les régions tempérées, avec la présence d'un anticyclone, c'est-à-dire avec un maximum de pression barométrique, un sergent tua un lièvre, qui, très gras, avait trouvé par conséquent à brouter, comme les boeufs musqués, des touffes de saxifrages cachées sous la neige. Le poil de cet animal, si peu sensible au rayonnement, était fort long et aussi fin que des cheveux de femme. Il était d'un blanc de neige, excepté un petit nombre de brins noirs qui pendaient au bout de chaque oreille et donnaient une idée de son pelage d'été. Il faut que ces animaux aient le sang d'une chaleur extraordinaire pour résister au froid terrible qui domine autour d'eux. Loin de dormir comme les marmottes ou les animaux hibernants, ils sont d'une étonnante vivacité et font des bonds d'une grande étendue, sans que leurs pattes de devant touchent le sol. Les traces laissées par un lièvre que poursuivit inutilement un des sergents montraient qu'à chaque saut il avançait de quelque neuf pieds.

    Vers la fin de Février, le sergent Brainard découvrit un arbre pétrifié, placé à une hauteur de neuf cents pieds au-dessus du niveau de la mer, et qui peut être considéré comme un témoin irrécusable des richesses végétales de ce pays que des peuples heureux habitaient peut-être à l'époque où des neiges éternelles couvraient encore impitoyablement nos climats tempérés. Ce monument de la gloire passée de la Terre de Grinnell sortait de la neige sur une longueur d'un ou deux pieds. A la base, la section avait dix-huit pouces de diamètre, tandis qu'au sommet elle n'en avait plus que cinq. Au niveau de la neige elle en avait encore onze.

    .....Le froid qui tue est le plus énergique et le plus savant de tous- les embaumeurs. On sait que dans les banquises boréales on a trouvé des cadavres de mastodontes pralinés de glace depuis des milliers d'années et dont les chiens des Samoyèdes ont fait leur régal. Le lieutenant employa donc ce procédé économique pour la construction du garde-manger, lequel fut établi en plein air.
"

    Gagner 18 degrés, rien qu'en plaçant la neige sur le toit d'une cabanne ou d'un igloo. Quelle leçon de science et de modestie devraient en tirer Greely et ses compagnons devant le savoir empirique des autochtones Groenlandais.

    Quant à ce lapin bien dodu, qui circule dans cette région, où il fait plus froid que dans un congélateur et qui va se nourrir de touffes de saxifrages cachées en plus sous la neige ( Greely, le suppose et il reconnait même que cet animal doit avoir le sang d'une chaleur extraordinaire), que peut-on en dire de plus ? Quelle sacrée performance ne trouvez-vous pas ? Ne se serait-il pas plutot égaré de l'ouverture polaire où règne un climat plus doux à sa convenance?

     Et puis, il y a aussi cet arbre pétrifié, qui nous dira-t-on, comme Nansen (voir plus haut) vient aussi de "la Sibérie!!!"

    Enfin comme l'affaire de Jarkov vue à Byrd.html, Greely nous parle sans sourciller des cadavres de mastodontes pralinés de glace si appétissants que 20 000 ans après, les chiens des Samoyèdes, s'en sont régalés et lêchés les babines.

    Il existe encore bien d'autres bizzareries de ce récit. Mais voyons voulez-vous ces passages significatifs ...pages 80, 82, 83, 86, 95, 96, et 101

    " Le 6 avril, le docteur se remettait en marche avec ses deux compagnons; bientôt il était surpris par un vent si violent que, dans certaines parties du trajet, grâce à une sorte de vernis léger donné par de jeunes neiges, le traîneau faisait voile et poussait les chiens chargés de le traîner, sur une glace unie comme un miroir.

    Le 10, la bise du sud-ouest soufflait avec tant d'impétuosité qu'il fallut rester au campement pendant toute la journée. Le soir, la température était devenue relativement douce, si bien que Jens et Rice laissèrent la cabane de neige au docteur et demandèrent la faveur de coucher à la belle étoile. (Note du webmaster : Quelle bouffée de chaleur inconnue et très opportune.)

    A peine le docteur avait-il fait un demi-mille dans la direction du nord-ouest que Jens s'écria : « Mer! Mer! »

    Ce n'était pas une fausse alerte. En effet, on voyait distincte- ment une rue d'eau qui semblait partir du cap Joseph-Henry, et qui marchait dans la direction du cap Hécla, en traversant la baie de James Ross. Sa largeur était d'environ un mille seule ce n'était pas une ment à l'origine, mais elle allait en s'élargissant au-delà du cap, où elle prenait une direction boréale. (Note du Webmaster: Donc plein nord)

    Les dernières tempêtes avaient détaché la banquise, de sorte qu'elle semblait devancer les desseins du docteur et marchait d'elle-même dans la direction qu'il cherchait à atteindre. Déjà les roches voisines du cap Columbia devenaient plus distinctes. En même temps on voyait naître vers le nord et vers l'est des cumulus d'une forme particulière, qui, suivant l'opinion des Esquimaux, indiquent la présence de vastes étendues d'eau libre.

    Pavy pouvait espérer que, sur les banquises voisines de l'Océan, il rencontrerait quelques-uns de ces phoques qu'il avait appris à chasser et à dépouiller avec une dextérité remarquable; mais les instructions du lieutenant n'autorisaient pas le docteur à se livrer aux hasards d'une navigation aussi dangereuse.

    L'erreur du capitaine Nares était donc établie d'une façon tout à fait indiscutable, authentique. De même que la mer libre de Kane, la mer esclave de Sir George était une conception théorique, appuyée sur des observations incomplètes. La vérité se situait entre ces opinions extrêmes et si, pendant plusieurs années consécutives, un steamer hivernait sur la côte boréale de la Terre de Grinnell, un hardi navigateur trouverait certainement moyen de le guider vers le Pôle.

    Au cours de cet étrange voyage, le docteur Pavy atteignit la latitude de 82° 51' et eut, de plus, la chance de relever un fait du plus haut intérêt. Jens poursuivit un phoque de l'espèce Hispida, ce qui prouve que zoologiquement cette mer ne diffère pas sensiblement de celles qui s'étendent au sud du détroit de Robeson. Car le Phoca hispida ne s'y hasarderait pas, non seulement s'il n'avait des trous pour y venir boire de temps à autre l'air des cieux, mais encore s'il ne trouvait pas, dans ces eaux si profondément enfouies sous les glaces et les neiges, des poissons à dévorer.

    ...Les hardis voyageurs avaient eu la bonne fortune de découvrir des traces d'animaux et même d'en poursuivre quelques spécimens vivants, ce qui pouvait leur permettre d'affirmer, sous la foi du serment, que ces hautes latitudes ne sont pas désertes, comme on le supposait jusqu'alors.

    ....En présence de cet océan inconnu dont il s'apprêtait à sonder les mystères, Lockwood reunit ses compagnons et tira de son sein une lettre du lieutenant : " Sergents, sous officiers et soldats disait Greely, j'ai décidé de vous donner une marque de l'importance que le gouvernement des Etats-unis attache à ce que son drapeau dépasse la latitude à l'aquelle l'expedition anglaise s'est élevée....." (Note du webmaster: C'est beau et majestueux la compétition entre nations... pour conquérir des étendues désertiques et des pics neigeux congelés. Hélas de nombreux hommes y laisseront leur peau )

    ...Dans ces explorations rapides, la position géographique se calcule à l'aide de relèvements exécutés avec la boussole. C'est en opérant de la sorte que Lockwood put se convaincre de la parfaite exactitude des mesures prises par le lieutenant Beaumont. Mais à peine était-il entré dans une région nouvelle qu'il s'aperçut que son aiguille aimantée semblait n'avoir plus de pouvoir directeur, elle paraissait affolée, comme si la puissance essentielle, fondamentale de la terre cessait brusquement. Son attraction mystérieuse quasi divine avait soudainement éprouvé une sorte d'éclipse.(Note du Webmaster: Bizarre:Olaf Jansen et son père ne racontent pas autre chose de différent : Voir notre article SmokyGod.html)

    Le brave officier était encore sous l'impression de ce désappointement lorsqu'il aperçut sur la glace une série de crevasses.Semblant lui promettre une lucarne, donnant sur l'océan glacé, une espèce de jour de souffrance par lequel il pourrait arriver à mesurer la profondeur des eaux, c'est-à-dire résoudre, pour la première fois, un des plus intéressants problèmes de la géographie polaire. Lockwood eut beau attacher bout à bout toutes les cordes, toutes les lanières et même le fouet dont Christiansen se servait pour maîtriser les chiens, le plomb de sonde n'atteignit pas le fond; c'était un résultat fort imprévu à une si petite distance du rivage. En effet le tout formait une longueur de plus de neuf cents pieds.

    Ayant ainsi épuisé inutilement toutes ses ficelles, Lockwood se mit à retirer le plomb, dans l'intention de compter le nombre de brasses, en prenant les mesures comme le font les marins en pareille circonstance. Mais à peine avait-il commencé à ramener la sonde, qui ne pesait pourtant que quelque six livres, que la corde, qui avait près d'un pouce de diamètre, se rompit et disparut dans l'abîme. Il fut désormais impossible de tenter de nouveaux sondages.....(Note du Webmater : Nous avons dit plus haut qu'il fallait rendre grâce à Nansen, qui en 1895 est sans doute le premier explorateur, qui a mesuré la profondeur du bassin polaire nord entre 3300 à 3900 mètres )

    ...La grandeur et le nombre de ces fissures semblaient indiquer de puissants courants partant de la côte du Groenland, marchant dans la direction du sud, et qui ne pouvaient s'expliquer que par des marées très considérables,( Note du Webmater :Il y a aussi l'explication de la poussée considérable des fleuves qui sortent par l'ouverture polaire et qui sont à l'origine des marées boréales et des icebergs) telles qu'on peut s'attendre à en rencontrer dans de vastes bassins océaniques. On doit donc, jusqu'à un certain point, considérer cette admirable observation comme un argument sérieux en faveur de l'hypothèse qui réduit à de très modestes proportions les dimensions des terres polaires existant au nord du Groenland ou de celle qui suppose que le Pôle lui-même est au milieu d'un océan.

    ...Décidés à retourner en arrière, les voyageurs tirèrent de son fourreau le drapeau américain que Mrs Greely avait brodé de Ses mains. Une mesure de la hauteur des étoiles et du soleil donna 83° 23' comme latitude extrême : ils avaient dépassé Vlarkharn sur la glace de 3' et Aldrich au cap Columbia de 10', ce qui équivaut à seize milles. (Note du Webmaster: Nous avons démontré dans merlibresuite.html qu'en fonction de la courbure du trou polaire, la mesure précise des angles Alpha, Bêta, et Gamma sera automatiquement faussée sur le terrain et donc ce 83° 23', est ici aussi sujet à caution que le sont bien d'autres mesures. )

     Pour ceux qui veulent en savoir plus sur cet ouvrage documentaire et en saisir d'autres particularités, il est donc évident qu'il convient de se le procurer, car, si l'on sait lire entre les lignes, il en vaut vraiment la peine.

    Fred Idylle

     Article mis en page le 24/09/04 , et revu le 17/10/04, puis le 19/10/04 , puis le 23/10/04, puis le 7/11/04, puis le 09/11/04, puis le 14/12/04, puis le 15/12/04, puis le 17/12/04, puis le 21/12/04, puis le 24/01/05, puis le 30/04/05, puis le 02/06/05, puis le 26/06/05, puis le 6/07/05, puis le 12/01/06, et puis le 05/03/06 , et puis le 13/01/08 , et puis le 06/05/08 , et puis le 09/05/08 , et puis le 13/11/2011 , et puis le 22/05/2012, et puis le 01/09/2012.

IDYLLE Fred

fred.idylle@orange.fr

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